Avis : London Boulevard - Page 6

Ce film est un vrai paradoxe: On a d'un coté, William Monahan, excellent scénariste qui s'essaye à la réalisation, et étonnement, au niveau du scénario il n'y a rien d'impressionnant, à l'inverse la mise en scène est parfaite. D'un autre coté, un des acteurs les plus expressifs, Collin Farrell, mais cette fois dans un rôle mystérieux ou il est peu loquace. Keira Knightley est très bonne actrice malgré le peu de fois ou on lui donne l'occasion de le démontrer. Très bonne bande son. Une sorte de conte moderne un peu raté...

Le film est d’une facture plutôt classique utilisant le thème rebattu du bad guy qui revient chez lui après avoir purgé une peine de prison et que tout incite à replonger. Monahan, scénariste à succès (Kingdom of Heaven, Les infiltrés) réalise ce polar tirant sur le film noir à partir les liens existant entre la pègre et le monde du show business. Le scénario tiré d’un roman de l’écrivain irlandais Ken Bruen n’est pas toujours empreint d’une linéarité exemplaire mais livre moult scènes à forte intensité qui maintiennent le suspense. Le grand mérite de Monahan est d’avoir associé une bande d’acteurs anglais chevronnés avec à leur tête un Colin Farrell un peu moins soumis à ses tics habituels qui le fond quelquefois tomber dans le cabotinage. On dirait que les tempes grisonnantes ont donné une certaine retenue au àç l'enfant terrible d'Hollywood. On remarquera la composition iconoclaste de David Thewlis, sorte de Donald Sutherland sauce bristish, en manager déglingué de la star. Une star , interprétée par une Keira Knightley dont la maigreur semble indiquer qu’elle est totalement en phase avec son rôle. Une bonne série B, rythmée et nerveuse qu’il serait trop facile de critiquer en raison des attentes que pourrait suggérer le prestige de son casting et de son metteur en scène.

London Boulevard est ridicule à tout point de vue et écrire un trop long article à son propos serait lui faire trop d'honneur. Scénario vu, revu et re-revu, bleuette à l'eau rose, personnages hyper caricaturaux, montage elliptique pour cacher les carences du film, incongruités scénaristiques, acteurs à côté de leurs pompes.

Il n'y a guère que deux choses à sauver dans le film : la bande-son et les sourcils de Colin Farrell. Ce dernier possède en effet des sourcils absolument extraordinaires, fournis, épais, long, d'un noir de jais alors que ses tempes grisonnent. Fascinant. Comme DSK. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Un film décevant.

Je m’attendais vraiment à mieux d’un point de vu scénaristique et voilà qu’on est dans du déjà vu. Clichés et Cie sont au rendez-vous, les dialogues sont très simples et la psychologie des personnages reste très superficielle. Le réalisateur est passé à côté de son film. En passant la banalité du scénar, Il y avait de nombreux sujets à exploiter, hors ils restent très superficiels dans leurs traitements et les personnages sont mal développés. En clair, je n’ai pas peur de dire que London boulevard est un film plat.
La mise en scène de William Monahan a au moins le mérite de nous faire entrer dans l’ambiance. La bande son est agréable et le rythme est efficace. Néanmoins, je pense que toutes les scènes d’actions n’ont pas grand intérêt si elles ne servent qu’à combler les trous.
Du côté des acteurs, mon avis reste mitigé. Colin Farrell, David Thewlis et Ray Winstone sont convaincants. En revanche, je n’ai pas trouvé Keira Knightley très juste, elle reste toujours trop technique à mon gout. Elle ne fait ressortir aucune émotion.

Bref, le film manque de profondeur.

Lorsque les scénaristes de Les Infiltrés se lancent dans la réalisation on obtient un thriller discret et classique, néanmoins efficace dans la noirceur londonienne. Colin Farrell est impérial dans ses classiques rôles de gangsters au grand cœur désabusé. Jusqu’à son final remarquable et inattendu, malgré quelques longueurs ici et là, London Boulevard est une œuvre au classicisme salvateur qui repose sur les épaules de Colin Farrell.

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Avec "London Boulevard", William Monahan rend malgré lui le plus bel hommage qui soit au septième art. L'affiche ? Un vulgaire copié-collé de "Quantum of Solace". La magnifique histoire d'amour entre la célèbre actrice et son gorille ? "Bodyguard" réchauffé. L'incroyable dénouement ? Une référence involontaire à "L'ennemi intime". Et ainsi de suite. Autant dire que l'intérêt est, a priori, nul. Heureusement que le classieux Colin Farrell est là, avec son inamovible coupe de cheveux et ses vestes de costards cintrées. D'autant plus que son personnage a tout pour plaire : généreux, bagarreur, courageux, sensible... il ne lui manque que la parole, ou plutôt le sens de la répartie car les dialogues ont visiblement été victimes des coupes dans le budget.

Film de gangsters bien dans la veine des classiques britanniques du genre mais avec un ancrage bien actuel. Le scénario est le point fort du film bien qu'il soit bien réalisé, récit a multiple coup de théâtre et complexe. Dialogues portés par un casting intéressant.

Un film qui tente de créer une atmosphère, mais qui aura oublié de s'appuyer d'abord sur un scénario. En effet, plus d'une heure passe avant de voir démarrer un semblant d'intrigue rationnelle: avant cela ce n'est qu’une succession de saynètes sans rapport les unes avec les autres, à se demander si l'on n'a pas hésité trop longtemps avant de décider quel genre aborder avec ces personnages et ces acteurs. Ni vraie romance, ni vrai polar, ce London Boulevard finit par ne ressembler à rien du tout, à peine relevé par des acteurs bien concernés et quelques dialogues savoureux. Un bilan bien maigre vu les moyens mis côté casting.

William Monahan réalisateur de « London Boulevard » est connu pour être le scénariste oscarisé des Infiltrés mais aussi de Kingdom of Heaven, Hors de contrôle et Mensonges d’Etat. William Monaham a décidé de passer derrière la caméra pour ce film, avec un casting de choix et une bande son sympatoche ! « London Boulevard » est une adaptation d’un livre de Ken Bruen, écrivain dublinois.

Colin Farrell joue le personnage principal de Mitchel, un truand tout juste sorti de prison. Il essaie de changer sa vie. Il accepte de travailler comme garde du corps pour une actrice célèbre, Keira Knightley. Et en même temps accepte un dernier coup par amitié. Un parrain de la mafia le remarque et se met en tête de le faire bosser avec lui.

C’est quand même pas original comme scénario, un voyou qui veut se repentir …un peu mince… les clichés sont là ! Le film s’éparpille, çà passe dans tous les sens, et par tous les sentiments, du burlesque à l’amour, en passant par le thriller et la violence… et on s’y perd un peu .

Reste un film sympathique, avec un Colin Farrell convaincant, et une bande son irréprochable

film assez decousu, malgres un C. farrell omnipresent.

je crois que sans l'excellente bande son, je serais parti avant la fin du film (rare). En voilà un nanar qui se la joue dans sa construction avec un film à séquences (n'est pas tarantino qui veut). En gros on passe d'une amourette improbable à des règlements de compte ultra violents entre mafieux en passant par le malaise d'une société moderne et ses dérives. Une fin immorale mais surtout baclée. Que sont venus faire Colin Farrel et Kiera Knighley plus rachitique que jamais. Une bon zique et c'est tout...

Pas un grand film, non, mais un spectacle plus qu'attachant en particulier grâce à Colin Farrell, impeccable (je serais moins enthousiaste pour Keira Knightley, dont le personnage a du mal à exister). Et puis j'avoue, j'ai été emballée par la B.O.

Passé le très beau générique, simple et graphique, on comprend que le scénario de London Boulevard n'a aucun intérêt. En effet, cette histoire de gangster sortant de prison qui veut se ranger des voitures, croisant la vie d'une star diaphane, se contente d'accumuler les clichés. Mais heureusement le film propose d'autres occasions de ne pas s'ennuyer. London Boulevard peut se vivre comme un beau livre illustré. Cela tient d'abord à une mise en scène rapide et sèche à l'image léchée juste ce qu'il faut, presque graphique elle aussi, qui nous montre un Londres à la fois familier et secret. La BO omniprésente est ici un avantage. Très anglaise, donc très plaisante, elle crée presque à elle seule l'ambiance du film, relayée par les accents marqués des interprètes. Lesquels interprètes sont l'autre qualité du film : Colin Farrell, qui sait si bien jouer les durs avec une tête d'enfant, d'abord impassible, puis plus léger, toujours sexy, irrésistible quand il sourit ; Keira Knightley, maigrissime, très swinging london, parvenant à être émouvante malgré un rôle au summum du cliché ; David Thewlis parfait, tout comme Anna Friel, Ben Chaplin et Ray Winstone... une pleiade de comédiens britanniques qui ne peut que ravir les anglophiles. Si l'on en revient au récit, on regrette évidemment les clichés évoqués plus haut. Les 2/3 du film ne présentent vraiment aucun intérêt narratif, hormis deux scènes de confrontation entre le héros et le chef des gangsters. La dernière partie, plus ludique, presque burlesque parfois, laisse imaginer ce que le film aurait pu être avec un vrai parti pris. Lorsque le film se clôt sur un joli générique de fin, on se dit qu'on vient de passer un moment vide, un peu futile, mais pas désagréable...

London Boulevard, en essayant de renouveler le film noir britannique, cumule les emprunts thématiques : de “Vie privée” à “Bodyguard” en passant par “Les Promesses de l’ombre” on retrouve la star cernée par les paparazzis, le garde du corps qui s’amourache de sa cliente et les méchants de la pègre londonienne. Alors bien sûr les personnages n’échappent pas aux clichés, et la quête de rédemption du héros qui ne parvient pas à se libérer de son passé de délinquant diffuse un parfum de déjà vu. Reste que le suspense est bien mené malgré la lenteur du rythme, et que Colin Farrell assure une de ses meilleures prestations depuis des lustres. Quant à Keira Knightley, en actrice anorexique et dépressive, elle se tire au mieux d’un rôle que William Monahan aurait du approfondir davantage. Malgré tous ses défauts, London Boulevard possède un charme indéniable.

Un film de genre audacieux où la mise en scène sert un scénario classique avec efficacité, voilà ce qu'est "London boulevard". La musique donne son style estampillé Tarantino à cette oeuvre surprenante de violence. Un casting essentiellement britannique composé d'acteurs talentueux interprétant des personnages tantôt décalés, tantôt imprévisibles, mais toujours excellents. Je ne le regarderai pas une seconde fois, les polars et autres films de gangsters n'étant pas mes genres de prédilection, mais je dois reconnaître un certain charme à ce film

Critique complète sur mon blog au lien suivant: