Voilà le film typique de la production de genre de ces dernières années : le monde est dévasté par une épidémie mystérieuse (qui n'est pas le sujet du film) et l'on va suivre un groupe de survivants qui essaient de s'en sortir. Ils sont 4 et ils vont croiser quelques personnages bien barrés. Style réaliste, photo travaillée, scénario au cordeau bref, c'est un film indépendant avec quelques noms au casting et chacun sort une prestation intéressante. Le film n'hésite pas à laisser certains persos à l'abandon, comme les héros le font et cette immersion, très brutale, accentue l'implication du spectateur dans cette odyssée sans pitié. Quelques très belles scènes, pas d'action mais un suspense latant, une mise en scène accrocheuse et des acteurs convaincants. C'est sommaire et la fin est un peu trop plombante par différents aspects mais d'une manière générale, c'est très bon. D'autres critiques sur
Un petit film de zombies (sans zombie) sympathique mais qui n'apporte rien de nouveau. Dans le style de "28 jours plus tard" pour le cadre et "Zombieland" pour les personnages jeunes, mais sans les scènes gores dont le genre nous a habitué, et en beaucoup moins palpitant. (Pas mal)
ça me fait legerement penser a un film de zombies....mais sans zombies ce ne sont ni les acteurs ni la réalisation qui me rebute sur ce film mais plutôt la morale douteuse et les rapports absurdes entre les personnages . Bref: je me suis un peu fait iéch!
Et bien....L'histoire débute en pleine épidémie, on est directement plongé au coeur de la maladie. Malheureusement, il manque un peu de tout.De suspsens, de scènes choques, d'un bon jeu d'acteur...C'est assez peu crédible, on pourrait être ému sur certaine situation, mais absolument pas... On s'ennuie un peu.Heureusement, il ne dur pas trop longtemps, et c'est tout de même avec plaisir que l'on découvre le générique de fin.Côté réalisation, c'est propre, mais très peu surprenant, rien de bien exaltant. Bref, ça se laisse regarder, mais pas plus.
Un film sans originalité sur un sujet archi-couru, celui de la fin du monde possible après une extermination de l’espèce humaine par un virus ou une bactérie. L’histoire est mal ficelée, les acteurs jouent faux, la réalisation est plate… Rien ne retient ici l’attention et on peut sans problème passer son chemin.
Alors certes, c'est pas le film du siècle mais j'aime cette thématique maintes fois abordée. Je trouve que cette situation fait ressortir le vrai être qui sommeil en nous et l'identification fonctionne bien. Du coup on se laisse prendre dans ce road movie à la 28 jours plus tard (les zombie en moins). Un bon moment de détente (je n'en attendais pas plus.
Pas grand chose à retenir de ce film qui en plus du manque de moyen flagrant, n'apporte rien de nouveau au genre, évoquant le thème de la perte d'humanité en nous resservant des idées déjà abordées ailleurs, de façon plus convaincantes. Les acteurs sont des plus médiocres et le rythme est soporifique. Mauvais.
Encore un film qui traine en longueur, dommage, il manque un petit truc. Scénario trop copié sur 28j plus tard, en beaucoup moins bien, espérons qu'il n'y aura pas de suite^^. un 2.5 pour le coté "sentimental" :p
A tous ceux qui pensent voir un enieme film de zombies gore pour ado decerebrés, passez votre chemin. Infectés est un thriller psychologique brillant et surtout...original. En effet, pas d explication oiseuse sur l origine du virus, la premiere scene du film vous plonge directement dans le bain avec 4 etudiants au volant d une mercedes jouant a des devinettes pour tuer le temps comme s ils partaient en vacances...alors qu ils sont en train de fuir le virus. Et c est la toute l originalité du film, aucune scene si naive qu elle semble etre ne l est en realité. Les acteurs sont constamment obligé de faire des choix corneliens afin de survivre, le virus n est qu un pretexte servant la demonstration suivante : en periode de crise chacun a tendance naturellement se replier sur lui meme pour survivre et c est ce qui paradoxalement mene l humanité a sa perte. Un film intelligent, bien joué, sans esbrouffe et realiste sur la nature humaine et l individualisme.
Malgré un sujet - quelques personnes tentent de survivre à un virus mortel - qui à déjà été maintes fois reprises par le passé, ce long métrage horrifique possède tout de même suffisamment d'atouts à son actif pour nous faire passer un très bon moment de cinéma. D'une part, la mise en scène de Alex et David Pastor- qui réalisent ici leurs premier long métrage - est vraiment accrocheuse, les effets spéciaux s'avèrent très réalistes et en plus le casting joue avec une grande sobriété. Mention spécial pour Chris Evans et Piper Perabo que j'ai trouvé particulièrement à leurs avantages sur les séquence les plus émouvantes du film.
En allant voir « Infectés » et au vu de l’affiche qui avec son graphisme racoleur n’est pas sans évoquer celui des séries B de films d’horreurs, je me suis dit qu’il ne fallait pas s’attendre à autre chose qu’un énième film d’horreur à petit budget aux effets éculés et ce même si le casting n’est pas sans qualité avec Chris « Captain Kirk » Pine. Force m’est d’avouer que finalement j’ai passé un bon moment devant un film qui s’il reprend le paradigme de la grande épidémie qui décime tout le monde à grand renfort d’hémoglobine, nous épargne la genèse de cette maladie et les habituels mouvement de paniques, vaines tentatives de circonscrire l’épidémie et autres interventions millitaro-scientifiques. Ici au contraire la tragédie est consommée et les survivants fuient…, principalement les autres survivants ! On accompagne un groupe de deux frères et leurs petites amies respectives dans un road-movie sur les routes des USA vers une destination balnéaire où ils espèrent être en sécurité parce que seuls. Au cours du périple ils rencontrent d’autres survivants ou malades et vont rapidement être confrontés à des choix irréparables. Se pose alors la question de jusqu’où peut on aller pour survivre et ce même dans un monde à l’agonie et donc sans lois et pourquoi au final. Le scénario fait appel comme c’est la loi du genre à des moments d’angoisse et lorgne donc vers le thriller, mais le périple fait plus de place aux personnages qu’à l’action qui ne fait en définitif que les mettre devant dilemmes qui les poussent à se confronter à leur part la plus sombre. Si les personnages meurent ce n’est jamais gratuit ni d’un spectaculaire outré, la plupart du temps cela se passe hors champs voir n’est pas explicitement montré, comme par exemple la petite amie du personnage joué par Chris Pine. Au final on assiste à un film qui tient plus du road-movie ou du hui-clos itinérant qu’à un vrai film d’horreur, l’épidémie ne sert finalement qu’à mettre les personnages face à une situation hors norme qui les force à remettre en cause tous ce sur quoi leur vie s’est construite : altruisme, amour, liens familiaux, pour espérer survivre. Une très bonne surprise en ce qui me concerne, à voir pour ce faire une opinion.
Pas terrible, pour résumé le tout on aurait dit un mélange de "La route" et "Zombieland", en prenant les scènes les plus ennuyantes des 2 films. Il ne se passe quasi-rien. Pas d'acteurs qui sortent du lot, peu d'action, et un scénario vu et revu.
Série B fauchée sur la propagation d'un virus,dans la mouvance de "La Route" ou du "livre d'Eli",mais avec beaucoup moins d'idées viables,"Infectés" tente pourtant de sortir des sentiers battus en privilégiant le road-movie,la chronique adolescente,et non pas en accumulant les zombies ou autres scènes chocs.L'effet-boomerang,c'est que le film des frères Pastor est très plat,ennuyeux et même incohérent.Une fois,le virus est mortel,la fois d'après on peut l'approcher sans masque.Chris Pine n'était pas encore une star en devenir et il en fait des caisses de façon manichéenne et simpliste.Même constat pour les autres acteurs,très médiocres.Rien de neuf en ce qui concerne la perte d'humanité de chacun face à des évènements destructeurs.En temps d'apocalypse,chacun défend son bout de gras,c'est normal.Le film suit de nombreuses pistes,sans en mener une seule à bout.En voulant faire dans l'anti-spectaculaire,les deux réalisateurs ne trompent personne.Ils n'ont juste rien à raconter.