Avis sur Jusqu'au cou 2 : L'Appel de la nature

Après le catastrophique Jusqu'au cou (2005) de Steven Brill (qui avait bénéficié d’une exploitation en France en sortie technique), on ne comprend vraiment pas comment un second opus (qui n’est pas une suite) a pu voir le jour. Le film est réellement navrant, on en vient même à avoir de la peine pour les acteurs. Ellory Elkayem, à qui l’on doit Arac Attack, les monstres à 8 pattes (2002), réalise donc ici un téléfilm destiné au marché de la vidéo. Alors que le précédent opus ciblait les adultes ou les adulescents, cette fois-ci, Jusqu'au cou 2 : L'Appel de la nature (2009) cible d’avantage les plus jeunes (les ados). Le film reprend le thème central du précédent volet, à savoir une bande de potes qui doivent se rendre en pleine montagne et où une fois de plus ils seront amenés à descendre des rapides à bord d’un canot (quelle originalité !). Dans le précédent volet, les guignols étaient attaqué par un ours, ici, ce sont des écureuils (en CGI complètements foirés) qui s’en prennent aux pré-pubères. Une fois de plus, le film est consternant et au combien inintéressant, tout comme le précédent, une pure perte de temps (heureusement, la présence de la charmante Madison Riley parviendra à nous extirper d’un ennui profond).

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