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    Cría Cuervos
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    3,9
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    108 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2019
    "Cria Cuervos" est perçu comme un grand film sur l'enfance sous l'unique prétexte qu'il montre cette période comme profondément douloureuse, aux antipodes de l'idée préconçue selon laquelle l'innocence serait préservée. Carlos Saura dévoile ce moment de notre existence comme une source de traumatismes que l'on ne comprend qu'à moitié et qui, de ce fait, accentuent l'incompréhension et la frustration. Regard plutôt juste mais qui ne va pas assez loin dans la subjectivité, le point de vue de Saura s'arrêtant trop sur les tensions entre adultes – vues à travers l'enfant, nous dira-t-on –, alors que le film est plus émouvant lorsque les trois filles sont seules à l'écran. "Cria Cuervos" s'emploie à jouer sur l'indistinction entre la mère décédée et la fille ou sur la présence de celle-ci lors de discussions auxquelles elle n'a sans doute pas assistées mais ces procédés demeurent en fin de compte artificiels, avant tout symptômes de la tentative volontariste du cinéaste de connecter l'enfant aux adultes. Trop peu de trouble et d'abstraction dans "Cria Cuervos" – quoi de plus étrange pourtant que l'esprit d'un enfant –, film qui à force de répéter mécaniquement ses effets dévoile sa véritable nature : un objet touchant par moments mais au fond très académique.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Un chef d’œuvre du cinéma espagnol qui n’a aucunement vieilli. Un film impressionnant et qu’on n’oublie pas. Comment oublier les grands yeux noirs de la petite Ana Torrent (8 ans au moment du tournage) découvrant son père mort au milieu d’ébats bien mystérieux pour elle. Magnifique film sur l’enfance, l’enfance orpheline, il est un huis clos qui vous capture mais ne vous étouffe pas et qui vous emmène dans le monde rêvé d’une enfant blessée, dans ses fantasmes de pouvoir sur la mort. Dans son imagination, elle fait revivre sa mère quand elle veut, elle tue quiconque quand elle veut. Impressionnante interprète que cette petite fille, entourée d’acteurs parfaits. Carlos Saura en profite pour montrer ce système dégénéré et hypocrite qu’est le franquisme. Le film se termine sur une belle note optimiste avec toute la fratrie qui repart à l’école. On peut y voir le symbole d’une nouvelle Espagne qui va renaître – Franco est mort juste avant la parution du film… son élégance habituélle, je suppose !
    Ti Nou
    Ti Nou

    407 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2017
    Le récit manque d’enjeux pour être vraiment passionnant mais ce portrait d’une fille d’une dizaine d’années qui fait face à la mort de ses parents et découvre petit à petit un monde adulte fait de mensonges, de trahison, d’adultères... est parfois touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Le récit de trois orphelines et de leur quotidien et de leur histoire dramatico-dramatique familiale par l'une d'entre elles. Ouais donc, il me faudrait une nouvelle livraison d'adjectifs et de synonymes de "lent, ennuyeux, pénible, lénifiant, vide, inutile, creux" et de bien d'autres encore.

    Ah je crois que j'ai trouvé : "végétatif". L'intellobobo dira que c'est merveilleusement contemplatif et intimiste et glissera "portrait" entre les deux tout en meublant avec le verbiage du contrôle habituel des dégâts. Moi, je dirai simplement : "végétatif". Et bien sûr, une heure et quarante minutes de ce truc, c'est une purge, une purge inconcevable.

    Evidemment j'ai presque tout regardé en accéléré avec des sauts de carpe de temps en temps. Malgré tout, j'en ressors lessivé. Une lumière rouge s'est allumée là-haut comme un avertissement : cette pitoyable colique intello (?) sentimentale met à l'amende toutes les saisons de la Petite Maison dans la Prairie. Victoire par knock-out, j'aurais jamais cru ça possible.

    Ce gars, ce Carlos Saura est un génie du vide !
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2017
    Quelle claque ! Petit bijou du cinéma espagnol, "Cria Cuervos" est un concentré d'émotions dont la tristesse prédomine. Histoire touchante qui amène en plus une véritable réflexion sur le passage de l'enfant à l'âge adulte et le regard qu'il peut avoir sur des sujets comme la mort ou le sexe. La jeune Anna est brillante et incroyablement crédible dans son rôle d'enfant torturé par les souvenirs de sa mère. "Cria Cuervos" ne respire pas la joie de vivvre mais est une perle cinématographique dont il ne faut pas passer à côté.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Tourné dans les derniers mois du franquisme, Cria cuervos est un film tendre et onirique qui raconte l'histoire de trois jeunes sœurs issues d'un milieu bourgeois spoiler: confrontées à la mort de leur mère puis de leur père.
    Le long-métrage, qui s'ingénie à brouiller la frontière entre rêve et réalité, porte un regard très touchant sur le monde de l'enfance, ses songes, ses logiques et sa confrontation à l'univers des adultes. En creux, Carlos Saura porte un regard critique et désabusé sur cette Espagne dirigée par des militaires et des petits bourgeois baignant dans un système sclérosé, poussiéreux et hypocrite. Avec la très belle chanson de Jeanette, Porque te vas.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Très beau film de Carlos Saura.
    L'histoire raconte les pensées et les sentiments d'une petite fille dans une famille espagnole désunie. La mère est morte de maladie. Le père meurt dans les bras de sa maîtresse, la petite fille étant témoin. La petite fille alors se raconte des histoires où sa mère aimée revit.
    La narration est a-chronologique, la narratrice en fait raconte son enfance par les yeux de la petite fille qu'elle était. Les souvenirs s'entremêlent : la mort des deux parents, les jeux avec ses soeurs, le dialogue avec la bonne ou la tante. La réalisation est excellente, le style est simple mais non dénué de recherche surtout au niveau du montage des différentes séquences. Beaucoup d'émotion se dégage par le simple visage de la petite fille (Ana Torrent) qui a bien su exprimer toutes sortes de sentiments voulus par l'histoire.
    Belle musique de piano, et bien sûr le tube qui a fait connaître le film au grand public.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Un des plus beaux films sur l'enfance, à la fois complexe, subtil et émouvant, grâce à un récit mêlant le présent, le passé et l'imaginaire d'Ana, le personnage principal. Geraldine Chaplin, filmée par celui qui était alors son époux, est solaire dans le rôle de la mère, alors que les enfants sont tous parfaits.
    Cette oeuvre est aussi un témoignage sur la fin du franquisme et la bourgeoisie espagnole, ses militaires qui ne doivent rien à personne et une certaine éducation où les règles de bienséance avaient une place primordiale.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Je ne peux pas m'empêcher d'y voir, avec le recul, une similitude avec "6eme sens"; mais ici la mort rassure l'enfant. Elle dit elle-même que son enfance a été interminable, mais elle a pu compter dans son imagination sur la présence de sa mère, rassurante et douce. Un film aux accents fantastiques très beau et sensible sur l'enfance et ses blessures. La musique tendre et mélancolique crée aussi cet atmosphère de tristesse même si au final la vie reprend ses droits témoin cette fin assez optimiste.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Oeuvre importante sur le franquisme et sur l'enfance, Cria Cuervos est un film très marquant notamment par la mise en scène, par les jeux des acteurs mais aussi par son scénario. L'histoire d'Ana est dès le départ très touchante, une petite fille innocente voit la mort de ses parents.. Le ton est déjà donné. Le film est certes assez lent mais son propos est tellement fort que Cria Cuervos deviendra un film marquant, tellement il est basé sur la psychologie de Ana spoiler: qui va ensuite toucher sa soeur.
    A voir.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    L'édition en format Blu-ray du chef d'oeuvre de Carlos Saura (oserait-on dire de son unique "bon film" ?) permet d'évaluer l'impact du temps passé - une quarantaine d'années quand même - sur une oeuvre largement politique : Carlos Saura, en nous racontant dans "Cría Cuervos" l'histoire d'une petite fille bouleversée par la mort de sa mère, voulait montrer la souffrance de l'Espagne lors des dernières années de la dictature franquiste. S'il y a fort à parier que le rôle symbolique de chacun des personnages, représentant bourreaux et victimes du système fasciste, passera désormais bien au dessus des têtes des spectateurs modernes, ces mêmes spectateurs retiendront évidemment l'incroyable présence (s'agit-il même d'une interprétation ?) de la petite Ana Torrent, ainsi que l'utilisation percutante du tube "Porque te vas". Mais Saura faisait aussi un beau travail de mise en scène pour nous guider de manière subtile, mais efficace, au coeur du labyrinthe mental de sa petite héroïne. "Cría Cuervos" nous réserve ainsi toujours de grands et beaux moments - originaux - de sensibilité, sachant suggérer l'indicible (la disparition des parents, le désir de mort et la culpabilité de l'enfant) avec une étonnante intelligence et une grande sensibilité.
    Loïck G.
    Loïck G.

    283 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    En pleine fête du cinéma ressortir ce petit bijou est une excellent opportunité pour comprendre ce que veut dire mise en scène, direction d’acteurs ( des enfants en particulier ) et sens du récit . Ce qui nous donne un tableau aussi édifiant que remarquable de l’agonie du franquisme, à travers la chronique familiale de trois petites filles, désormais orphelines . Carlos Saura filme avec une subtilité parfaite ce quotidien, passant de l’imaginaire à la fiction, du rêve à la réalité, sans indicateur particulier. Ca peut décontenancer, mais une fois dans le secret de cette villa espagnole, on ne se lasse pas de suivre le regard à la fois candide et cruel de la petite Ana, interprétée par Ana Torrent , qui n’était pas encore la grande comédienne de « Tesis ». Mais déjà tout à fait remarquable .

    Avis bonus Au milieu d'une rencontre avec le réalisateur, des spécialistes et le producteur reviennent sur le film, sa thématique, ses interprètes...
    Pour en savoir plus
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    2 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2013
    Dans un Madrid des années 70, tout juste libéré du franquisme, la jeune Ana vit dans une maison bourgeoise cossue avec son père. Après sa mère quelques temps auparavant, son père meurt à son tour. Ana, confiée à sa tante et sa grand-mère paraplégique, commence à avoir des visons. Est-ce son imagination ou le passé qui remonte à la surface ? Tout cela donne un film intéressant et bien interprété, mais qui manque un peu de rythme.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    592 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2013
    "Cria cuervos" est un film intimiste au travers les yeux d'un enfant , terriblement passionnant.
    Robin M
    Robin M

    62 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/11/09/cria-cuervos/ | L’enfance est un sujet complexe au cinéma. Il ne faut pas tendre vers une niaiserie en tentant de voir le monde comme un enfant, mais superposer l’enfance et un traitement adulte sonnerait tout aussi faux. Carlos Saura parvient avec maestria à nous montrer la vie d’un enfant, et cela à travers le regard de Ana – jeune enfant qui perd sa mère puis son père. Le réalisateur espagnol traite alors le sujet difficile de la perte de l’innocence et du premier choc entre l’enfance et l’adulte. Il ne faut pas de mot à Saura pour nous faire comprendre que Ana pense avoir empoisonné son père et pas de mot non plus pour comprendre l’absence douloureuse d’une mère vers laquelle elle tente de se réincarner. L’idée judicieuse de donner un même visage à la mère et la femme qu’elle deviendra – celui de Géraldine Chaplin – donne au film une dimension poétique et sinistre. Cependant, Ana est bloquée entre deux mondes qu’elle ne peut rejoindre. L’enfance lui a fermé ses portes suite aux diverses tragédies et le monde des adultes ne peut lui ouvrir ses portes tant son opacité lui est encore conséquente. Cette confrontation à l’adulte s’exprime bien sur à travers la mort, mais également d’une façon plus cocasse à travers l’opulence des seins de Rosa qu’Ana lui demande de dévoiler avec insistance. Comme si elle voulait voir son avenir et montrer de cette manière qu’elle aussi a grandie et que si elle n’est pas une femme morphologiquement, son esprit n’est plus enfantin. Il suffit de s’attarder sur ses jeux : elle joue à la poupée certes, mais elle prend le rôle d’une véritable mère agacée par son enfant et qui déjà semble connaître les sensations qu’elle ressentira à la tété (le bébé qui mort le bout du sein). Elle joue également avec ses sœurs à se déguiser, mais le but n’est que de rejouer une scène de dispute qui a eu lieu entre ses parents. Elle reprend d’ailleurs le rôle de sa mère comme pour mieux lui ressembler et pour mieux faire coïncider les deux An(n)as. Cette immobilisme entre l’enfance et le passage à l’âge adulte donne lieu à des scènes absurdes et cruelles: Ana est chassée du chevet de sa mère par les adultes qui essayent tant bien que mal de garder son innocence. Priée d’aller jouer, Ana quitte la chambre bientôt mortuaire et monte les escaliers pour retourner dans le monde de l’enfance sous les hurlements d’agonie de sa mère. Comme si l’abstraction enfantine permettait de tout surmonter. Ana n’est déjà plus une enfant et les adultes tentent de réparer l’irréparable : la perte de l’innocence. Ils essayent de l’endormir pour la maintenir dans une illusion. Comme ci, le voile du sommeil et le voile qui couvre le regard de l’enfant et l’empêche de voir une réalité bien cruelle ne faisaient qu’un. A cette redondance d’aller au lit, elle rétorque « Mais je ne suis pas fatiguée ».

    Malgré cela, Ana se protège comme une enfant dans les souvenirs et la création d’un monde où sa mère qu’elle chérie partage encore sa couche et son espace. Cependant, Saura inculque dans cet échappatoire des limites et questionne la notion de souvenirs. Ana se maintient dans le passé, et sa narration de femme adulte montre bien qu’elle n’a toujours pas réussi à s’en sortir. Elle est bloquée à nouveau entre deux réalités : la vrai et celle qu’elle s’est créée. Ana contrôle ses souvenirs, contrôle l’apparition de sa mère, mais à ce pouvoir presque divin que lui octroie Carlos Saura il y a des limites. Elle plisse les yeux avec hargne pour esquisser le va-et-vient d’une mère inquiète pour son enfant au seuil de la porte de sa chambre. Mais cette scène rassurante, elle ne peut la continuer ou la modifier. Elle ferme fortement ses yeux pour toujours faire ressurgir la même scène. Elle voyage dans ses souvenirs, mais ne peut en créer. Elle est contrainte de voir une scène à répétition pour se donner l’impression qu’elle perdure. De plus, sa mère porte dans chaque rêverie la même coiffure et la même tenue. Et si elle garde qu’une seule image de sa mère, qu’est-ce qui nous dit que cette dernière n’est pas faussée, embellie ou même complètement inventée ?

    De cette notion d’invention découle une autre réflexion mais cette fois-ci porté sur le cinéma même. « Cria Cuervos » pose un questionnement sur la notion d’auteur au cinéma. Et si nous prônions l’hypothèse que le véritable créateur était le personnage d’Ana. Le film donne l’impression qu’il n’y a pas de réalisateur et qui si on devait en désigner un on se pencherait aussitôt sur Ana. En effet, c’est elle qui a dans toute l’œuvre le pouvoir de décision et qui dirige le film. Tout d’abord, elle contrôle la caméra et propose au spectateur de s’unir à elle pour n’oublier aucun détail. Elle fait alors un jeu de champs/contre-champs montrant soit ce qu’elle voit soit ce qu’elle veut qu’on voit : c’est-à-dire sa mise en scène dans ses propres souvenirs. Ensuite, elle commande les personnages puisque nous voyageons dans sa tête, elle choisit donc de faire entrer ses personnages de manière théâtrale, les menant à sa guise. Dans la scène de cache-cache, elle se prend même pour Dieu tuant et ramenant à la vie ses sœurs. Elle choisit qui vit et surtout quand : ce qui sied avec le rôle d’empoisonneuse qu’elle croit avoir. On peut également voir dans la scène de la grand-mère face aux photographies, une Ana directrice d’acteurs qui récite le texte que la grand-mère devrait dire par la suite lors de la prise de vue. Elle explique ce qu’elle doit penser et ce qu’elle a vécu donnant l’impression d’une explication du rôle à jouer. Elle contrôle également la narration et s’octroie le rôle de maîtresse de l’action : elle choisit dans quels souvenirs nous la suivons et surtout à qu’elle moment ils commencent, nous jetant parfois un regard comme pour dire « je vous attendais ». Enfin, d’un point de vu plus technique, elle gère également la bande-son. La musique ne commence pas au hasard mais lorsqu’elle glisse le disque dans le tourne-disque et c’est elle qui choisit en quelque sorte de ce que sa mère joue au piano. Elle prend des décisions sur le film qui défile sous nos yeux.

    Certains théoriciens du cinéma disaient que la meilleure musique de film était celle que l’on ne remarquait pas, et si la perfection d’un réalisateur résidait également dans le fait qu’on ne le remarque pas. Carlos Saura a fait le film, mais il a réussi à gommer sa présence pour nous montrer seulement le principal : l’errance de cette enfant.
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