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    Tant qu'il y a de la guerre, il y a de l'espoir
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    velocio
    velocio

    1 183 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    C’est à un représentant de commerce que "Tant qu’il y a de la guerre, il y a de l’espoir" est consacré. Un représentant de commerce d’un genre un peu particulier. En effet, Pietro Chiocca, dont le métier consistait à sillonner l’Afrique pour y écouler des pompes hydrauliques pour une société de Stuttgart, avait, un beau jour, complètement transformé son commerce : une guerre civile ayant éclaté dans un des pays dans lesquels il travaillait, tous ses clients avaient annulé leur commande, d’où l’idée consistant à transformer les pompes hydrauliques en lance-flammes. C’est ainsi que Pietro était devenu représentant dans le commerce des armes, collectionnant les pots de vin et les coups tordus avec la concurrence. Que voulez vous ? La famille a des goûts de luxe et Pietro est prêt à tout pour la satisfaire ! Serait-elle prête à le voir revenir à un métier beaucoup plus honorable mais beaucoup moins lucratif ?

    Voilà un sujet en or pour Alberto Sordi, un sujet qui lui permet de tirer à vue sur tout ce qui bouge : le commerce des armes, bien sûr, mais aussi la corruption qui règne dans de trop nombreux pays africains et l’hypocrisie au sein de la sacro-sainte famille et dans la bonne société en général. Voilà un film dans lequel le cynisme et l’absence de scrupule sont omniprésents ! Comme l’affirme Pietro à des clients potentiels : « Insurrection, révolution, guerre civile, quels que soient vos problèmes, l’achat d’armes de guerre les résout pour vous ». Certes, tout n’est pas d’une grande légèreté mais qu’importe ! D’autant plus que ce film qui affiche 43 ans d’âge est malheureusement toujours d’actualité.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    590 abonnés 2 769 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2021
    Finche c’e guerra, c’e speranza est une œuvre en trompe-l’œil qui se saisit d’un bonimenteur vendeur d’armes – il pourrait aussi bien commercialiser des farces et attrapes – pour mieux démasquer l’hypocrisie de son environnement, qu’il soit international, national ou familial. Plusieurs décennies avant War Dogs (Todd Phillips, 2016), le film représente la vente de stocks militaires à la manière d’un langage commun que parlent des hommes soucieux de prospérer : il suffit pour s’en convaincre d’assister aux séquences hilarantes de démonstrations de puissance de feu et de frappes devant une délégation africaine tour à tour charmée et révoltée. Le ton est celui de la farce, les personnages comme les cultures investies sont des caricatures ; pourtant, l’ensemble s’achemine vers une clausule ouvertement critique, sorte de morale qui place Chiocca depuis une position de faiblesse – femme et enfants ne cessent de le mépriser – dans une position de force, seul gardien d’un sens moral en ce qu’il est conscient de profiter du mal pour faire vivre les siens. L’interruption de la sieste dit tout : la lâcheté d’une famille soucieuse de préserver son train de vie luxueux, une société obsédée par les apparences, une banalisation du mal tant que ce dernier est repoussé au loin, dans cet ailleurs belliqueux qu’est l’Afrique. La réalisation de Alberto Sordi, également acteur principal, bénéficie d’un montage alerte qu’alourdissent des effets de mise en scène tantôt téléfilmiques tantôt amateurs ; l’édition piteuse du film (Edizione Maestro, 2017) perturbe sa bonne appréciation – de nombreux plans sont illisibles, du fait des contrastes trop élevés ou d’images flottantes. Reste un portrait au vitriol de l’Italie des années 70, fort de séquences comiques mémorables. À découvrir !
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