Avis sur Au-delà des cimes

Comme d'habitude Clint Eastwood sait trouver la recette pour faire d'un sujet banal une réussite ... On a beau chercher ce qui fait de ce film un très bon film, on ne trouve pas. Effectivement tout se fait dans la finesse, les situations qui prêtent à s'emouvoir ne nous arrachent pas de sanglot, les situations qui prêtent à sourire ne nous entraînent pas vers la rigolade. On devine la fin mais le suspens est là, car on ne peut pas deviner de quelle manière l'intrigue va nous y faire arriver. C'est ce qui nous tient en haleine et ne nous laisse pas un moment de répit ... Seul bémol, le leitmotiv musical un peu trop pesant à mon gôut, mais la présence de quelques airs d'opéras italiens très bien choisis compense cette monotonie musicale ...
A voir absolument!!!

Un très beau documentaire sur cette grimpeuse exceptionnelle. Les images sont splendides et rendent bien compte de la majestuosité de ces sommets mythiques des Alpes. Un grand bravo aux équipes de tournage qui ont réussi à capturer ces images dans des conditions extrêmes. Le documentaire se démarque également des biopics classiques en ne rentrant pas dans un démarche de retranscription chronologique de la vie de Catherine. Le film est beaucoup plus axé sur la motivation et les pensées de Catherine. Le résultat est une démystification du personnage et une impression de mieux connaître Catherine en tant qu'humain.

Le problème n'est pas de tomber mais d'avoir le courage de repartir. Catherine Destivelle ça vous dit rien ? alors faite un arrêt sur cette femme hors-norme. Ce documentaire nous en dit un peu plus sur cette grimpeuse et alpiniste française dont tout grimpeur en sont amoureux. C'est époustouflant de réalisme, simplement parce que le décor naturel parle et nous saute dans les yeux. C'est inouï, cette femme aux mains de fer qui seule, ou avec son amie, sa sœur ou bien encore ses compagnons sont capable de parler, de manger, de sourire au-delà des 3 000 mètres. Cette femme qui se brisa la colonne vertébral ainsi que le bassin. Elle s'en sort puis ré-attaque l'ascension puis devient championne du monde. Non mais comment ne pas être pantois de ça. Bernard Giraudeau à la narration. Bref, vous allez voir le massif du Mont Blanc encore sous un autre angle. Le tout sans trucages, forcément.

Pour les vacances, je préfères une mer de couleur bleu turquoise et faire des randonnés parmi une végétation luxurieuses et très verte. Le sport de montagne n’est pas mon dada.
Ce film que j’ai acheté en blu-ray pour profiter une belle image et un bon son ne m’a pas déçu du tout.
Bien sûr, le film n’est pas ronron documentaire. On prend autant de plaisir de voir ce film qu’un bon film dramatique. Les bonus du film sont aussi intéressants que le film.
Images époustouflantes, rarement on n’aura vu des montagnes si près. Merci Remy Tezier, merci Catherine Destivelle d’avoir pris la peine de faire ce film.

Enfin! Enfin un documentaire traitant de l'alpinisme, magnifique qui plus est... Les images sont somptueuses, vertigineuses, et ne donnent envie que d'une chose : prendre des vacances! Là où le film est également très réussi, c'est qu'il parvient à employer un ton qui conviendra autant aux passionnés qu'aux néophytes... Ni trop pédagogique, ni trop technique. Découpé en trois temps, trois ascensions majeures du massif du Mont Blanc, le naturel des personnages reste de mise, avec en prime une petite dose d'humour. Et surtout, bonne nouvelle, pas de mise en scène théâtrale. C'est aussi une chance que ce doc raconte l'histoire et la passion d'une femme assez extraordinaire : Catherine Destivelle. Ces commentaires sont d'une grande sincérité et elle resplendit à l'écran. Vraiment à ne pas rater, d’autant plus pour les amoureux de la montagne ! Bien triste que la sortie "nationale" se résume en tout et pour tout à une salle en dehors de la région Rhône Alpes. Bien triste également que les magazines cinéma aient complètement fait l'impasse sur ce film...

Super documentaire sur cette passionne d'escalade.... très impressionnant...

Après une heureuse première carrière en Région Rhône Alpes, Au-delà des cimes vient déposer sa fabuleuse poussière d'images sur les écrans parisiens ; les Champs Elysées étaient bien paisibles ce soir là, sans bus qui remonte l'avenue, à fendre une foule en délire qui acclame habituellement des footballeurs. Difficile d'innover en matière de film de haute montagne, et pourtant, Remy Tézier a relevé le défi, discrètement, mais avec la même force, détermination et la même humilité tranquille que son héroïne. Très finement écrit et construit, on suit Catherine Destivelle dans ses ascensions, trois parcours qui contournent habilement les procédés habituels du documentaire. On l'entend lors de conversations intimes littéralement captées suspendues au dessus du vide, avec ses compagnons de cordées, superbes moments de partage, d'amitiés solides et franches, de drôlerie (l'irrésistible duo Gaby/Lothar lors pourtant de l'ascension périlleuse de l'aiguille verte). Utilisation ponctuelle formelle très intéressante, subtile et intelligente des images d'archives. Trois trajets qui vont du bas vers le haut, éternel recommencement, dans le même sens apparemment et pourtant abordés différemment, comme trois faces, trois voies d'accès, comme autant de lignes de risque, admirablement rendues. Que peut valoir le moindre effet spécial hollywoodien face à l'à pic des parois des Drus, les crêtes verticales et acérés comme des lames de rasoir du Grand Capucin, et le moment où Catherine et sa sœur Claire se tiennent debout sur la pointe de l'aiguille du Grépon ? Réussite filmique et technique, ce film aura un beau destin. Bravo !!

Pour ceux qui ont pratiqué l'escalade dans les années 80 et 90 Catherine Destivelle est un mythe. C'est une gagnante de concours d'escalade qui est ensuite passée à la vitesse supérieure et à des ascensions de montagne incroyablement dures culminant dans des ascensions en solo de l'Eiger du Dru et d'autres pics. Son visage est resté familier mais s'est lentement effacé des magazines d'escalade ces dernières années et ce film est une invitation à grimper avec elle. C'est un documentaire mais il n'entre pas dans la catégorie des documentaires sur les sports extrêmes. Elle emmène simplement 4 personnes 2 anciens qui l'ont encadrée lorsqu'elle était une adolescente un enfant à qui elle a enseigné l'escalade et qui est devenu moniteur d'escalade et une de ses sœurs pour faire quelques escalades. Les escalades elles-mêmes sont des classiques parmi les classiques de Chamonix plus 2 escalades de roche et une de glace. Et c'est là que réside tout le charme du film sa beauté est sans prétention. Il montre les montagnes dans toute leur gloire et aussi des gens heureux qui les escaladent. Les dialogues sont souvent naïfs mais ils font rire le public. Les images sont stupéfiantes mieux que ça je n'ai aucune idée de la façon dont elles ont été filmées. Certaines scènes sont filmées à quelques mètres des grimpeurs et on les entend pourtant parfaitement parler entre eux mais qui s'éloignent ensuite pour vous montrer l'exposition. Il ne s'agit pas d'une biographie bien qu'ils montrent quelques images d'ascensions passées c'est juste une invitation à la montagne fait par une femme extraordinaire...

Lors de l'escalade du Grand Capucin, ou celle l'aiguille du Grépon ou enfin celle de la Verte, on suit Catherine Destivelle qui nous parle d'elle, de ceux qui lui ont donné sa passion, et son assurance en elle même. Un parcours avec ceux qu'elle aime, qu'on regarde sur des paroies époustouflantes et vertigineuses. Un documentaire qui fait aimer la montagne lorsqu'elle est approchée de cette manière.

Un film féerique qui nous entraine dans la cordée de Catherine Destivelle sur des parois de granit vertigineuses. Les images sont somptueuses, on embrasse d'un même regard les grimpeurs, la paroi et le massif du Mont Blanc qui l'entoure. On admire l'agilité et la grâce de Destivelle dans son élément naturel, on se sent apaisés par son calme, son humilité, et on apprécie la profonde amitié entre elle et ses compagnons de cordée. En bref, ce très beau film donne des frissons de bonheur (et de vertige !)

Mouais 1 seule étoile pour quelques passage émouvant, le reste je n'ai pas aimé c'est trop amateur

Et pourquoi pas du foot au cinema ? Et puis l'escalade sans autre scénario c'est vite embètant à regarder.

4*++ : un sublime documentaire avec des images à couper le souffle, à donner le vertige, à vous donner envie d'escalader des montagnes malgré les difficultés! Le blanc de la neige, le bleu du ciel, l'ocre de la pierre que l'on a envie de toucher pour voir si elle est chaude! Ce documentaire nous permet de partager la passion de la montagne de Catherine Destivelle. Mais aussi et surtout l'apprentissage et la transmission du savoir illustrés à travers 3 expéditions avec Pauline (une de ses anciennes élèves qui enseigne elle-même aujourd'hui l'escalade), Claire (sa plus jeune soeur), Lothar et Gaby (2 septuagénaires qui lui ont appris la montagne). Dans cette dernière escalade avec Gaby et Lothar, j'avais l'impression de relire certaines pages de Premier de cordée de Roger Frison-Roche. La voix de Bernard Giraudeau colle parfaitement aux images avec un léger écho comme si elle était renvoyée par les parois rocheuses. Merci au Vieux Campeur et aux quelques salles parisiennes qui nous permettent de voir ce documentaire primé à l'étranger!

Magnifique ! Un très beau film. Impressionnant. Un privilège d'être là-haut, avec eux. Et Catherine Destivelle est sympathique. Un seul bémol : la gravité ampoulée du comédien (Bernard Giraudeau).

Pour qui aime la montagne, pour qui l'a approchée ou éprouve à son égard des craintes, ce film est symbole de partage(s). Pour ce qui nous concerne, la grimpe, c'est pas vraiment (ou plutôt pas du tout) notre truc, vertige garanti et tétanisation immédiate. Et pourtant, ou plutôt et justement... Parce qu'il n'est pas question ici d'exploits, de dépassement(s) de soi à tout crin, mais d'amour d'un milieu, des êtres chers au coeur, nous avons ressenti ce moment de cinéma comme une belle aventure humaine que Catherine Destivelle a su nous faire aimer et ressentir par-delà les cimes.