Avis sur Femmes hors-la-loi

Il est finalement assez rare de pouvoir découvrir des westerns où les femmes occupent le devant de la scène et "Femmes hors-la-loi" en fait partie, avec cette histoire où des joueuses s'opposent à des bandits pour contrôler une petite ville de l'Ouest. Mais malheureusement l'ensemble n'a rien de bien fameux. Si l'histoire de départ peut laisser augurer un bon film et que les actrices s'avèrent bien charmantes, on se rend vite compte que nous sommes en présence d'une mise en scène sans relief, car ne proposant aucun panache et de style, et que le casting est particulièrement médiocre. L'ensemble a en plus franchement bien mal vieilli et il est donc bien difficile de pouvoir prendre du plaisir devant ce bien mauvais western qui s'oublie aussitôt qu'on l'a visionner.

A voir comme une curiosité à cause de son sujet (une ville dirigée par des femmes), et de son casting féminin assez agréable, sinon c'est médiocre : acteurs masculins aussi charismatiques que des merlans, action mollassonne, direction d'acteurs minimaliste, scénario primaire et réalisation sans éclat (faut voir la fusillade finale, on se croirait dans une cour de récré

Un peu moins qu’une simple curiosité, c’est vraiment mauvais même avec toute l’indulgence accordée au cinéma de quartier. Ce qui me gène le plus est la tromperie sur le titre original ou français car les femmes ne dominent absolument rien, pire même cela finit sur un machisme béat: un comble. Revoir Jackie Coogan en adulte lourdaud est infiniment triste quand on a dans les yeux un des chefs d’oeuvre de Chaplin. Il n’y a rien à sauver dans ce pâle western et le gadget du pistolet tournant est encore pire que celui de l’étui de Frank Sinatra qui s’ouvrait tout seul dans Johnny Concho.
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Ce western est l'œuvre d'un réalisateur quasiment inconnu, le tâcheron Sam Newfield, avec des acteurs tout aussi célèbres. Le scénario n'a rien d'emballant, la mise en scène est déplorable, les acteurs sont peu convaincants. Cette histoire est affligeante et pour une fois, 1h15 de spectacle, cela suffit. Hormis quelques rares passages humoristiques, nullissime est le mot qui convient.