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    Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)
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    39 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    463 abonnés 3 331 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2021
    Alors, comme d'habitude, j'ai énormément de mal avec les films de d'Arnaud Desplechin qui est un cinéma, je pense, que je n'arrive pas à comprendre. Second long-métrage du réalisateur, sorti en 1996, il nous conte l'histoire de Paul qui est en train de faire sa thèse, interminable depuis depuis quelques années, et qui a des histoire d'amour avec diverses femmes. Voilà, je ne vois pas vraiment d'autres moyens de résumer ce film qui m'a paru vraiment très long ! N'en déplaise aux fans du réalisateur, je trouve que ce dernier a l'art de raconte tout et rien à la fois. Je veux dire, que l'histoire ne soit pas structurée et que ce soit juste une fenêtre sur la vie d'un ou plusieurs personnages à un moment T de leur vie, je veux bien l'accepter. Mais alors ici, je n'ai vraiment rien vu de réellement intéressant dans la vie de ces petits bourgeois parisiens dont la vie n'est que très peu captivante. De plus, le film dure trois heures alors si on ne rentre pas dedans ou si on n'adhère pas au style du réalisateur, je vous laisse imaginer la lenteur du truc. Encore, j'ai fais un effort, j'ai vraiment accroché, ou du moins tenté, à la première heure de film mais une fois cette dernière passée, j'ai eu franchement beaucoup de mal à tenir les deux dernières heures. Mon impression globale finalement en ressortant du film, c'est d'avoir eu sous les yeux quelque-chose que l'on ne retient pas forcément car le film veut aller dans tous les sens, avec beaucoup de personnages, mais ne raconte rien de concret, de précis. Je sais que c'est le style du réalisateur et c'est d'ailleurs pour ça que je ne considère pas ce film comme étant mauvais mais juste une œuvre à laquelle je n'ai pas pu avoir accès. Et puis, honnêtement, j'ai également beaucoup de mal, non pas avec les films d'auteur, mais avec ce style très littéraire qui tend très rapidement à un aspect très intello et nombriliste assez détestable (même si ce n'est sûrement pas l'intention de l'auteur). Concernant les acteurs, je n'ai rien à dire, excepté peut-être Emmanuelle Devos mais c'est parce-que je n'ai jamais été très fan de son jeu d'actrice en général. "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)" est donc un film que je ne suis pas prêt de revoir !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 décembre 2021
    Second long-métrage d’Arnaud Desplechin, souvent considéré comme culte, Comment je me suis disputé a hélas mal vieilli. Parisien, germanopratin, prétentieux, ce film porté par des « filles et fils de » ayant grandi rive gauche agace tant ses personnages ne semblent parler qu’à et pour eux-mêmes… et ce pendant 2h50 ! Mettant en exergue tous les personnages masculins – et en particulier celui de Mathieu « Paul Dédalus » Amalric, double du cinéaste – qui enchaînent les conquêtes féminines et qui n’en peuvent plus de se perdre dans des tourments amoureux et métaphysiques dont on se fout, le film réserve un traitement inférieur aux femmes, tout juste bonnes à pleurer longuement lorsqu’elle se font larguer. Malgré quelques séquences plus réussies, voire carrément drôles, on peine à être convaincu. Heureusement, Arnaud Desplechin réalisera des œuvres plus inspirées au cours des années suivantes.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 427 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    James Joyce a peut-être été le plus grand écrivain du XXe siècle mais son alter ego Stephen Dedalus est l'un des écrivains les plus ennuyeux de la littérature mondiale. C'est un intellectuel égocentrique qui se perd dans un marécage d'idées de seconde main au point de ne plus savoir comment vivre sa vie et qui alors qu'une ligne suffirait prononcera des rames de paroles denses circulaires et toutes en allusions. C'est aussi le cas de son homonyme Paul dans ce film avec lequel nous avons le privilège de passer trois heures alors qu'il parle de sa vie en désordre il parle met sa carrière en danger il parle et met ses relations en désordre et il parle pendant trois heures de film. Comme Stephen ses problèmes d'écriture sont liés à ses problèmes de sexe. Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) est un film clé du jeune cinéma français qui privilégie le tournage en appartement de dizaines de jeunes acteurs certains brillants mais sans charme qui boivent un café parlent et ils parlent de sexe pour essayer d'épater le public...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 813 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2009
    Desplechin + Amalric + Devos = trio gagnant, ce film n'est que du bonheur absolu, on passe trois heures à explorer les pensées, les amours de personnages intéressants, fascinants.
    maxime ...
    maxime ...

    197 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Le Grand et Long film nombriliste d'Arnaud Desplechin fête ses vingt- cinq ans en cette année 2021 ! Je l'avais découvert pour mon plus grand bonheur pour fêté ses vingt ans en 2016 et autant le dire de suite, ce second visionnage ne m'a clairement pas emballé, du moins pas tout à fait ...

    Si je lui reconnais des qualités au préalable déjà établis, son amour de la langue, le ton vif et dynamique de son réalisateur qui s'empare de ses postures pour stimuler un vide émotionnel et parfois intellectuel j'ai cette fois eu du mal à tenir près de trois heures ! Qui plus est à ce petit jeu ...

    Sérieux ? Trois heures à base de " Je t'aime, moi non plus " ou autre " Fuis moi, je te suis " ... Oui, c'est vite résumé. Encore heureux que le texte resplendit ! Imbu de sa petite personne au même titre que tous les siens ce Paul Dédalus aussi sympathique et vaniteux soit-il porte en étendard l'entre-soi et le ridicule de ce petit monde un peu limite ... Oui c'est un regard de 2021 sur un film de 1996, et alors ?

    Pour être un peu plus en adéquation avec l'idée du cinéaste il faut reconnaitre que l'on rigole bien de certaines plaisanteries. A ce jeu, Jeanne Balibar sous les traits de Valérie tiens une sacrée couche et ne se prive pas pour amuser la gallérie. Les autres quand à eux servent de tremplin à un Mathieu Amalric dans un numéro qui lui sied à ravir. L'exercice qu'on lui connais aujourd'hui viens de là.

    Pour conclure, j'avais bien des appréhensions lors de cette redécouverte. Celle-ci se sont accentués à mesure et pourtant il y'a un certains coté grisant à ce laissé porter de la sorte. Pas complètement rebuté par ce que j'ai vu, une pointe de jalousie c'est même infiltré ici et là tant tout leurs semble facile. Car oui, leurs épreuves ont bien des tendances à être dérisoire pour la plupart des autres ! Je suis peut être injuste, mais que dire de cette base futile sur lequel son postulat se construit. Après tout, le titre était bien plus évocateur qu'il ne semblait à première vue.

    Après une découverte emballante, une seconde bien plus nuancé, mon troisième visionnage pour une prochaine date qui compte scellera peut être dans le marbre m'on approbation ou ma désapprobation de façon plus significative qu'ici. Là je suis plutôt le c** entre deux chaises. Une position loin d'être agréable, selon moi.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2024
    Le film est long et bavard. Sympathique...mais long et bavard. Autant les personnages et les interprètes -en particulier le principal d'entre eux- sont attachants, autant les aventures sentimentales urbaines de Paul Dédalus peuvent sembler rébarbatives à force de se complaire dans une introspection obstinément cérébrale.On aborde l'existence de Paul au moment oû celui-ci peine à achever sa thèse autant que sa longue relation avec Esther.
    *Rien de dramatique dans ce film où l'auteur et Mathieu Amalric laissent filtrer une certaine dérision au-delà d'un propos sérieux au coeur duquel la relation homme-femme est décortiquée jusqu'à la psychanalyse. On s'en amuse parfois, notamment en considérant le désarroi de Dédalus et ses relations inabouties avec les femmes; on s'en détourne aussi à d'autres moments lorque le discours se fait moins léger, plus complexe et didactique. La vie de Paul Dédalus, au milieu de ses amis- lesquels ont aussi leur mot à dire- parait bien désordonnée, pas très cohérente; la mise en scène intimiste d'Arnaud Desplechin témoigne aussi d'un certain désordre.
    ktapult75
    ktapult75

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2011
    3 heures de masturbation devant le miroir. Même les gens qui postes leur commentaire sur ce film sentent le prof de philo a plein nez.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 août 2011
    Beaucoup de personnages hauts en couleur (Amalric, Devos, Balibar, Salinger, de Montalembert, Denicourt...) qui nous touchent ou qui nous exaspèrent parfois. Histoire un peu nevrosée et nombriliste mais lucide, et traité avec beaucoup d'humour. A voir !
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2022
    Chronique existentielle qui trace le bilan d'une génération, un peu brouillonne mais magnifiquement interprétée, dialoguée et mise en scène.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2016
    Un film vraiment excellent, qui peut sembler destiné à un public réduit (les khâgneux et les thésards en bref), mais qui, par la maestria de son récit, l'audace de ses dialogues, la qualité de son interprétation et la multitude de ses scènes d'anthologie finit par s'élever haut, très haut, presque au rang de film culte pour toute une génération plus ou moins germanopratine mais pas uniquement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juin 2007
    Malgré sa longueur(presque 3 heures!) on ne voit pas le temps passer et pourtant il y a peu d'action. Mais, (et c'est la marque de fabrique de Desplechin) les dialogues entre les membres de ce groupe d'amis sont savoureux, drôles. Une reflexion poussée sur l'amour, l'amitié, le sexe, les rapports complexes entre les gens, bref sur la vie. Le propos est parfois un peu intello mais il y a tant d'humour et de légèreté sur la façon d'aborder les dialogues qu'on entre complètement dedans. Les acteurs y sont pour beaucoup, avec une mention spéciale au beau Mathieu Amalric!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 août 2019
    Un film (et peut-être aussi un cinéaste , il faudrait que j’en revoie un ou deux) qui me laisse froid et vaguement agacé. Le montage, fluide, original dans sa façon de naviguer dans le temps, est ce qu’il y a de plus intéressant et réussi. La réalisation est prometteuse, surtout pour un deuxième film. Mais alors ce scénario... Les histoires de couples bourgeois ne sont pas celles que je préfère, mais tout dépend de la manière. Ici, c’est pédant, recroquevillé sur soi, TRÈS long et surtout saturé d’un imaginaire catho et d’une fascination complètement anti-romanesque pour les grilles de lecture psychanalytiques. Les comédiens sont dans le cabotinage, (quand ils ne sont pas franchement mauvais pour quelques uns) et tout est trop écrit et sur-signifiant. Je retiens quelques jolis moments, surtout avec Emmanuelle Devos, toujours merveilleuse, et une vision du couple qui aurait pu être interessante si elle s’était exprimée avec plus de simplicité. Il y a aussi un regard original sur la dépression et les affaissements/paralysies du corps qu'elle peut provoquer, mais c'est à la marge.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 août 2011
    Les dialogues improbables joués par des spécialistes du genre composent une petite musique pas forcemment désagréable . Maintenant la question existencielle qu'on peut se poser c'est pourquoi 3 heures de film et pas 10 ou 1, une interrogation qui va probablement nourrir mes angoisses pendant des mois!
    Jack B.
    Jack B.

    21 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2021
    je ne l'avais pas vu. En 96 cela me parlait peu. Je l'ai regardé heureusement avec la modernité des supports, j'ai pu faire avancer le curseur de vision pour activer, couper, rétrécir, ce long métrage, trop long qui a pris de l'âge.. J'ai été très ému de voir ces jeunes acteurs donner autant, de toutes leurs verves, jouer tous ces jeux, les œillades, les voix, les geste, tronqués par une chorégraphie du cadre pauvre. La caméra ne voit que le triste. Le film insiste sur une pauvreté émotionnelle, un racornissement des sentiments provoqué par une haine, une jalousie, une gène, on pourrait même parler d'une extrême gêne, un empêchement de vivre. Là, où il ya de la gêne il y a aussi très peu de place pour le génie...Et le plaisir , c'est pour l'auteur une notion vulgaire, il n'est chez les personnages qu'une dérive d'un sentiment de puissance, ''je l'ai je le/la tue'', Car qu'importe l'objet, c'est le faire chier et nous faire chier de concert qui prévaut sur tout, et permet de débiter du monologue exalté pour rien au kilomètre. Le personnage principal doit être en quelque sorte épinglé par le mépris ambiant, la chute dans l'escalier, une vulgaire bouffonnerie cinéphile, se déroule sous l'œil froid et sordide d'une foule de jeunes étudiants, impassibles et sans doute haïs. On reste frappé par la misogynie générale du traitement de celles qui ne sont que des ''sujets'' féminins, on reste étonné par leur résilience, cette acceptation totale à un traitement humiliant. Les acteurs et actrices n'ont pas tous vieillis pareil, ce qui est l'attrait anecdotique principal du film, voir une très débutante Marion Cotillard consentir à une panouille muette à poil, juste pour le plaisir de se dire qu'elle y est, reste l'un des moments de cruauté rétroactive qui peut sans doute motiver une vision de ce film bancal. Je ne suis pas surpris du futur, des querelles et des fâcheries que provoquera et subira ensuite Desplechins avec entre autres sa soeur, son ex compagne et bien d'autres sans doute fâchés par sa facilité à déshumaniser toute histoire personnelle pour la transformer en ingrédient fade d'une scénario cruel. Le film n'est même pas symptomatique d'une époque puisque il n' y évoque même pas les problèmes relationnels provoqués et subis dans la vie sexuelle de cette génération liées au Sida à l'époque c'était d'actualité tout de même chez les jeunes adultes filles et garçons. En définitive t il n'ya aucun moment d'époque, à part la tabagie suffocante, et l'horrible jardin de boulevard Voltaire. On se demande presque qu'est ce qu'il est bien allé foutre à Bruges pour les plans du début... Sans doute pour décrocher l'avance sur recettes à l'époque.. ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2009
    Film fleuve du chef de file du cinéma d'auteur hexagonal, suivant les pérégrinations amoureuses d'un intellectuel dépressif excellemment joué par Matthieu Almaric. Desplechin concilie le réalisme, le bavardage, l'intellectualité et les sentiments en parlant de l'amour à sa façon. Certes, beaucoup s'ennuieront (3 heures...). Mais la subtilité psychologique et le raffinement des situations n'emportent pas moins ce long métrage haut dans le firmament : l'intimité aura rarement été filmée avec une telle proximité.
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