Rapprochements
Xavier de Lauzanne, le réalisateur de D'une seule voix, explique que ld documentaire a été l'occasion de rapprochements entre musiciens israéliens et palestiniens : "Au milieu de beaucoup de difficultés, j'ai été témoin de nombreux rapprochements, nuancés pour certains, édifiants pour d'autres. Libres et francs, les musiciens m'ont donné l'occasion de vivre une expérience bouleversante dont j'espère, par ce film, transmettre l'essentiel. Les spectateurs seront certainement surpris et émus de voir qu'un projet "proactif" comme celui de Jean-Yves Labat de Rossi permette de vraies rencontres, même en contrechamp d'une actualité régulièrement terrifiante. Je souhaite que ce film résonne comme un encouragement dans un paysage plutôt sombre".
Un film musical, mais pas seulement...
Pour Xavier de Lauzanne, dire que D'une seule voix est un film musical "est un peu réducteur. Le film parle des fondamentaux que sont le dépassement des idées préconçues, de la haine gratuite, de l'ignorance. Il raconte les débuts d'une formidable aventure humaine qui se poursuit aujourd'hui. La musique est ici plus qu'un divertissement. Elle est montrée dans son aspect le plus subtil et le plus riche. Comme je vous l'ai dit, je me suis intéressé à cette tournée car elle avait, à mes yeux, une portée politique. Je l'ai filmée comme tel. Dans les médias, ceux qui l'ont traitée uniquement comme un évènement musical ont omis son sens profond."
Couvert de récompenses
D'une seule voix a reçu de nombreuses récompenses lors de ses passages en festivals : Meilleur documentaire au Festival International de Palm Beach, Platinium Award au Festival International de Houston, Grand Prix au Festival du film d'éducation d'Evreux, Prix Arts et culture au Scoop Festival International et du Journalisme d'Angers. Le documentaire a par ailleurs clôturé le Festival International des Droits de l'Homme de Paris.