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    Tsar
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    Alexis Gatito
    Alexis Gatito

    147 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Un peu trop brutal et cela ne tourne que autour de la maladie haineuse du roi, qui fait beaucoup tuer. Dommage, car tout n'est pas mauvais.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Dans l’austérité des superproductions russes, le grandiose se construit par un travail invisible et acharné. Est-ce une faute si Lounguine paraît l’atteindre en spectateur, contemplant l’abyme dans l’attente qu’il regarde en lui ?

    Son biopic d’Ivan le Terrible brûle beaucoup de bois mais ne casse pas des briques. Par le feu, il immole des constructions guédelonesques comme des sacrifices au Dieu cinéma, ce qui, à l’intsar de la star, n’est pas très orthodoxe.

    La prestance des acteurs est folle, et il y a un grand cœur froid qui fait battre d’un beau sang glacé le règne reconstitué d’un grand nom de l’histoire russe. Mais la décadence se mêle à la déliquescence et l’hérésie à l’hystérie ; la folie criarde qui guide les tortionnaires à la solde d’Ivan, tout comme les détracteurs voulant paresseusement le renverser, sont des icônes manichéennes (!) et fades sous l’égide d’un scénario auquel on est soumis plus qu’il ne nous est proposé.

    L’image est belle ; un regard torve est éborgné par l’ombre, un ours pacifique devient un acteur sanguinaire, et tout prend vraiment des airs de signe divin sous le vernis symboliste de Lounguine. Mais elle ne referme aucun secret. Quand une idée propose de se métamorphoser en quelque chose de plus, elle est réduite en cendres, sans que l’interprétation puisse l’absoudre d’une quelconque manière.

    Comme cette fillette tenant à son icône comme à un doudou et à qui la Vierge dit que les ours ne lui feront pas de mal ; elle est elle aussi seulement de passage dans la folie d’Ivan Vassiliévitch. Rien ne la trouble plus que des ondes fluettes et les images finissent par s’enchaîner mécaniquement.

    septiemeartetdemi.com
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    Un film qui commence par spoiler: des scènes gratuites de cruauté animale
    ne présage rien de bon. Certes la réalisation est brillante, l'acteur principal habite son rôle, les images sont saisissantes, mais ce film a de quoi irriter par ses partis pris. Le manichéisme y est exacerbé, qu'Ivan soit présenté comme un demi fou sanguinaire n'est jamais sue la réalité historique,  mais le métropolite trop gentil, trop lisse, trop religieux, ça a du mal à passer, spoiler: il faut en plus supporter le gosse qui fait des miracles
    , une complaisance pénible dans les scènes de barbarie (on se croirait dans les pires Ken Russell ou Mel Gibson) et une outrance baroque agaçante. Il a voulu montrer quoi, Lounguine, au fait ? Que le pouvoir absolu, ce n'est pas bien mais que la religion c'est mieux ! Tu l'as dit Mitri ! Qu'est-ce que je vous ressers ?
    Cyrille B.
    Cyrille B.

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2015
    magnifique film et brillantes interprétations des acteurs fidèles à P. Lougine
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    De cette grande fresque supposément vendue comme une superproduction russe, il ne reste pas grand chose, si ce n'est quelques bonnes intentions, une mise en scène pharaonique pour une histoire au final mal bricolée au scénario bâclé. Nos amis Russes ont encore du pain sur la planche avant de pouvoir concurrencer Hollywood...
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Loin de relater les grandes étapes de la vie d'Ivan IV dit le Terrible, Pavel Lounguine expose sa vision de l'homme à travers le prisme religieux. Le réalisateur russe se concentre donc sur l'aspect psychologique du personnage, ses tourments, sa culpabilité, ses terreurs et ses doutes. Le problème vient la manière dont est traité ce sujet c'est-à-dire, de façon simpliste, maladroite qui n'évite ni les clichés, ni une vision manichéiste ( le diable Ivan contre le gentil clerger). L'accent religieux ne gène pas outre mesure mais celui-ci est tellement exacerbé par moment que l'on a l'impression de se retrouver face à un film publicitaire vantant la foi orthodoxe avec notamment ces répétitions de démonstrations de piété et une fin qui dérive vers le fantastique/mystique. Il n'empêche, qu'outre la beauté des costumes et du visuel en général, la générosité des acteurs donnent une dimenssion impressionante aux personnages qu'ils incarnent (Piotr Mamonov habite complètement son rôle de Tsar) rendant certaines scènes intenses et marquantes.
    "Tsar" souffre donc de quelques irrégularités mais mérite amplement le coup d'oeil.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Eisenstein avait réalisé entre 1942 et 1944 deux de ses trois films prévus sur Ivan le Terrible. Si la première partie exaltait l'action unificatrice du premier Tsar de Russie contre les envahisseurs venus de l'Ouest, et avait reçu à ce titre les louanges de Staline à l'heure de la grande guerre patriotique, la deuxième partie avait été interdite tant la description de la paranoïa d'Ivan et de la cruauté de sa répression évoquait la dictature du Petit Père des peuples. L'opposition entre Ivan et Philippe constituait une scène centrale de cette deuxième partie, "Le Complot des Boyards", avec notamment le choeurs d'enfants qui chantait "Pourquoi, Chaldéens impudents, servez-vous un roi usurpateur ?".

    Pavel Lounguine a choisi de concentrer son propos sur l'opposition entre Ivan et Philippe, et les autres aspects du règne d'Ivan le Terrible ne sont abordés qu'à travers le prisme de la folie du Tsar. Une des premières scènes du film nous montre Ivan en prière dans une chapelle rouge sang, vêtu d'une modeste chasuble, pris d'une crise de repentir mystique. Puis un long traveling arrière l'accompagne depuis la chapelle à travers le palais, et chaque station le voit recouvrir un nouvel habit richement brodé, pour déboucher sur une place où le peuple attend, prosterné. Ce plan séquence est symptomatique du va-et-vient permanent entre l'exaltation religieuse et l'autocratisme brutale du tyran qui rythme le film.

    Face à Ivan se dresse Phlippe, l'ami d'enfance qui n'accepte le poste de métropolite que parce que le souverain lui demande de garder sa franchise et de lui dire ce qu'aucun courtisan n'osera prononcer. D'abord par ce qui reste de leur amitié, puis dans l'espoir d'infléchir la sinistre trajectoire du tsar par l'appel à la raison et la référence à la foi, Philippe accepte cette étrange cohabitation. Mais devant ce monarque qui ponctue chacune de ses cruautés d'une citation de l'Evangile, le métropolite comprend que l'essentiel n'est plus dans le réalisme politique, mais dans la simple affirmation morale.

    On retrouve là l'opposition entre Henri VIII et Thomas Moore racontée dans "Un homme pour l'éternité", avec le même conflit intérieur entre amitié, espoir et fidélité à sa foi. Ce qui fait basculer Philippe, c'est sans doute la mort de la fillette, incarnation du peuple russe, persuadée que l'icône de la Vierge offerte par Ivan suffira à la protéger de l'ours, autre figure de la Russie. Cette scène époustoufflante renvoie à une autre scène où la même fillette met à l'eau l'icône, qui, portée par le courant, finit par percuter et faire basculer le pilier du pont par lequel l'armée polonaise franchit le fleuve : les deux mêmes éléments, la fillette et l'îcone, illustrent les deux faces du mysticisme du tyran, la lumineuse nourrissant la ténébreuse.

    Pavel Lounguine n'a pas peur du lyrisme exacerbé, ni de la violence parfois pénible à supporter, mais toujours justifiée par l'histoire. Par la flamboyance de sa mise en scène et le jeu shakespearien de Piotr Mamonov et d'Igor Yankovsli, son "Tsar" évoque à la fois Eisenstein, bien sûr, Kurosawa et Tarkovski, notamment avec l'incendie de la chapelle qui rappelle "Le Sacrifice". Porté par une superbe photographie, une science du cadrage et un sens du rythme qui respecte la pulsation du récit, ce film fait partie de ceux qui inscrivent pour longtemps des images et des émotions au creux de la mémoire : n'est-ce pas ce qu'on demande avant tout au cinéma ?
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juin 2012
    Tsar est un excellent film. Drame historique poignant grâce notamment à Piotr Mamonov ( Ivan le Terrible) littéralement habité et à un Youri Kuznetzov ( le métropolite - le chef de l'Église russe) tout en subtilité.
    Le duel moral, politique et psychologique que ce livre ces deux hommes est passionnant.
    La foi prend une place prépondérante dans ce récit le tsar étant à la fois l'empire et l'église.
    Film au souffle épique indéniable même si le réalisateur Pavel Lounguine aurait apprécié une rallonge budgétaire, pour faire des batailles plus spectaculaires comme il le disait à Cannes lors d'une interview( le film a coûté 15 millions de dollars je crois), Tsar est une réussite. Paradoxalement un plus gros budget aurait pu détourner le réalisateur du principal atout de son film à savoir la psychologie des personnages...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2012
    Franchement, le cinéma noir russe impressionne. Rarement vu ça.
    stillpop
    stillpop

    74 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2012
    L'histoire d'un ancien russe, Tsar en Russie. Je pense qu'il est inutile de résumer plus.
    Face à un chef d'œuvre shakespearien voulu comme tel, on ne peut pas vraiment critiquer, dans cette optique néoclassique, tout est absolument parfait. Film d'intellectuel et d'artiste formaté pour le même public, le début est difficile, trop théâtral, puis, à force d'angoisse, de scènes atroces et insupportables, on rentre dans l'histoire pour attendre le pire. On pense, le dandysme en moins à Peter Greneway.
    La scène de la pomme et de l'ours étant le summum, puisque le cadrage, la situation, tout est borderline pour cette enfant de 10 ans à 20 centimètres d'un danger totalement incontrôlable. C'est la scène qui m'a le plus choqué, alors que ce n'est pas la plus violente !
    Le plus impressionnant étant sans doute le travail sur la chromie, on se croirait parfois devant la pâleur des toiles hyper-réalistes monumentales de la Russie juste avant le Soviétisme. Mais la mise en scène est parfois largement aussi réussie.
    Une leçon supplémentaire de la folie des hommes à concentrer le pouvoir en un seul humain, Sarkoland à la sauce dictature de droit divin. Et une grosse baffe sans surprise au pouvoir, qu'il soit religieux ou royal.
    Exigeant, parfait et beau, atroce et déprimant, en un mot : Russe.
    Indispensable.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    1565, Ivan le terrible, tsar de Russie, suite à une défaite contre l’armée polonaise se retranche et devient paranoïaque craignant une tentative de renversement du régime. Il créé donc une garde personnelle semant la terreur. Le chef de l’Eglise, qui est aussi son frère, effaré, ne soutient plus despote. Pris dans des convictions religieuses envahissantes, le tsar croit voir partout des signes du jugement dernier.
    Ce tsar est habité par dieu et d’autres personnages, et le comédien interprète magnifiquement cette personnalité complexe et psychologiquement instable. Le despote respire la folie à chaque image. Ce film retranscrit apparemment bien la Russie du 16ème siècle, un état embourbé dans le Moyen Age alors qu’en occident la renaissance flamboyait. Violence, terreur, comportements animaliers ; ce témoignage glace les os. Pavel Lounguine livre un biopic grandiose doté de moyens financiers imortants pour reconstituer la Russie de l’époque, mais et c’est tout à son honneur, n’utilise aucun effet spécial… que du vrai. Le tout donne film linéaire donc de facture assez classique (son seul défaut) très proche d’un Jeanne d’Arc de Besson : les effets spéciaux en moins et un soupçon de psychologie en plus… C’est donc mieux, dans le style, mais effarant, car entre Jeanne d’Arc et Yvan le Terrible plus d’un siècle s’est écoulé… Dire que la Russie du 16ème siècle était arriérée.
    Action, histoire, beauté de l’image… un bon film de divertissement pas bête du tout
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 avril 2013
    Bon film centré exclusivement sur la personnalité tourmentée du Tsar Ivan IV. C'est un choix qui peut se comprendre en un sens puisqu'il permet au réalisateur Pavel Lounguine de donner de l'épaisseur à son personnage principal et à son opposant le métropolite Phillipe II. Cependant le règne du Tsar terrible fut assez riche en événements pour que l'on ne puisse que regretter le peu de portée historique de ce film. Un petit mot sur la guerre de la Baltique (et une scène de bataille minimaliste qui nous montre peut-être pourquoi le film n'en a pas fait plus), très peu de détails sur l'opritchnina... Ajouté au fait que les personnages secondaires ne bénéficient quasiment d'aucune profondeur à une ou deux exceptions près. C'est dommage mais cela n'enlève pas à ce Tsar la qualité de ses décors et costumes, sa dureté, son excellent casting et ses qualités scénaristiques sur ce sur quoi il se concentre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Film très voir trop violent mais plutôt efficace avec une bonne restitutions de l'époque et des acteurs performants dans leurs rôles respectifs. Histoire vraie, film prenant car très profond, plans réussi, cadre terrifiant. Moyen dans l'ensemble car plutôt long et sans véritable valeur morale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 juin 2011
    Tsar ne montre pas grand chose hormis violence, folie et fanatisme religieux, une réalité certes, mais le film s'enlise à nous servir les mêmes scènes encore et encore, sans jamais se renouveler et finalement on se lasse...
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2011
    C'est franchement pas terrible tout cela. Bon tout d'abord, on nous dit que les russes se sont pris une méga-branlée par les polonais et que ce n'est donc pas la fête du slip au royaume d'Ivan ensuite on apprend que ce dernier a crée une garde personnelle appelée "Les Chiens du Tsar". Bon, c'est très bien tout cela mais ça sert à rien car ce n'est ni le conflit contre les polaks, ni les "gentils toutous" qui sont le centre du film. De plus, on nous confronte directement à un Ivan à demi-fou sans expliquer pourquoi il en est arrivé à un tel comportement. Enfin, disons que le centre du film ce sont les relations très difficiles entre deux amis aux conceptions idéologiques totalement opposées à savoir le tsar Ivan IV et le métropolite Philippe II de Moscou. Choix très judicieux car ce type de relations a donné lieu auparavant à d'excellents films historiques (voir le "Becket" de Peter Glenville!) très bien aidés en plus par les interprétations remarquables de Piotr Mamonov et de Oleg Yankovski, mais beaucoup moins par le traitement qu'en donne le réalisateur Pavel Lounguine. Celui-ci tente bien de donner l'illusion de la profondeur en piquant un peu au "Andreï Roublev" de Tarkovski (notamment le moyen du chapitrage qui n'a aucune raison d'être dans le film de Lounguine!), mais se contente en fait de se faire suivre des scènes de barbarie tout au long du film. Il est tout à fait normal de présenter une époque telle qu'elle est, mais faire juste de la violence pour faire de la violence n'a absolument aucun intérêt. Et ici, c'est entièrement le cas. En plus de la qualité de l'interprétation, on peut tout de même sauver de cette oeuvre qui se veut une fresque historique celle des costumes et des décors mais c'est vraiment tout. Il n'est pas du tout interdit de passer à côté de ce film que je considère personnellement comme une immense déception.
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