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Fêtons le cinéma
582 abonnés
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1,5
Publiée le 10 janvier 2023
Baarìa tonitrue pendant plus de deux heures et demie, soucieux d’imposer une fresque monumentale, à l’image de celle qui orne l’église de la ville, articulant une destinée individuelle et familiale d’une part, faite de naissances, d’alliances et de disparitions, et celle de Baarìa porteuse de toute l’histoire de la Sicile entre 1930 et 1980. Pourtant, cet entrelacs ne tient pas : la reconstitution fastueuse écrase l’humain et ses enjeux sous des couches d’artificialité dommageables, incapables en somme de nous livrer un récit fluide et immersif. Le long métrage se compose d’une suite de vignettes mal raccordées entre elles ; le montage saccadé cultive les fondus au noir comme s’il s’agissait d’une signature esthétique ou de la traduction à l’écran de l’entreprise mémorielle du réalisateur ; la lumière enlaidit considérablement les plans sous prétexte de leur appliquer une laque vintage. Quant à la vision portée sur le passé et l’enfance… Tout le monde beugle, s’apostrophe et surjoue selon une peinture topique de l’Italie qui frise la parodie. Autrement dit, rien ne vit ici, si bien que l’accumulation des discours, loin de nous partager le feu de l’engagement, tourne à vide et lasse son spectateur, pris de maux de tête devant ce spectacle sans queue ni tête.
Une belle chronique familiale qui finit par le regard de l’enfant ou de l’adulte qui revoit sa vie. Empreint de forte nostalgie, le cinéma de Tornatore émeut toujours. Ne pas se fier au début tonitruant, qui va dans tous les sens, dont un critique évoquait le « joyeux bordel ». La suite est marquante et touchante.
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1,5
Publiée le 2 avril 2021
J'avais envie d'aimer ce film plus que tout autre. Le cinéma italien a besoin d'un coup de fouet et qui de mieux que Giuseppe Tornatore pour le faire. Le film est un récit épidermique des années 1900 sans entrer dans les détails et avec beaucoup de musique de Morricone. Baaria se révèle être une jolie succession d'images trop jolies et trop nombreuses qui cachent pendant qu'on le regarde un vide total. Peut-être que Tornatore l'homme d'affaires savait ce qu'il faisait. Ne pas aliéner un public avec de nouvelles pensées ou idées mais fournir à la place un long clip vidéo rempli de jolies personnes jouant la comédie. Il s'agit peut-être d'une formule et le fait que le magnifique premier rôle masculin soit communiste le fait apparaître aujourd'hui encore comme un véritable héros romantique. Comme la beauté est était et sera toujours dans l'œil de celui qui la regarde le public peut être pris mais ce qui est montré sur l'écran s'arrête là. Je préfère une scène floue mais qui me donne quelque chose que je peux emporter avec moi pour toujours que ces successions de joiies images vides...
La morale, la politique et la famille face aux guerres et aux mafias en Italie, dans les années 30. Même si c est un thème à exploiter, Baaria est néanmoins vite lassant. A éviter. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Juste un peu long et sans doute des problèmes de narration mais après avoir passé le premier quart d heure on se laisse porter par le souffle de cette fresque familiale. Les images sont belles et certaines scènes sont fortes . La musique de Ennio Morricone fait le reste .
On ressort très partagé à la vision de ce film, chronique familiale et historique d'un petit village italien près de Palerme, des années 30 aux années 80, qui retrace le destin de personnages ancrés dans leur époque sur 3 générations. C'est esthétiquement très réussi, la reconstitution historique de chaque époque est parfaite et le couple Margareth Made et Giuseppe Tornatore, est une vraie révélation de futurs grands acteurs, c'est par ailleurs leur destin qui occupe la plus grande place du film. Pourtant le tout est un peu décousu, succession de scènes de vie à l'intérêt inégal, personnages nombreux parfois peu differenciables et sur la longueur l'ennui peut s'installer. Un beau film pas forcément emballant.
Baarìa est le surnom local d’une petite ville de Sicile. Elle va voir vivre 3 générations de la famille Torrenuova des années 20 aux années 80 : Cicco est un berger amoureux de poésie. Son fils Peppino va devenir un communiste engagé. Le petit Pietro est le lien vers la modernité contemporaine. Chacun illustrant l’Italie de son temps et toutes les transformations par lesquelles elle est passée. Avec Giuseppe Tornatore à la réalisation, l’attente était placée haute pour ce Baaría. Le visuel est magnifique, les couleurs maitrisées, la lumière parfaite. Malheureusement, en passant d’une époque à l’autre, on est un peu perdu et il est parfois difficile de saisir la cohérence globale de toutes les histoires. L’accent est mis sur la vie de Peppino et de ses engagements politiques, mettant en lumière par la même occasion la chute du fascisme et la montée du socialisme. C’est très joli à regarder et agréable de suivre son histoire, mais la durée de 2h30 étire le récit et fini par lasser quelque peu. Mention spéciale à la scène finale, joliment surréaliste avec le mélange de deux époques, symbolique du changement qu’a connu Baarìa.
Giuseppe Tornatore réalise Baaria et intronise une nouvelle fois les thèmes chers à son coeur . L’enfance, la nostalgie, les racines, le cinéma... Baaria est le nom sicilien donné à Bagheria , une ville de la province de Palerme, en Sicile. C’est ici que le cinéaste pose sa caméra ..l'oeuvre s’articule autour de la famille Torrenuova qui se développe sur trois générations évoluant des années 1930 aux années 1980. Le récit débute avec le personnage de cicco, berger éprouvant un amour pour la littérature pour enfin s'établir plus longuement sur celui de son fils Peppino, cherchant résolument à s'extirper de sa condition miséreuse, en s’engageant pour le Parti Communiste...Par l’intermédiaire de une saga familiale passionnante, le réalisateur traverse un demi-siècle d’Histoire italienne passant de la Guerre Mondiale, la famine, la politique ,le fascisme le socialisme. Le tout sur fond du quotidien de simples gens ...amours, passions, rêves réalisés ou brisés, toute les étapes restent fouillées avec minutie . La mise en scène est époustouflante, portée par la musique du mythique Ennio Morricone, elle rend un vibrant hommage à l’histoire collective à ses traditions et dialectes . La photographie signée Enrico Lucidi, apporte à cette fresque une dimension incroyable tel des tableaux ou les paysages de feu surprennent par leur grande beauté . Le cinéaste italien continu à émouvoir toujours autant par la grâce de ses images et reste le digne successeur de Mauro Bolognini et Franco Zeffirelli ,ainsi que des plus grands conteurs de une époque aujourd'hui disparue ...Les plus observateurs retrouveront la présence fugace de la bellissima Monica "Malèna" Bellucci telle une réminiscence pour le réalisateur .... "Les films ne doivent pas être réalisés en version papier cadeau ,ils doivent simplement montrer la vie ..........." G T
Un petit film malgré un gros budget , ce qui sauve le film le jeu des acteurs et la beauté d'une actrice , un peu trop politique , un film intéressant mais sans plus
Jolie film, belle fresque, belle immersion dans l'Italie du sud tout le long du siècle. Mais il a comme un goût d'inachevé, on passe un certain temps à attendre que le film se lance, puis on est bien obliger de se rendre à l'évidence on reste spectateur de la petite histoire, légèrement baignée dans la grande histoire. Une très bonne note pour la photographie, la Sicile baignée de soleil est très bien rendue !
Vendu sous l'étiquette "magnifique saga familiale", "Baaria" ne suscite franchement pas un emballement démesuré. Il conduit même à une douce somnolence, interrompue ici et là par quelques séquences politiques un peu agitées. Le principe de la saga s'avère pourtant habituellement porteur, mais en l'occurrence il se trouve fort mal exploité. Les scénaristes ont, semble-t-il, un peu trop regardé "La petite maison dans la prairie", nous servant au final un plat cinématographique sans saveur. Ainsi, le potentiel de l'histoire politique italienne des années 30-70 se trouve complètement boudé. Un gâchis sans nom. La chose est d'autant plus regrettable que Giuseppe Tornatore restitue une copie plus qu'honorable au niveau de la réalisation. Les images sont belles, agrémentées d'une musique potable bien qu'anodine. On déplorera toutefois la confusion de certaines séquences. En effet, Tornatore a la fâcheuse tendance de passer d'une scène à l'autre sans transition, ou du moins en ne donnant pas les clés de compréhension au spectateur. Au final, "Baaria" ne marquera pas les mémoires. De façon significative, la seule polémique qu'il ait entraîné concerne la vache sauvagement assassinée, crime dénoncé par la "Lega Antivivisezione".
Gros budget ce qui rend une réalisation impeccable, une mise en scène très juste dans des paysages magnifiques... Malheureusement, le scénario manque de cohérence, est difficile à suivre et s'emmêle en partition et dans le temps...
Un fresque confuse mais humaniste et très pittoresque sur une famille , que le réalisateur suit sur un demi-siècle. Bon acteurs, volontairement caricaturaux. Un bon moment