Ce film est bien loin d'être une réussite, Joel Schumacher nous pond une nouvelle fois un film d'une platitude extrème, sur un sujet qui, pourtant, a tellement de potentiel : la drogue dans les milieux aisés, de quoi écrire un bouquin. Eh bah figurez vous que ce film est justement tiré d'un livre. J'espère pour Nick McDonnel que son livre n'est pas aussi mauvais que le film qui lui succèda ! Bref, pour revenir au film, à peu près tout est mauvais. Parlons d'abord du scénario, ou de ce qui devrait en être un, car il n'y en a pas. Le film suit son cours sans qu'on sache vraiment où il va pour finir par une fin répugnante tentant d'aller sur le chemin de la moralisation en disant au spectateur "vous voyez, la drogue c'est mal". Non mais d'accord, déjà cette fin est vue et revue dans les 3/4 des films hollywoodiens et en plus de ça, il y avait une bien meilleure exploitation à faire avec cette fin. Passons ensuite les clichés infâmes sur des pétasses en jupe courte qui se tapent tout ce qu'elle veulent et le black écervelé qui ne sait que vendre de la drogue, nous allons parler des acteurs. Mention spéciale à 50 centimes, on savait que c'était un acteur pourri mais là on en a la confirmation parfaite, Chace Crawford que je ne conaissais pas est absolument inexpressif. La seule qui sort un peu du lot est la ravissante Emma Roberts (qu'on verra apparaitre plus tard dans Scream 4) qui démontre ici tout son potentiel. Enfin, je ne pouvais m'empêcher de parler du pire selon moi, la voix off ! Déjà que le rythme est très lent, il en devient soporifique avec cette voix qui en plus de ça nous sort des phrases dignes de Christine Bravo, voici un exemple particulièrement croustillant : "White Mike aime les toits, il aimerait pouvoir sauter de toit en toit, mais il sait qu'il ne pourra jamais le faire". C'est juste grand ! Et dire que c'est Kiefer Sutherland (24h chrono, Mirrors...) qui interprète la voix off *soupir*. En conclusion, deux mots me viennent à l'esprit : daube infâme !