Avis : La Tête en friche - Page 7

On a connu Jean Becker plus en réussite. Nous sommes loin de la force et de l'émotion de L'été meurtrier ou de Deux jours à tuer. Le film enchaine des scènes hétérogènes, pas désagréables certes, avec deux bons acteurs, d'accord, mais dans quel genre de film se trouve-t-on? Un joli conte, des brèves de comptoir façon Plus belle la vie, une ode à la lecture, ou bien l'étude des blocages psychologiques d'une mère tombée enceinte trop vite et trop jeune? Qui trop embrasse, mal étreint. Ne soyons pas trop sévère pour une histoire agréable à regarder,avec des dialogues de qualité.
TV - novembre 17

Un beau film, simple et tranquille, plein de poésie et touchant. On partage l'histoire d'un quadragénaire "gentil" qui va rencontrer une nonagénaire, laquelle va l'éduquer et lui donner le goût de la lecture. Jean Becker a le don pour dénicher ses personnages d'une simplicité et d'une humanité à toute épreuve. Beau film mais loin d'être mon favori parmi ceux du réalisateur.

Beaucoup de bons sentiments et de situations entendues dans ce film visant le troisième âge. Dans son style, La Tête en friche est très réussi et mêle habilement l'humour et l'émotion.

Avec "La Tête en friche", Jean BECKER offre un bon moment de détente. Le duo DEPARDIEU-CASADESUS se révèle très touchant, même si cette comédie dramatique comporte un scénario sans véritable perspective et des séquences répétitives.

Coup de cœur pour ce film si touchant. Deux acteurs, Depardieu et Gisèle Casadesus que tout oppose mais qui se trouvent un jour sur un banc de square devant des pigeons et vont s'apprécier avec le temps. Surtout, Margueritte (avec deux t), la vieille dame cultivée, va lire à Germain des passages de la Peste de Camus. Progressivement, avec beaucoup de tact et par petites touches, elle va l'aider à prendre goût à la lecture. Les superbes dialogues de Jean Abadie sont tout en délicatesse de sentiment avec une petite pointe d'humour aussi. Regardez ce film de Jean Becker et vous serez transporté dans une sorte d'histoire d'amour où l'on ne dit jamais « je t'aime ».

On retrouve le cinéma de Jean Becker, naturel, vivifiant, chaleureux surtout les personnages. La grande Gisèle casadelus donne la réplique à Gérard Depardieu qui retrouve un magnifique rôle, un niais à cause de sa mère, qui réapprend à la vie grâce à la lecture d'une vieille dame. On retrouve aussi Patrick bouchitey ( la vie est un long fleuve tranquille), Francois-Xavier Demaison, la regretté Maurane, Jean François stévènin. Une réalisation pleine de sentiment et de décors de la France profonde. Un film drôle et touchant. Un beau drame.

Petit film sans prétention mais très agréable à regarder.
Histoire émouvante, plein de tendresse et d'Amour.
Oui l'Amour tel qu'on ne le perçoit peut-être pas assez souvent.
Depardieu est bon dans ce film et ça change dans le bon sens.
L'interprétation de certains acteurs m'a un peu gêné : par moment troublant de vérité et de sincérité, et d'autres où j'ai trouvé surjoué.
Les cadrages sont soignés, j'ai vraiment apprécié.
Un bon petit film qui fait la surprise réjouissante d'une séance de cinéma comme je les aime, et qui ne m'a pas laissé sans une certaine émotion.

Alors que je concède succomber la plupart du temps au cinéma ruralo-champêtre de Becker (les enfants du marais, dialogue avec mon jardinier), là c'est vraiment trop. Rien, absolument rien, n'est crédible dans ce film (et je ne parle pas du fait que Depardieu se tape Sophie Guillemin). Des personnages de pacotilles dans un décor de pacotille. Si les intentions de Becker sont louables, ses personnages et ses situations ne tiennent pas une seconde la route. On retiendra juste l'incroyable Gisèle Casadesus qui illumine le film par sa fraîcheur et son rayonnement. A 96 ans, il faut le faire.

Une histoire d'amour pas désagréable entre un (quasi) analphabète et une vieille dame qui a passé sa vie à lire interprété par des acteurs au diapason. Malheureusement, le film regorge de beaucoup trop de bons sentiments pour que l'on s'émeut réellement et que l'on tombe sous le charme de ces duettistes.

Quelques longueurs malheureuses mais beaucoup de gentillesse et de générosité dans ce film. Un film à regarder avant de s'endormir paisiblement.

Superbe film. Un futur classique. Mais en disant cela, je me rends compte que je peux décevoir tant ce film est intimiste, prude, à l'image de Gisèle Casadesus. Et notre Gégé si tendre et brute "stupide" à la fois ! Oui vraiment : bravo Monsieur Becker !

film classique certes, mais d'une grande humanité et porté par des acteurs excellents. Une galerie de portraits qu'on aurait aimé voir approfondi au delà de l'esquisse , et qui gravite autour des deux "amants" de l'histoire. Ceux là sont parfaits excellents même. Depardieu en mastodonte mal dégrossi , mais doté d'une vraie sensibilité renoue avec une composition que je n'avais pas vue d e cette qualité depuis longtemps. Gisèle Casadesus illumine de sa présence malgré ses 40 kiios et sa silhouette de moineau. De cette histoire simple mais traitée avec tendresse et intelligence, on sort attendri et plein d'espoir en l'humanité.

Très joli film, très touchant. Un beau film à la Jean Becker comme on les aime.

Dégoulinant de sentiments, et tant mieux. Gisèle Casadesus est juste sublime.

Un film reposant, qualité France, un peu réac, plein de bons sentiments avec un Depardieu sans surprise et une bien appliquée Gisèle Casadessus. Tous les clichés du petit village de province sont là, la clientèle du café étant la caricature de la France profonde vue par un vieux monsieur sans doute Parisien. Il y a la belle jeune fille timide, le bon arabe, l'alcoolique dépressif mais bon bougre, l'Italien séducteur, la tenancière aimable et digne, et j'en passe...Ce n'est pas très moderne, mais ça doit plaire à la ménagère de plus de 50 ans qui regarde TF1 le dimanche soir. Mais que ça paraît long malgré les 1h20 du film! Quelques scènes bien vues toutefois et quelques bons numéros d'acteurs. Mais, bon, il faut que Monsieur Becker prenne sa retraite et qu'il en profite pour aller au cinéma au lieu de passer son temps à regarder les films de son père en DVD. Et oui, le cinéma a changé de siècle!