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    Clair de femme
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    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Jamais vu ce film de Costa-Gavras. Sans doute son film le moins politique et le plus romantique. Le plus triste aussi. La rencontre de deux êtres cassés par la vie. Un récit d’une grand mélancolie, aux dialogues singuliers, drôles ou poétiques. Et les retrouvailles sept ans après César et Rosalie de Romy Schneider et Yves Montand. Tous les deux sont magnifiques. Un film étrange mais prenant et fort, limite fascinant. Une belle découverte.
    GéDéon
    GéDéon

    65 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2023
    En 1979, Costa-Gavras livre un film très cérébral, qui malgré un début prometteur, s’enlise dans d’interminables réflexions sur le sens de la vie, de l’amour et de la souffrance. Le couple Romy Schneider et Yves Montand est une nouvelle fois réuni à l’écran (après « César et Rosalie »), mais leurs états d’âme ne parviennent jamais à nous émouvoir. Certes les nombreux bavardages possèdent une certaine éloquence mais la multitude de scènes incongrues finit par lasser. A noter l’une des premières apparitions au cinéma de Roberto Benigni et Jean Reno. Bref, une intellectualisation des sentiments passablement ennuyeuse.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 706 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Ces personnes se noient dans leur propre détresse et tentent de s'accrocher à quelque chose. Il y a de nombreuses scènes dans lesquelles on voit le monde extérieur tourner encore et ils essaient de continuer à nager en faisant semblant. L'absurdité est ce qui frappe, comme s'il y avait deux communications en cours. Il y a d'excellents dialogues comme l'irrévérence est une façon d'éloigner le malheur. Il y a de très bonne interprétation de Montand et Romy Schneider qui sont crédibles. Un grand moment de cinéma pour le spectateur. Le singe qui danse et les chiens roses sont mes préférés et c'est une bonne scène pour rappeler qu'il faut sortir et prendre un grand bol d'air frais. Dès que l'on sait que Romain Gary a écrit le livre original tout l'histoire se tient. Gary était un migrant russe et il transcrit ici la nostalgie écrasante typique des gens qui ont perdu leur pays et ressentent une peine éternelle pour cette perte. Ils continuent cependant à avancer parce que c'est ça la vie la plupart du temps en faisant semblant que tout va bien mais en choisissant quelques occasions pour montrer leurs sentiments profonds...
    Jean-François Desesse
    Jean-François Desesse

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    On m'a offert un coffret Costa Gavras que j'avais demandé pour ses films politiques.
    Je viens de regarder pour la première fois Clair de femme, inclus dans le coffret. Le moins que je puisse dire est énorme déception... Comédie dramatique mélo à l'envie, teintée d'une satire de mœurs caricaturale. Le tout lassant, avec des dialogues décousus auxquels même les acteurs ne semblent pas adhérer.
    Je retourne vite et sans regret aucun aux films politiques !
    Bernard D.
    Bernard D.

    103 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Si Costa-Gavras est bien connu pour ses films politiquement engagés, il l’est moins pour des films profondément humains tels que « Clair de femme » sorti en 1979 avec en toile de fond le drame de l’euthanasie - terme que j’exècre – ou mieux de la « mort assistée dans la dignité pour les maladies incurables » et on peut voir le chemin déjà parcouru depuis 40 ans puisqu’à l’époque Michel (Yves Montand) risquait d’être poursuivi pour non-assistance à personne en danger sans la lettre laissée par son épouse. Ce film adaptant un roman de Romain Gary, nous montre la difficulté de reconstruire un amour entre Michel et Lydia (Romy Schneider), 2 êtres en grande détresse car de son côté elle a perdu sa petite fille il y a 6 mois dans un accident de voiture provoqué par son mari resté dans un état d’aphasie jargonaphasique et « dorloté » par sa mère (Sonia – Lila Kedrova), une étonnante immigrée russe attachée à ses racines et à la vie. Le dialogue entre les 2 monstres du cinéma est peut-être un peu trop littéraire, trop mental, mais il montre bien la complexité des choses et Michel qui devait partir à Caracas le lendemain du décès de son épouse, de rester à Paris pour attendre Lydia qui elle va partir. L’atmosphère du film transpire également dans ce rôle du dresseur de chiens, Galba (Romolo Valli), avec son numéro clou d’une grande cruauté sur l’image de l’amour avec ce singe qui danse avec un chien teint en rose dès que le phonographe est enclenché. Dans ce film grave, existent quelques notes d’humour tel que ce « Je suis désolé, je ne suis pas juif » dit par Michel à l’ambassadeur d’Allemagne lors de la fête organisée par Galba pour l’anniversaire de son fils, ou encore ce « Vous êtes portugaise, non bretonne » entre Michel et une serveuse lors de cette même fête.
    Il est amusant également de souligner l’arrivée dans le cinéma des Japonais (au cabaret et dans l’hôtel) et surtout la présence de Catherine Allegret en prostituée et mieux de Roberto Benigni dans le rôle d’un barman dans le cabaret où se produit Galba. A noter enfin parmi les assistants-réalisateurs un certain Jacques Audiard.
    Un film dont la photo et le style ont à peine vieilli, qui reprend l’éternel combat en thanatos et eros, magistralement interprété par le fameux tandem « César et Rosalie » de Claude Sautet (1972).
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    40 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Une histoire simple : deux êtres en souffrance : Michel (Yves MONTAND) spoiler: dont la femme se meurt d’un cancer
    et Lydia (Romy SCHNEIDER) spoiler: qui a perdu, il y a 6 mois, son fils dans un accident de voiture tandis que son mari (François PERROT) s’en est sorti mais très handicapé (atteint de dysphasie)
    . spoiler: Ils se consolent en faisant l’amour et décident de ne pas donner suite
    . Un film décevant malgré des thèmes forts comme la mort d’un être proche et l’absurdité de la vie. Trop long (1h38 mn), peu réaliste, pas assez mélodramatique (rien à voir avec Douglas Sirk ou Pedro Almodóvar) et lorgnant trop du côté de l’absurde, à la façon de Luis Buñuel. Il y a trop de personnages secondaires (conforme au roman de Romain Gary ?) tel qu’un dresseur de caniches ou la belle-mère russe de Lydia alors qu’un huis-clos aurait été plus efficace, d’autant que les meilleures scènes sont celles avec uniquement Yves Montand et Romy Schneider.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 445 abonnés 12 212 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Bouleversant! C'est le terme qui va vraiment avec le sujet du film. "Clair de femme" de Costa-Gavras est un vrai crève coeur quand on connait le destin tragique de Romy Schneider! Un Yves Montand affolè de dèsespoir dans cette nuit terrible qu'il lui faut traverser seul parce que sa femme, atteinte d'une maladie incurable, a choisi la dignitè d'une mort volontaire plutôt que la souffrance ou la dèchèance! Le personnage de Montand sait donc qu'au petit matin, il la retrouvera morte, cette èpouse qui lui a demandè de survivre dans l'espoir d'un amour qui serait une sorte de permanence dans leur couple ! Errant, Montand se heurte au silence et à l'indiffèrence jusqu'au moment où il rencontre Romy, terrassante et inoubliable. "Clair de femme" est une histoire d'amour pas comme les autres! Quelques baisses de rythme suite à des personnages inutiles (Lila Kedrova, François Perrot...) mais il y a ici deux acteurs en ètat de grâce! On notera le petit rôle de Jean Rèno en agent de la circulation...
    Manset
    Manset

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Costa Gavras avec Clair de femme signe indubitablement son plus mauvais film dans cette exécrable adaptation d un roman éponyme de Romain Gary.
    Romy Schneider et Yves Montand font ce qu'ils peuvent pour sauver le film de la catastrophe mais mal servis par des dialogues pompeux et un scénario des plus approximatif ils se débattent tels des marionnettes dans ce qui se révèle être le plus mauvais film de Costa Gavras qui en s aventurant dans le film d auteur à abandonner ce qu' il savait faire de mieux : le film politique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    Costa Gavras met en scène une épouvantable adaptation du roman éponyme de Romain Gary.
    Ce film affligeant aux dialogues prétentieux prouve que Costa Gavras devrait se limiter à ce qu' il sait faire : le film politique.
    En s aventurant dans le film d auteur Costa Gavras nous montre ses limites et bien qu interprétés par Romy Schneider et Yves Montand ceux ci ne sauvent en rien le film du désastre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Une exécrable adaptation du roman de Romain Gary. Clair de femme se révèle être le crépuscule de Costa Gavras qui aurait dut en rester à ce qu il sait faire le film politique.
    jean-marie r
    jean-marie r

    3 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2019
    C'est mauvais. Les acteurs font ce qu'ils peuvent. Mais les dialogues, littéraires, sont lourds et pompeux, pour ne pas dire pompants. L'enchaînement des situations est d'emblée invraisemblable et sans intérêt. Tout cela en un mot sonne faux. Dire qu'on a affaire au duo mythique de César et Rosalie. Quel gâchis !
    Ti Nou
    Ti Nou

    439 abonnés 3 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2019
    Costa-Gavras délaisse le film politique et engagé pour un cinéma plus romantique en adaptant un roman de Romain Gary, et ça ne lui réussit pas. Clair de femme narre la rencontre entre deux personnages en plein deuil auxquels il est impossible de s’attacher à cause de dialogues trop littéraires qui, si ils doivent être bien jolis dans le roman, s’avèrent injouables devant une caméra. Ennuyeux et désespérant.
    Alain D.
    Alain D.

    525 abonnés 3 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2017
    Réalisé en 1979, ce film intemporel n'a pas pris une ride. 5 années après "César et Rosalie" de Claude Sautet, le couple mythique du cinéma français se reforme pour un film tout aussi fort de Costa-Gavras. La mise en scène est sans faille et les dialogues de grande facture se révèlent très profonds avec de belles pointes d'humour.
    Adapté du roman de Romain Gary, le scénario de Costa-Gavras nous conte une histoire troublante et émouvante. Ce film à la fois fantastique et dramatique montre pourtant une lueur d'espoir dans la rencontre de deux êtres en grande détresse pour qui le malheur est une seconde nature.
    Costa-Gavras nous offre une excellente réalisation, soutenue par un duo d'acteurs d'exception. Romy Schneider est aussi belle qu'émouvante et Yves Montand est, comme toujours, très beau dans la douleur. Outre des guests de renom avec Catherine Allegret en prostituée, Roberto Benigni en barman, Jean Reno en flic, nous trouvons dans les rôles annexes des comédiens très talentueux dont Romolo Valli, remarquable dans le rôle de Galba, le dresseur de chien.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    972 abonnés 4 902 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    J'aime leurs rencontres. Leurs besoins de réunir leur solitude. Deux détresses qui se rencontrent et cette phrase symptomatique: "je ne veux pas être heureuse".
    J'aurais aimé me focaliser sur le couple un peu à la manière d'"Un homme et une femme", mais je suis décontenancé par les multiples événements ou personnages qui dispersent l'attention. J'ai définitivement lâché prise lors du dîner qui vire au ridicule avec le mari et sa scène pénible.
    Benjamin A
    Benjamin A

    668 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Michel vient de perdre sa femme, il doit quitter Paris pour une longue durée mais n'y arrive pas, il erre entre l'aéroport, la rue et le bar puis rencontrera Lydia, une femme dont la souffrance ressemble à la sienne...

    Costa-Gavras retrouve pour la cinquième fois dans un rôle principal Yves Montand, lui donnant le rôle d'un homme désespéré, incapable de faire le deuil de sa femme qui va mettre fin à ses jours pour échapper à la maladie. Pourtant, c'est autour de sa rencontre avec une autre âme solitaire et marquée par de graves événements passés qu'il va axer son récit, laissant parler les sentiments, l'errance, la détresse et mettant en scène cette rencontre avec sensibilité, finesse et émotion.

    Après avoir longtemps œuvré avec immense brio dans des films engagés (L'aveu, Z, État de Siège ou encore Section Spéciale), Costa-Gavras change ici de registre et livre un drame tout en finesse et émotion, où il évoque avec sensibilité et intelligence la tragédie personnelle et la difficulté de s'en remettre. Il se montre sobre derrière la caméra, mais toujours juste, sachant nous immerger dans ce Paris triste aux côtés des personnages, et donner l'impression d'être dans leur intimité pour ressentir les mêmes sentiments, que ce soit dans la peine, la douleur ou les simples et courts moments de bonheur durant une période compliquée.

    Autour d'eux, il met en scène une galerie de personnages souvent hauts en couleur, participant à l'ambiance désabusée du film tandis qu'il fait ressortir tous les sentiments et complexités des enjeux et personnages. Il mêle l'amour et la souffrance avec justesse malgré le sujet difficile à aborder et s'il joue beaucoup sur les mots et dialogues (très bien écrits, la séquence dans la cabine est d'une telle force...), les gestes, regards ou non-dits en disent parfois autant, voire plus. Yves Montand livre une composition juste et sobre, ne tombant jamais dans l'excès et sachant faire ressortir toute la dureté et l'émotion de son personnage, tout comme Romy Schneider.

    Après avoir longtemps oeuvré dans le thriller politique, Costa-Gavras se montre d'une grande justesse et sensibilité pour traiter du deuil, de l'amour et de la souffrance humaine. Un drame fort et touchant, porté par deux acteurs, une fois de plus, exceptionnels.
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