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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 juillet 2010
Au vu des critiques, j'étais parti pour voir un nanar à déguster comme tel... et j'ai vu un belle ballade aventuresque. Certes, le scénario ne brille pas par sa vraisemblance et certains personnages sont ouvertement abusés (Olga Kurylenko, idée géniale pour son role). Mais Neil Marshall a beaucoup plus de talent que les réalisateurs habituels de ce genre de films (récemment, me viennent en tete King Arthur, Solomon Kane, voir Prince of Persia), et il se joue de ce scénario pour mettre en scène une traque quasi féérique dans les brumes et le jour blanc enneigé des Highlands écossais, transcendés par une photographie qui ne laissera pas indifférente mais qui à mon sens exploite à fond la beauté originale de cet environnement désolé. Cadrages souvent très bien pensés et montage efficace donnent du rythme à l’ensemble. Après un beau ratage (Doomsday), Marshall montre que The Descent n’était pas un accident et on ne peut qu’ésperer qu’on mettra entre ses mains un projet un peu plus ambitieux.
Une bonne dose d'hémoglobine, de l'humour et un film qui ne se prends pas au sérieux flirtant avec le nanar. Centurion plairas sûrement aux amateurs de péplums et de films d'horreur.
Neil Marshall a visiblement voulu faire une série B bourrine au royaume des romains et des barbares. Le début fonctionne très bien, l'univers historico-BD est posé. Le film se gâte sur la fin (accélérée), dommage. Les fans de The Descent retrouveront le style du réalisateur mêlant réalisme et fantastique, mais on reste loin du bijou qu'était ce dernier...
Ce film est un navet réussi : tout les clichés sont là ! La blonde hyper maquillée qui vit dans la forêt prête à accueillir les gentils héros, les méchants brutaux assoifés de sang et l'exaltation des beaux sentiments (amitié virile, happy end, etc.). A cela s'ajoute que les scènes hyper violentes et gores sont légion. Finalement, il reste quelques beaux paysages et beaucoup d'action. A éviter (sauf s'y on a une carte ugc illimité).
Totalement nulle, le scénario pêne a nous captiver, le casting et les dialogues tires des films de série b bref j'ai mis 3 jours pour terminer le film car impossible de rester attentif. C est le film le plus nulle que j'ai jamais vu et quand il compare le film a 300 dans la bande annonce c est tout simplement aberrant !
Neil Marshal aime l'écosse et le montre à chaque film. On se demande si le parallélisme avec Doomsday est volontaire tant le principe même du film est identique: une équipe de guerriers va de l'autre côté du Mur pour sauver un homme et se retrouve face à des barbares... Ici on perd le côté Punk foutraque mais sympa du précédent pour retrouver des Pictes peinturlurés. Marshal a le mérite de sa violence assumée et de ses beaux paysages. Mais l'impression d'avoir vu cela 100 fois reste tenace. Un peu comme un John Carpenter british chez qui il faut également trier entre l'inventivité et l'absence de compromis, et le bricolage parfois amateur. ET on préfère 1000 fois Michael Fassbender dans son rôle de soldat polyglotte chez Tarantino que dans celui de centurion amoureux.
Un bon film, sans effets spéciaux, sans histoire à rallonge. Un film qui va droit au but, de l'action, des combats, et une fin tragique. Je regrette de ne pas etre allé le voir au cinéma... Meme si tres peu de cinémas l'ont passé...
Un péplum violent et sanglant donnant sa version de la disparition restée mystérieuse de la 9ème Légion Romaine derrière les lignes ennemies Pictes dans la Grande-Bretagne du IIème siècle après J-C. Une histoire plutôt simple mais épique et pleine d'action. Les deux acteurs principaux sont des habitués puisqu'ils ont déjà joué des spartiates dans 300. On note la présence de Paul Freeman en gouverneur manipulateur, une composition qu'il affectionne puisqu'il était Belloq dans Les Aventuriers de L'Arche Perdue Un péplum 100% british bien plein d’action et bien sanglant avec l’excellent acteur germano-irlandais Michael Fassbender (X-Men First Class & Days of Future Past, Inglorious Bastards), en centurion romain traqué par la très belle franco-ukrainienne Olga Kurylenko (Oblivion, Quantum of Solace), en guerrière picte. Du pur divertissement filmé dans de magnifiques paysages écossais et inspiré de la disparition en Britannia de la 9ème Légion Romaine.
Malgré ses nombreux défauts, dont cette voix-off excessive, le nouveau Neil Marshall se laisse voir avec un certain plaisir (coupable). Il n'a pas fait pire que Doomsday, c'est déjà pas mal du tout.
La France, pays de snob cinéphile, je ne comprends pas la froideur avec la quelle ce film à été accueilli dans notre pays, sortie technique durant l’été, boudé par le public. Personnellement j’ai pris un pied énorme à cette aventure épique où la légion romaine se prend une rouste par les tribus barbares du nord de l’angleterre. Le récit est dense sans temps mort, sans manichéisme. Marshall enchaîne batailles sanglantes et chasse à l’homme, on y croise guerrière vengeresse, soldats romains, barbares et sorcière à travers de magnifiques paysages. Du cinéma honnête et généreux, sans cynisme et prétention. Peut être le meilleur Neil Marshall.