Mon compte
    New York-Miami
    Note moyenne
    4,2
    873 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur New York-Miami ?

    74 critiques spectateurs

    5
    27 critiques
    4
    33 critiques
    3
    12 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    L’histoire du cinéma recèle quelques belles histoires relatives à genèse de certains films. New York-Miami fait assurément partie de ces belles histoires. Il y a au départ un scénario dont personne veut tant chez les producteurs que chez les acteurs. En 1934, Frank Capra qui sort d’un cuisant échec se charge de ce projet de comédie de mœurs. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#NYM
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2022
    Non seulement les films de Capra sont parfaitement réalisés, mais aussi l'ambiance d'époque (1934) y rajoute un certain charme, tout comme le grain de la pellicule noir et blanc de l'époque, et les acteurs.
    Cinémonde
    Cinémonde

    131 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2022
    Un petit road movie très sympa et vraiment bien, l'humour est juste et fin et les personnages ont tous une bonne évolution. Même si c'est prévisible, la réalisation nous fait oublier tout ça nous mettant à la place des voyageurs.
    Je conseille si l'occasion s'y présente.
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    25 Décembre 2021 : Premier visionnage It Happened One Night.

    J'avais coché cette date sur mon calendrier avec dans l'espoir de revivre la sensation extraordinaire d'il y'a un an avec la découverte de It's a Wonderful Life, déjà signé de la main de Frank Capra. L'expérience n'a malheureusement pas eu l'effet escompté.

    Que je développe un peu. Je reconnais à ce film touts les louanges qui lui sont faits. Il y' a de l'exubérance, de la provocation pour son époque, un couple qui en a dans le ventre et une histoire qui est au fond très jolie. Découvrir en cela cette Œuvre a du sens, il s'agit d'un Classique. Cependant, j'attendais d'être transporté, de me prendre ma dose de Magie, qui plus est en cette journée ...

    C'est regrettable. Une autre rencontre me fera peut être revoir mes impressions. Je compte d'ailleurs bien continuer cette petite tradition de Décembre dans les années à venir. Frank Capra sera donc encore du voyage.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    A la fois symbole de la screwball comedy et ancêtre du road movie cette échappée belle se distingue par son mélange des genres habilement construit, entre humour sarcastique basé sur les dialogues, situations cocasses, critique du journalisme et réflexion sociétale sur la place de la femme ainsi que les unions de classes différentes. Et quel plaisir de rencontrer en 1934 un tel personnage de père, capable de remettre en question ses préjugés et de donner pleins pouvoirs sentimentaux à sa fille, faisant taire les féministes simplistes qui croient que l'ouverture d'esprit masculine et les revendications égalitaires ne leur préexistaient pas! Un divertissement plus dense qu'attendu!
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2021
    Comédie bien maîtrisée animée par le duo Gable-Colbert, cette dernière un peu âgée pour le rôle. On y voit un voyage en bus d’époque, les débuts de la presse-people, un avion-hélico improbable et une superbe robe de satin blanc. La cérémonie du mariage avec l’argumentation du père est un morceau d’anthologie.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Comme film dit classique Américain, je suis intrigué. Puisqu'il s'agit de Capra c'est très bon. J'apprécie tout particulièrement tout ce qui entoure la première partie, spoiler: Le bus étant très théâtrale, contraignant pour la caméra il y a quelque chose de vraiment unique.
    L'histoire et son scénario reste tip top qualité avec toujours ce truc de finir sur une fin moins intéressante que son développement malheureusement. Non pas que ce soit un défaut dans la scénario. Il s'agit plus d'un cliché; une facilité d'écriture. Toujours exécuté avec de l'esprit cependant.
    Autrement ça reste une comédie assez classique sur pleins d'aspect. Je ne saurais donc pas ajouter grand chose autre que Capra a eu la capacité de faire avec des dialogue très simple dans leur sens un spectacle remplie de bon sens. Toujours est-il que je ne me trouve pas très interloqué en regardant ce New York-Miami. Il y a des petites critiques et réflexion qui méritent le détour tout de même. Mais c'est en dessous de certains autres films qu'on peut voir de sa part. Là c'est gentillet. Le grand film n'est pas évident. C'est aussi peut être ça qui lui donnerai de la valeur? Surement.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2020
    Pour n’importe quelle analyse pertinente d’un objet culturel particulier, il est toujours sage de revenir à la source des évènements qui y ont donné naissance. Ce schéma est valable dans de nombreux domaines, et notamment pour le cinéma. Ainsi, pour quiconque s’intéresse à l’origine de la comédie romantique sur grand écran, New York-Miami, archétype du genre, est une étape incontournable.
    Tourné par William Heise en 1896, Le Baiser, un des premiers films connus, montre un câlin de 18 secondes. Depuis, les réalisateurs ont toujours été fascinés par représentation des sentiments amoureux au grand écran. En intégrant l’humour à la complexité de l’amour, la comédie romantique a traversé le temps par son universalité et parce qu’elle a évolué en fonction des attentes de chaque époque. Plusieurs films muets, comme La Petite Vendeuse (1927) appartiennent au genre, mais il s’imposera plutôt avec le parlant. Les décennies 1930-1940 sont l’âge d’or de la comédie dite « screwball » (loufoque), dans laquelle hommes et femmes, amourachés les uns des autres, échangent un feu roulant de mots d’esprit, et dont New York-Miami est justement un bon exemple puisque ce long-métrage est considéré comme le premier du genre. La comédie romantique est un genre indémodable grâce à sa capacité à insuffler une dose d’humour dans les tourbillons psychologiques de l’amour.
    Avec cette nouvelle réalisation, Capra aère le genre de la comédie américaine en l’emmenant à l’extérieur, entre Miami et New-York, dans une folle escapade. Mais cette entreprise ne s’est pas faite sans difficulté, comme le démontre la genèse mouvementée de ce projet sur lequel au départ personne n’aurait parié.
    C’est chez son coiffeur que Capra découvre dans la revue Cosmopolitan la nouvelle Night Bus de Samuel Hopkins Adams, connu pour avoir dévoilé des problèmes de santé publique au tournant du XXème siècle. Capra, pensant un jour en faire quelque chose, fait acheter les droits d’adaptation cinématographique à Harry Cohn, président de la Columbia Pictures depuis 1924, pour une somme dérisoire, et en confie l’écriture du scénario à Robert Riskin, scénariste attitré du cinéaste pour la majorité de ses films. Le jour où Capra décide d’en faire son nouveau film, il se heurte à une réticence généralisée.
    Malgré plusieurs tentatives, la mode des films d'autocar ne rencontre pas le succès au box-office, et les dirigeants de la Columbia tentent par tous les moyens de décourager Harry Cohn de produire ce film. En outre, aucune vedette ne veut jouer dans cette adaptation. Le scénario est initialement écrit pour Robert Montgomery qui décline la proposition, la trouvant sans intérêt.
    Quand Harry Cohn, le patron de la Columbia, se montre intéressé par le sujet, Louis B. Mayer, président de la MGM, qui ne croit pas une seule seconde au potentiel commercial de ce film, décide de punir son acteur Clark Gable, en disgrâce au sein du studio, en le poussant à aller tenir ce rôle. En dépit de ses protestations, Clark Gable doit l’accepter. Le producteur tient en effet à réprimander l’acteur, déjà victime des méfaits de l’alcool, après que celui-ci ait refusé plusieurs scénarios sous des prétextes ridicules. Son châtiment se traduit donc par son exil pour quelques semaines à la Columbia, une compagnie bien moins prestigieuse que la MGM. Pour l’instant.
    En face, on ne peut pas dire que le rôle féminin principal ait plus tenté les actrices, puisque tour à tour, ce sont Myrna Loy, Constance Bennett, Margaret Sullavan, Bette Davis, Loretta Young, Carole Lombard et Myriam Hopkins qui le refusent. Claudette Colbert n’est pas plus intéressée et pose ses conditions : son salaire doit être doublé et, voulant partir en vacances, le tournage ne doit pas dépasser un mois. Harry Cohn accepte et l’actrice, à contrecœur cependant, est donc obligée d’accepter. Pour ne pas que le terme "bus" apparaisse dans le titre, on change l’intitulé de la nouvelle en « New York-Miami », qui doit aussi être réécrite entièrement afin d’approfondir les personnages principaux et leur donner plus de consistance. Le tournage peut enfin débuter, mais Capra n’est plus du tout enthousiasmé et n’a qu’une seule envie à ce moment-là : en finir le plus vite possible. En plus de cette exaspération, Capra, desservi par la mauvaise grâce de ses acteurs principaux, ne bénéficie que d’un budget dérisoire de 325 000 dollars pour mener à bien son projet cinématographique. Il décide alors de prendre tout ceci à la légère et le tournage se déroule très vite, notamment à cause des caprices de Claudette Colbert. Mais finalement, le résultat le satisfait, en grande partie grâce au jeu du couple en tête d’affiche, les deux acteurs ne se supportant pas, ce qui rend bien service au réalisateur pour le réalisme des relations entre les personnages du film et notamment dans la scène de ménage improvisée au motel. A ce sujet, et toujours dans sa biographie, Capra écrivit cette remarque croustillante : "Tout ce que Claudette Colbert avait à faire, c’était de taper sur le système de Gable pendant le tournage comme elle me tapait sur le système en dehors du tournage."
    Lors de la première aux Etats-Unis, le 22 février 1934, New York-Miami est froidement reçu par la critique. Sa sortie sur le territoire nationale est très discrète, et le film commence même à disparaitre de certaines affiches au bout d’une semaine seulement. Mais le public répond présent et consacre très rapidement le film par un franc succès dans les salles. Ainsi, les spectateurs américains font en très peu de temps du long-métrage l’un des plus gros succès de 1935. Ce triomphe atteint son paroxysme lors de la cérémonie des Oscars 1935. Nominé dans les cinq catégories les plus prestigieuses, il en remporte chaque trophée : meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur acteur, meilleure actrice, et, récompense suprême, le film de l’année. New York-Miami est le premier film de l’histoire à réussir cette performance, avant que ce record ne soit égalé 40 ans plus tard, en 1975, avec le sublime Vol au-dessus d’un nid de coucou, de Milos Forman.
    Dans sa biographie, Frank Capra a écrit à propos de ce succès : "Ce qui m’étonne le plus dans cette histoire, ce n’est pas en fin de compte que New York - Miami soit devenu un classique, c’est que le film ait vu le jour. Un film sur la façon dont It Happened One Night fut fait aurait été encore plus drôle que le film lui-même". Il faut dire que la genèse du long-métrage a été longtemps incertaine, mais les deux acteurs principaux, peu enclins à participer au projet, magnifient cette œuvre par leur spontanéité. Clark Gable est parfaitement convaincant dans le rôle du journaliste insolant au grand cœur, tandis que Claudette Colbert excelle dans le rôle de la jeune bourgeoise fière mais fragile.
    Capra ajoute cette belle remarque à propos de son acteur, Clark Gable : "Je crois que ce fut le seul film de Gable où il n’ait jamais eu la possibilité d’être lui-même, d’être le vrai Gable, viril, enfantin, attirant, un peu mufle sur les bords."
    Précisons à son propos, qu’à tort ou à raison, une légende vivace lui attribue une influence sur la mode masculine de l’époque, grâce à la scène où il enlève sa chemise et dévoile son torse nu. Les ventes de sous-vêtements masculins auraient alors fortement baissé à la suite de la sortie du film, et les fabricants essayèrent de poursuivre le studio Columbia. Quoiqu’il en soit, Clark Gable obtient grâce à ce film le seul Oscar de sa carrière et retrouve la MGM, qui l’avait écarté, avec le statut de grande star du cinéma. De son côté, la Columbia sort de l’ombre et s’impose définitivement comme un studio majeur d’Hollywood. Jusque-là, ses premières productions furent pour la plupart des westerns rapidement tournés.
    En conclusion, il est important de souligner les influences apportées par ce film sur la société de son temps. En plus de l’hypothétique chute des ventes de sous-vêtements masculins liée à la scène avec Clark Gable, d’après Stanley Cavell, connu pour ses travaux de philosophie sur le cinéma, New York-Miami fait partie des longs-métrages fondateurs du sous-genre des comédies américaines de remariage, un concept formulé par Cavell lui-même. Notons également que la fameuse chute du « mur de Jericho », sous-entendue à la fin du film, Code Hays oblige, choqua l’Amérique puritaine, hostile aux relations sexuelles hors mariage.
    Enfin, le dessinateur Fritz Freleng a confié s'être inspiré de New York-Miami (son film préféré), en particulier de la manière avec laquelle Clark Gable mange des carottes tout en parlant, pour créer le personnage de Bugs Bunny. Une anecdote croustillante à propos de ce film fondateur de la comédie loufoque, sous-genre mélangeant subtilement le burlesque et l’humour slapstick avec des questions liées aux mœurs, et en l’occurrence, le remariage, dont l’âge d’or perdure jusqu’au milieu des années 1940.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 avril 2020
    La modernité de ce film m’a bluffé ! Non seulement Capra invente la comédie romantique moderne, mais il l’invente sous une forme tellement parfaite qu’on n’a presque rien trouvé à lui ajouter de valable depuis. Un couple que tout oppose, l’homme-ours et la femme-enfant, des acteurs à forte personnalité, le road trip qui vire à la lune de miel, les petits détails qui rendent les personnages attachants (une miette coincée entre les dents, un crachat raté, un cours d’auto-stop... combien de films de cette époque ont eu ce genre d’idées géniales?) et surtout un scénario brillant, où les dialogues n’écrasent jamais la vérité des situations (contrairement à certaines comédies screwball que je trouve beaucoup plus datées). Bref, un modèle du genre, incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    Clark Gable crève l'écran dans New York-Miami, qu'il partage avec une gallerie de seconds rôles savoureux, à l'instar de Shapeley ou du conducteur de bus. Le film est rythmé par des échanges drôles, teintés de l'ironie mordante et familière à Gable. Celui-ci possède un charisme fou et une élégance rare qui rendent chaque scène dans laquelle il apparaît absolument inoubliable (la scène des murs de Jéricho : un sommet de comédie). Certes, les personnages sont stéréotypés et le scénario un peu convenu, mais les dialogues sont brillants et l'histoire, bien qu'elle suive un scénario finalement peu originale malgré des péripéties réjouissantes, permet de passer un bon moment. Sorti il y a près de 85 ans, ce film dépeint une atmosphère d'un autre temps, dont on ne peut être que nostalgique...
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Film romantique avec un couple mythique du cinéma. Beaucoup de moments où l'on rie. Film qui raconte la fuite d'une fille de milliardaire qui rencontre un homme; ici joué par Clark Gable
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2019
    Quel régal que ce classique de la grande comédie Américaine, signé par l’un de ses rois, qui concilie admirablement humour et humanisme.
    Toutes les qualités des meilleurs films du genre sont là : rythme endiablé, situations cocasses, dialogues étincelants, et une dimension sentimentale qui joue très intelligemment sur la suggestion et l’ambiguïté. Sans que tout cela ne soit déconnecté de la réalité sociale de l’Amérique en crise économique, rappelée en quelques plans saisissants.
    Chaque minute est à savourer ; c’est tellement jubilatoire que l’on aimerait que cela dure longtemps et pouvoir se souvenir de presque tout.
    Un film qui n’a pas pris une ride, dont se délectera des décennies encore, et qui constitue une grande leçon pour les faiseurs de comédies à gros sabots et à situations convenues.
    Wagnar
    Wagnar

    64 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Comblés d'Oscars (Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur masculin et féminin, meilleur scénario adapté) amplement mérités, New York-Miami est un authentique chef-d'oeuvre ainsi qu'un des meilleurs films de Frank Capra. Claudette Colbert est parfaite en fille à papa faussement sûre d'elle et l'arrogance souvent irritante de Clark Gable trouve ici parfaitement son emploi; surtout, la façon dont les deux personnages passent de l'irritation à l'amour est dessinée avec une subtilité parfaite. Mêlant en un parfait équilibre rire et émotion, menée tambour battant et sans temps mort, New York-Miami est l'une des comédies les plus parfaite de l'âge d'or.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Une comédie romantique vraiment très sympathique et bien écrite. Le duo Riskin-Capra faisait bien des étincelles !
    raphaelK
    raphaelK

    14 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Ici, rien ne paraît artificiel, alors même que toute l’histoire repose sur l’incongruité des situations : c’est que l’interprétation des acteurs principaux repose sur la spontanéité. La réalisation, elle, crée un rythme en parfait équilibre, très rapide avec de fréquentes ellipses, tout en étant à plusieurs reprises ralenti, pour permettre au spectateur de reprendre son souffle, comme dans certaines scènes tournées en un seul plan, où les comédiens jouent la situation d’une traite. Le naturel est permanent mais pas systématique, évitant au film toute monotonie : parfois Capra choisit un plan très travaillé, comme ce magnifique gros plan de Colbert en train de se dévêtir, à contre-jour près de la fenêtre du motel, une faible lumière n’éclairant que ses yeux – scène où les contours du dos et de la nuisette de Colbert forment une silhouette frêle, sensuelle, puissamment graphique, qui dit la gêne puritaine, mais aussi la pureté fondamentale du personnage, prisonnier d’une situation fortement érotique.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top