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    Mirage de la vie
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    67 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2023
    Une illustration cruelle des illusions sentimentales et émotionnelles humaines à travers les parcours de quatre femmes incarnées avec force par un quatuor d'actrices impeccables qui toutes oublient l'essentiel ou se méprennent sur ce qu'elles perdent dans leurs ambitions, à l'exception de la plus pure, celle qui n'est pas estimée à sa juste valeur et n'en tient rigueur à personne, heureuse de sa propre harmonie intérieure. Bien que l'émotion se fasse discrète, le moralisme diffus ne peut que nous renvoyer à notre propre parcours de vie; bien que la honte ressentie par Sarah Jane semble heureusement dépassée, les thématiques demeurent pertinentes. Des mirages parfois fascinants de la vie...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2022
    Qualité d’écriture, mise en scène très maîtrisée, images aux couleurs chatoyantes… Tout le métier et tout le style de Douglas Sirk sont au service de cette histoire qui fait la part belle aux personnages féminins et où s’exacerbent les sentiments autour de thématiques telles que l’arrivisme, la relation mère/fille, le racisme (dont le traitement est assez paradoxal, l’amitié interraciale au cœur du film demeurant très « hiérarchisée »)… Les sentiments ne sont pas toujours glorieux (égoïsme, reniement…), exprimés par des personnages pas toujours sympathiques, voire un peu têtes à claques, mais qui trouvent une épaisseur à mesure que le temps passe. C’est autour du personnage d’Annie Johnson, sainte sacrifiée et délaissée, que l’étau émotionnel va se resserrer, jusqu’à une séquence finale savamment orchestrée au son d’un gospel entonné par Mahalia Jackson. Très « tire-larmes » mais grandiose.
    marklahore
    marklahore

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Que. ce film a mal vieilli ! Sur des sujets de société particulièrement aigus, l'ostracisme subi par la communauté afro ou la subordination des femmes aux US, Douglas Sirk enveloppe les situations et les personnages dans un humanisme sirupeux. Le film enchaîne les clichés édifiants et timorés qui ne servent pas la générosité du propos : l'amitié entre la femme blanche et la femme noire, à condition que cette dernière reste dans un emploi servile, la réussite d'une comédienne à force de volonté et d'indépendance, les jalousies juvéniles de leurs filles : tout sent le psychosocial en carton pâte. N'est pas Tenessee William qui veut. Quand à Lana Turner qui est censé nous faire rêver par sa sensibilité, son talent et son courage, je la trouve simplement très vulgaire, empâtée, empêtrée dans des vêtements de star d'un ridicule achevé. On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. Il semble que cette maxime s'applique aussi au cinéma. Le succès de ce film encore aujourd'hui reste encore un mystère pour moi.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Que dire sinon que je défie quiconque de ne pas être ému par Mirage de la vie et que vous ne vous lasserez jamais de le regarder encore et encore. Il n'y a pas de performance particulière car elles sont toutes fantastiques. Si vous appréciez Lana Turner ici elle se surpasse. Le film nous fait prendre conscience du sentiment que nous pouvons tous avoir mais que nous ne devrions pas avoir à savoir que nous ne devrions jamais renier ceux que nous aimons en particulier notre mère et nous réalisons que l'amour d'une mère est vraiment inconditionnel. Installez-vous confortablement avec une boîte de chocolats un verre de vin et une boîte de mouchoirs (vous en aurez besoin) et profitez-en. C'est l'un de mes meilleurs films de tous les temps sur ce sujet. C'est vraiment le plus beau film mère et fille et il vous rapprochera certainement de votre propre mère...
    David R.
    David R.

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2020
    Somptueux mélo à la sauce hollywoodienne (mais attention, D Sirk est européen ! ) ainsi que bouleversant portrait des Usa à la fin des années 50 : l'arrivisme à tout prix, le racisme, le conflit générationnel, tout y est. Dommage que l'interprète principale, Lana Turner, ne soit pas à l'hauteur de la situation, ce qui ne devrait étonner personne. Par contre, les rôles secondaires sont remarquablement bien joués, notamment Juanita Moore et Susan Kohner, candidates les deux à l'Oscar pour le meilleur deuxième rôle. La deuxième partie du film est sans autre la meilleure, final d'apothéose. A voir
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2020
    Mirage de la vie est un film très beau de Douglas Sirk (remake d'Images de la vie de John Stahl sorti vingt ans plus tôt). Malheureusement, beaucoup de longueurs m'ont fait me détacher du long-métrage.
    Les acteurs sont globalement bon. Lara Turner et John Gavin sont bien, et Juanita Moore est particulièrement touchante dans ce film. Et même les enfants acteurs ne se débrouillent pas si mal.
    Malheureusement, j'ai trouvé le film assez long (alors qu'il ne dure que deux petites heures pour raconter une histoire qui se déroule sur plus de dix ans). L'intrigue avance un peu trop lentement et toutes les péripéties ne sont pas forcément palpitantes (j'ai dans l'idée qu'il y avait de quoi écrémer). C'est dommage car le propos est plutôt fort et assez marquant (notamment à l'encontre du racisme, ce qui, dans le Hollywood des années 50, n'était pas forcément un discours très présent dans les productions). Je me suis tout de même un peu ennuyé devant le visionnage de ce film, malgré de très belles images.
    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2020
    Chef d'oeuvre du cinéma hollywoodien, on est ici dans un film avec beaucoup de profondeur chez les personnages. Le scénario est parfait, on a tout dans le titre qui expose ce qui caractérise notre monde et notre vie en passant à côté de l'essentiel qu'est l'Amour de nos proches. Douglas Sirk met en lumière la difficulté de chacun de ces personnages à vivre dans cette vie avec des difficultés qui sont dissimulés pour le bien commun. Sarah Jane interprétée par Susan Kohner reflète tout un mal être criant, elle incarne très bien le titre de cette œuvre. Le film met en avant la difficulté qu'à Sarah Jane à admettre son identité, et crée une ambiguïté tout au long du film sur sa place qu'elle souhaite occupe et la place qu'elle occupe réellement. Sa mère Annie Johnson qui a été jouée par Juanita Moore amène beaucoup d'Amour dans le film et toute le Bien que souhaite une mère envers sa fille. Ce personnage est le trait d'union entre les deux filles Sarah Jane et Susie et Lora interprétée par Lana Turner qui vit une ascension sociale grandiose mais qui ne perçoit pas une réalité que subit ses proches. Le film est beau et pleins de beaux sentiments, il fait du bien et je le recommande pour sa réalisation, pour son scénario et pour les émotions qu'ils procurent. A voir absolument.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2020
    Une oeuvre triste réalisé par le prince du mélodrame de l'age d'or d'Hollywood Douglas Sirk en 1959 !! "Mirage de la vie" traite un sujet d'actualité à l'époque ayant pour thème "Peux on s'accepter d'ètre noir ?" ou dans une période aux Etats-Unis le racisme faisait fureur là-bas. Avec ce long métrage, on suit la rencontre auquel va naitre une amitié très forte entre une femme blanche ,ayant une fille , aspirant a devenir comédienne (elle y arrivera) et une femme noir qui va devenir sa servante ayant elle aussi une fille. C'est cette dernière qui posera problème car elle est sang mélé de couleur blanche et passera toute sa vie a mentir que sa mère est noire pour s'accepter dans la société, ses amis, cherchant a fuir ses origines. Douglas Sirk réussit a nous émouvoir avec ce film poignant à la mise en scène soignée et élégante, par la force du scénario avec des personnages touchants attachants joué par un casting de haute volée avec Lana Turner et John Gavin en tète d'affiche. Si vous voulez sortir votre mouchoir pour pleurer, ce long métrage est fait pour vous.
    Luc D.
    Luc D.

    5 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2020
    Sur une plage, un peu par hasard, Lora rencontre Annie. Lora est une jeune mère qui cherche à devenir actrice et Annie, également mère célibataire, cherche un foyer pour elle et sa fille. Détail qui a son importance, Annie est noire et sa fille est métisse. A partir de ce moment, les quatre femmes vont vivre ensemble et surmonter différentes épreuves.
    Le film est une séquence de tranches de vie des quatre protagonistes. On se rend compte seulement vers les deux-tiers du film que celui-ci est plus militant qu’il en a l’air. En effet, chaque femme doit lutter contre une injustice différente spoiler: : Lora doit lutter contre le machisme ambiant pour se faire une place en tant qu’actrice ; Annie doit lutter contre le rejet des autres à cause de sa couleur de peau (y compris par sa fille) ; Susie, la fille de Lora doit grandir avec une mère absente ; Sarah-Jane, la fille d’Annie veut se faire une place dans la société sans subir le rejet que vit sa mère, trop envahissante à son goût
    . Le film a des nobles idées, mais celles-ci ne sont pas toujours très claires.
    En effet, l’actrice qui interprète Sarah-Jane adulte a des origines latinos… mais pas noires. La filiation de son personnage avec Annie est donc impossible à prendre au sérieux, l’actrice n’ayant pas le physique pour faire croire cela. D’autre part, Annie se met systématiquement en retrait par rapport à Lora spoiler: : elle n’est pas officiellement sa domestique, mais durant tout le film, elle appelle celle-ci « Madame Lora » (ce film milite pour l’égalité !)
    . Féminisme oblige, les personnages masculins sont quasi-transparents. Les relations entre les personnages, spécifiquement les relations amoureuses, sont inconsistantes spoiler: : deux personnages peuvent se quitter en très mauvais termes, puis se retrouver sans explication ; d’autres interactions virent parfois au surjeu à la limite du grotesque
    . Et certains personnages sont si énervants ! Susie, en particulier, qui n’arrête pas de parler.
    Mais il serait injuste de nier une certaine bonne volonté à parler de certains sujets qui fâchent dans l’Amérique des années 50. Le film fait des efforts parfois discrets, parfois maladroits, pour les exposer. Et puis, visuellement, le film est véritablement éblouissant et très coloré.
    Caricatural, mais bien intentionné.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2020
    Le film est adapté du (8e) roman éponyme (1933) de Fanny HURST (1889-1968) et dont il existe aussi une première version cinématographique (1934) de John Stahl (1886-1950). Le générique défile au son de la chanson éponyme, interprétée par Earl GRANT (1931-1970) dont le style fait penser à celui de Nat King Cole (1919-1965). Le film, qui se déroule à New-York, entre 1947 et 1958, est centré sur 5 personnages : Lora Meredith (Lana TURNER), comédienne, veuve (d’un metteur en scène de théâtre), élevant seule sa fille Susie, Annie Johnson (Juanita MOORE, afro-américaine baptiste, qui élève, seule aussi, sa fille, Sarah Jane, métisse et qui n’accepte pas la couleur de peau de sa mère et Steve Archer, photographe (John GAVIN, son 2e film avec Sirk). Un superbe mélodrame, toujours aussi émouvant plus de 30 ans après l’avoir vu à la télévision. Le scénario bien construit permet d’aborder plusieurs thèmes : la difficulté d’être parent, surtout quand le père manque ( spoiler: absences répétées de Lora, poussant sa fille vers Annie, gouvernante et mère de substitution, rejet par Sarah Jane de son ascendance noire, même si elle est métisse au teint clair
    ), l’ambition (de Lora, prête à tout pour réussir au cinéma et au théâtre et film miroir de la vie privée de Lana Turner, 7 fois mariée, sans compter ses nombreuses liaisons dans le monde du cinéma), le refus d’être soi (Sarah Jane), le racisme qui ne dit pas son nom ( spoiler: Annie priée de quitter les lieux fréquentés par des Blancs, licenciement de Sarah Jane dès connaissance de ses origines afro-américaines
    ) et finalement l’insatisfaction des personnages, aliénés par une vie rêvée mais qu’ils ne vivent pas vraiment, demeurant des personnages seuls et malheureux ( spoiler: Steve Archer, amoureux depuis le début de Lora, reste célibataire et ne réussit pas à l’épouser, tout en restant aveugle à l’amour que lui porte Susie, Annie, souffrant du rejet de sa fille, égoïste et cruelle, mais maladroite en créant des situations renforçant ce rejet
    ). Très belle scène finale spoiler: des obsèques d’Annie, selon son testament : corbillard tiré par 4 chevaux blancs et gospel, « Trouble of the world », chanté par Mahalia JACKSON (1911-1972)
    . Sans oublier la superbe photographie de Russel METTY [qui a collaboré à 10 films de Sirk mais aussi avec d’autres grands réalisateurs comme Howard Hawks, Orson Welles, John Huston, Stanley Kubrick (oscar pour « Spartacus » (1960)], tant pour les extérieurs que les intérieurs, travail précurseur de celui de Pedro Almodóvar, grand créateur lui aussi de mélodrames.
    jean-marie r
    jean-marie r

    2 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Magnifique ! Chapeau bas ! Le plus beau film antiraciste que j'aie jamais vu. Dire que ce film été fait en 1959, à une époque où l'apartheid aux USA était omniprésent. Quel culot, quelle ouverture d'esprit ! J'ai pleuré comme une fontaine. Douglas Sirk est un dieu !
    zorro50
    zorro50

    109 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2019
    Ce film qui date un peu de nos jours, traite avec talent et subtilité des problèmes raciaux aux USA dans les années 60, ainsi que des difficultés pour des mères d'élever seules leurs filles surtout lorsqu'elles deviennent adolescentes. Je me souviens de l'avoir vu pour la première fois alors que je n'avais pas encore 10 ans et que j'ai beaucoup pleuré, en fait tous les spectateurs pleuraient abondamment en sortant du cinéma. Depuis, j'ai revu ce film une dizaine de fois et à chaque fois la magie opère. Lana Turner, éblouissante, domine un casting extraordinaire et procure au film toute sa force, bien épaulée par Juanita Moore, Susan Kohner, Sandra Dee et John Gavin.
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    14 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Un classique d'une grande humanité comme Douglas Sirk sait si bien les faire. Le scénario, les images et les acteurs sont superbes. A voir !!!!
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2018
    Attention, cette critique révèle des éléments essentiels de l'intrigue !
    Deux mères de famille élevant chacune seule leur enfant se rencontrent et décident de vivre ensemble : si une idée n'a jamais fait un film, elle peut grandement contribuer à sa réussite. À partir de ce quatuor, Douglas Sirk va à la fois établir plusieurs combinaisons entre les personnages et explorer individuellement chacun d'entre eux dans un ensemble divisé en deux parties, séparées par une ellipse de dix années. La première partie du film tourne principalement autour de Lora Meredith, dont l'aspiration à devenir actrice finit par se concrétiser, mais au détriment de l'amour que lui porte le photographe Steve et surtout de l'éducation de sa fille Susie. L'ambivalence autour de Lora, entre l'accomplissement d'un rêve (la réussite professionnelle et la gloire médiatique) et son revers (délaisser ses proches), vaut pour chaque personnage, tiraillé entre la dévotion et l'amour-propre. Cette déchirure est au centre de la relation entre Annie et Sarah Jane, différenciées par leur couleur de peau et son acceptation, un mal-être qui donne lieu à des scènes d'une violence inouïe comme lorsque Sarah Jane, honteuse, fuit sa mère devant ses camarades de classe ou lorsqu'elle sert un invité en prenant un accent insultant pour Annie et sa condition de domestique. L'inadéquation entre les deux femmes est totale quand Annie poursuit Sarah Jane, désormais majeure, après qu'elle a quitté le foyer pour danser dans des cabarets en cachant la couleur de peau de sa mère. On peut ainsi voir l'obstination d'Annie comme la preuve de son amour inconditionnel mais aussi comme l'incompréhension d'une honte pourtant légitime au regard du contexte social. Alors que le conflit entre cette mère et sa fille semble irrémédiable, une acceptation est finalement possible dans une scène absolument déchirante – la plus belle du film – où Annie se fait passer pour la servante de Sarah Jane; quant aux larmes qui se joignent à leur étreinte, elles précèdent une séparation quasi définitive, avant des retrouvailles mortifères lors d'une conclusion grandiose et élégiaque. Film flamboyant, d'une densité narrative impressionnante, "Mirage de la vie" nous touche intensément par sa compréhension intime de la frontière entre l'amour et la haine à travers le nécessaire passage de la protection à l'indépendance. Un chef-d'oeuvre absolu, l'un des plus beaux films du monde !
    mohamed s.
    mohamed s.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Un film boulverson et inoubliable avec des acteurs magnifique sans oublie la mise en scène de douglas Dirk et les début de sandra des
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