Avis sur Negative Happy Chainsaw Edge

Excellent film, il est sur que pour ceux qui s'attendent à une film d'horreur vont être très déçu, le mec à la tronçonneuse est un prétexte pour faire naitre une histoire d'amour mais super drôle j'ai vraiment passer un excellent moment.

C'est ni un film d'horreur, ni d'épouvante. Il y à légèrement de l'humour mais Negative Happy Chainsaw Edge tire beaucoup plus sur une histoire de romance, une romance entre deux jeunes qui se rencontrent. Une chose peut bousculer mais c'est sur le plan de la réalisation, à chaque fois que cette fille va pour combattre l'homme à la tronçonneuse, cela dure quelques secondes et le réalisateur coupe. Je vous rassure c'est fait exprès, au fur et à mesure que le film avance les combats sont plus longs. Musique sympathique, je vous souligne aussi que la fin offre des passages un peu poussif. Le héros est un cancre à l'école, il se retrouve souvent en situation de questionnement en se disant par exemple pourquoi passer son temps à étudier en pensant qu'un jour tout s'arrêtera, la vie, la nature tout à jamais. Il va donc trouver tout son but avec une fille mystérieuse.

Lol ! Epouvante horreur. Ils me font rigoler. Le moment où on doit avoir peur, c'est quand l'héroïne mange tellement vite qu'on croit qu'elle va s'étouffer. Hé, les gars, il faut sortir. C'est pas parce qu'il y a Chainsaw dans le titre d'un film que ça va finir en triperie sauce Tobe Hooper (très bonne, cette sauce d'ailleurs). Question histoire, bien qu'il y ait un peu plus de poésie et de tact que dans les films de fous japonais de d'habitude, je me suis quand même ennuyé, me moquant un peu de cette histoire d'amour qu'on devine tout de suite inévitable. Là où le film se montre généreux, c'est dans ses combats biens chorégraphiés et impressionnants, qui rythment le récit dans le désordre, mais qui feront toute la saveur du film. Loin du grotesque décalé de Leatherface, le boogeyman à la tronçonneuse est ici réellement impressionnant, jamais ridicule, et parfaitement crédible comme montagne de muscles. Si l'aspect poésie de pacotille déçoit, l'action est là, l'esthétisme aussi lors des affrontements, qui rentrent immédiatement dans le top 10 de la catégorie des combats les mieux filmés de l'histoire du cinéma. Sympathique.

Acheté compulsivement car la jaquette était fort attirante (un gars avec une tronçonneuse en guise de main sur fond de pleine lune et avec un titre détonnant, yak!). Mais il faut bien dire que le résultat final est fort décevant. "Une love story sur fond de tronçonneuse" qu'ils disent les petits gars du marketing. Si la love story est bien présente, avec tous les bons gros clichés qui vont avec, la tronçonneuse, elle - je veux dire celle qui tranche et qui fait bien mal - se fait bien timide. Vous l'aurez compris, rien de gore ne vient entacher la pelloche. Les quelques scènes de fight (tant attendues) sont assez inégalement chorégraphiées (on appréciera quand même le combat à la piscine) et surtout ne semblent pas intéressées plus que ça le réal qui se contente de les torcher en un temps record, sans grande innovation et sans grande maitrise, quand elles ne sont pas clairement et simplement ellipsées. Vraiment frustrant comme procédé. Et comble du comble, il manque à tout cela un vrai bon scénario. Dommage.

Bouzi Bouzouf aime moyennement « Negative happy chainsaw edge » de Takuji Kitamura. Bouzi estime s'être fait quelque peu avoir avec ce film. Le mot « chainsaw » présent dans le titre – tronçonneuse en français, soit un objet que Bouzi Bouzouf adore car il permet de démembrer facilement, horriblement, et bruyamment des êtres humains – associé à l'affiche du DVD qui montre une silhouette menaçante faisant évidemment penser au fabuleux Leatherface, l'abatteur de bétail super beau gosse de l'immense « Massacre à la tronçonneuse » de Tobe Hooper (quand ce gentleman veut pendre quelqu'un à un croc de boucher, il ne s'agit pas d'une simple menace lancée en l'air ; il le fait vraiment, lui) ; ce mot et cette affiche, donc, avaient amené Bouzi Bouzouf à imaginer que ce « Negative happy chainsaw edge » serait un équivalent nippon de « Massacre à la tronçonneuse » avec en vedette des meufs qui hurlent avant de se faire découper, de spectaculaires effusions de sang, des membres qui volent et une famille comme de dégénérés consanguins ; bref, Bouzi s'attendait à un show déviant et nihiliste qui aurait été jubilatoire dans la mesure où, en termes de déviances et de nihilisme, les Japonais sont plutôt doués. Malheureusement, le long métrage a n'a rien de déviant ni de nihiliste ni de sanglant puisqu'il propose, en fait, une love story plate et proprette entre une lycéenne diaphane et un cancre vaguement musicien. Alors, certes, surgit de temps en temps un boogeyman armé d'une tronçonneuse qui n'est pas dénué de style (chacune de ces apparitions donne lieu à des combats plutôt bien chorégraphiés et réalisés par quelqu'un qui n'est pas Takuji Kitamura et qui a été visiblement très influencé par Yuen Woo-Ping) mais il n'y a pas de quoi non plus fouetter un félin, d'autant que, si Bouzi a bien compris, ce monstre symbolise les peurs que peuvent avoir les adolescents face à la vie. O.K. Bouzi Bouzouf aurait adoré ce film s'il avait eu quinze ans.

Le pire film que j'ai vu.Nul en tout point.Affligeant de mediocrité!