Puppet Master VII : Retro Puppet Master
Note moyenne
1,7
20 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Puppet Master VII : Retro Puppet Master ?

5 critiques spectateurs

5
0 critique
4
0 critique
3
2 critiques
2
1 critique
1
1 critique
0
1 critique
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 27 avril 2015
Retro Puppet Master est donc un film qui revient à l’origine de la saga et on retrouve DeCoteau a la réalisation, pour un film qui reste dans le style habituel de la série : ni très bon, ni très mauvais. Un peu plus profond néanmoins que de coutume, mais aussi plus lent. Les acteurs font plutôt bien le travail. Ici c’est Greg Sestero qui endosse le rôle du héros, André Toulon, jeune évidemment. Pas doté d’un jeu très musclé, il a néanmoins une allure de jeune premier qui va bien au personnage, une photogénie certaine, et malgré ses lacunes il ne démérite pas trop, faisant preuve d’une sobriété bienvenue. Face à lui la peu connue Brigitta Dau est une bonne surprise. Charmante, elle a un jeu plus fin que son collègue Sestero, et forme un couple plaisant tout deux. Pour être honnête j’ai apprécié leur duo qui fonctionne. A noter aussi que le film dispose de méchants tout à fait à la hauteur, et leur arrivée est tout à fait bienvenu. Il ne manque pas de charisme. Le scénario est gêné par un évident manque d’action. Retro Puppet Master manque de punch, dû en grande partie à l’absence de meurtre, à l’absence surtout de meurtres un peu sanglant puisqu’en vérité les morts ici s’endorment pour la plupart. Alors en dépit de cette lacune assez gênante dans une saga qui n’a jamais brillé par son rythme ébouriffant mais qui nous proposé quand même en règle générale un petit divertissement gentiment sanglant, il y a des atouts non entrevus jusqu’à lors, ou trop peu. Les personnages ont une belle construction, l’aspect sentimental du film lui donne un relief plaisant, et on conserve un humour sympathique. Par ailleurs le métrage reste court (1 heure 15 hors générique), ce qui fait qu’il ne souffre quand même pas outrageusement de ses longueurs. Visuellement DeCoteau fait un travail correct, mais pas non plus transcendant. Il filme sans grand génie, et ne se montre pas forcément des plus à l’aise lorsqu’il y a un peu d’action, mais le métrage ne démérite pas quand même. C’est assez propre, surtout pour un réalisateur qui venait de sortir de la monumentale catastrophe qu’était Totem. Pour le reste la photographie est assez quelconque comme d’habitude avec les Puppet Master, mais quelques efforts ont été fait sur les décors, au moins les décors intérieurs. La reconstitution reste d’assez bonne tenue vu le budget que l’on imagine misérable du film, en revanche c’est vrai que les décors extérieurs, et notamment la risible façade de l’ambassade de Suisse fait un peu pitié. Alors comme je disais pas d’effets horrifiques, et une disparition aussi du thème original de la saga pour un nouveau thème. Bon, même si le nouveau n’est pas aussi bon que l’original, pour autant c’est bien quand même d’avoir voulu impulser un souffle un peu neuf, et le résultat reste appréciable. Au final Puppet Master VII est un épisode qui se laisse voir sans déplaisir, et qui reste un des meilleurs qualitativement de la saga. S’il souffre d’un rythme plus que moyen, surtout pour un film aussi court, et si évidemment les lacunes budgétaires apparaissent plus d’une fois, notamment avec des poupées qui apparaissent moins que prévues, l’ensemble reste assez soigné, et surtout bénéficie grandement de plus de profondeur que d’habitude. Un bon petit film !
JimBo Lebowski

418 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 avril 2017
Le point positif du film c'est qu'il raconte une histoire qui en elle-même se tient et se suit sans déplaisir, DeCoteau montre également des signes de progrès en terme de mise en scène, cela est somme toute relatif aux précédents navets et évidemment à mettre en parallèle à ses deux autres réalisations pour la franchise (le IV et le VI), il y a du mieux. Mais le vrai soucis c'est : pourquoi réinventer l'histoire d'André Toulon ? Si je ne me trompe pas Toulon apprend la magie grâce à un sorcier oriental comme il est montré lors d'un flashback dans le deuxième volet, il avait un certain âge et était déjà en couple avec sa femme, alors qu'ici ce prequel efface tout pour que le personnage, jeune adulte, puisse à la fois découvrir les pouvoirs de Puppet Master et rencontrer sa future épouse, tout en étant traqué par trois hommes en noir. En fait j'ai l'impression que les scénaristes de cette saga ont vraiment été payé à rien foutre, c'est presque hallucinant, pourquoi encore revenir en arrière et qui plus est refaire ce qui a déjà été fait ? Alors que, je le redis pour la énième fois, la matière est infinie pour créer des histoires de poupées tueuses, par exemple je ne pige toujours pas que personne n'ai encore eu l'idée de les faire s'affronter contre d'autres poupées maitrisées par un antagoniste Puppet Master, là tu peux balancer du fun sans problème. Que là non, on nous bourre le mou, et en plus il n'y a quasiment aucun meurtre. Enfin comme je disais le film en lui-même se regarde et n'est pas nanardesque du tout, avec peut-être les meilleurs personnages humains de la saga d'ailleurs, leur construction est pas mal du tout, encore une fois c'est dommage, à la limite il aurait tout simplement fallu raconter cette histoire à travers les yeux de quelqu'un d'autre que Toulon, parce qu'on est obligé de relever l'incohérence.
Yannickcinéphile

2 614 abonnés 4 524 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 février 2015
Puppet Master VII ou retro puppet master est donc un film qui revient à l’origine de la saga et on retrouve DeCoteau a la réalisation, pour un film qui reste dans le style habituel de la série : ni très bon, ni très mauvais. Un peu plus profond néanmoins que de coutume, mais aussi plus lent.
Les acteurs font plutôt bien le travail. Ici c’est Greg Sestero qui endosse le rôle du héros, André Toulon, jeune évidemment. Pas doté d’un jeu très musclé, il a néanmoins une allure de jeune premier qui va bien au personnage, une photogénie certaine, et malgré ses lacunes il ne démérite pas trop, faisant preuve d’une sobriété bienvenue. Face à lui la peu connue Brigitta Dau est une bonne surprise. Charmante, elle a un jeu plus fin que son collègue Sestero, et forme un couple plaisant tout deux. Pour être honnête j’ai apprécié leur duo qui fonctionne. A noter aussi que le film dispose de méchants tout à fait à la hauteur, et leur arrivée est tout à fait bienvenu. Il ne manque pas de charisme.
Le scénario est gêné par un évident manque d’action. Retro Puppet Master manque de punch, dû en grande partie à l’absence de meurtre, à l’absence surtout de meurtres un peu sanglant puisqu’en vérité les morts ici s’endorment pour la plupart. Alors en dépit de cette lacune assez gênante dans une saga qui n’a jamais brillé par son rythme ébouriffant mais qui nous proposé quand même en règle générale un petit divertissement gentiment sanglant, il y a des atouts non entrevus jusqu’à lors, ou trop peu. Les personnages ont une belle construction, l’aspect sentimental du film lui donne un relief plaisant, et on conserve un humour sympathique. Par ailleurs le métrage reste court (1 heure 15 hors générique), ce qui fait qu’il ne souffre quand même pas outrageusement de ses longueurs.
Visuellement DeCoteau fait un travail correct, mais pas non plus transcendant. Il filme sans grand génie, et ne se montre pas forcément des plus à l’aise lorsqu’il y a un peu d’action, mais le métrage ne démérite pas quand même. C’est assez propre, surtout pour un réalisateur qui venait de sortir de la monumentale catastrophe qu’était Totem. Pour le reste la photographie est assez quelconque comme d’habitude avec les Puppet Master, mais quelques efforts ont été fait sur les décors, au moins les décors intérieurs. La reconstitution reste d’assez bonne tenue vu le budget que l’on imagine misérable du film, en revanche c’est vrai que les décors extérieurs, et notamment la risible façade de l’ambassade de Suisse fait un peu pitié. Alors comme je disais pas d’effets horrifiques, et une disparition aussi du thème original de la saga pour un nouveau thème. Bon, même si le nouveau n’est pas aussi bon que l’original, pour autant c’est bien quand même d’avoir voulu impulser un souffle un peu neuf, et le résultat reste appréciable.
Au final Puppet Master VII est un épisode qui se laisse voir sans déplaisir, et qui reste un des meilleurs qualitativement de la saga. S’il souffre d’un rythme plus que moyen, surtout pour un film aussi court, et si évidemment les lacunes budgétaires apparaissent plus d’une fois, notamment avec des poupées qui apparaissent moins que prévues, l’ensemble reste assez soigné, et surtout bénéficie grandement de plus de profondeur que d’habitude. Je donne 3.
Shawn777

656 abonnés 3 581 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 3 décembre 2024
Charles Band est tellement à court d'idées qu'il décide de produire un second préquel à sa saga "Puppet Master", sorti en 1999 et réalisé par David DeCoteau (encore sous un pseudonyme) et on ne va pas se mentir plus longtemps, c'est très mauvais. Alors même si c'est un deuxième préquel, il n'efface pas le premier pour autant mais vient au contraire se positionner en tant que suite. C'est ainsi que nous reprenons les évènements de la fin du troisième opus, Toulon est en Suisse et trouve une vieille marionnette en bois ; il explique alors à ses autres poupées comment tout à débuté. C'est ainsi qu'après un court passage en Egypte antique où Afzel vole le secret de Soutekh, capable d'animer les poupées donc, nous retrouvons un très jeune André Toulon au début du siècle dernier qui fait la rencontre d'Afzel mais également d'Ilsa, sa femme tuée dans le troisième film (et qui se réincarne dans la poupée sangsue). Bon déjà, quelques faux raccords avec les précédents puisqu'il me semble qu'il a toujours été dit que Toulon avait trouvé le secret des poupées en Egypte sur un espèce de marché mais bon passons (puis même le rituel pour donner vie aux marionnettes qui n'a rien à voir avec les quatrième et cinquième opus et encore moins avec le sixième), ce film nous permet d'en apprendre plus sur le passé du personnage. Et pourtant, ça aurait pu être n'importe quel personnage que ça aurait été la même chose. Ce que je veux dire, c'est que la franchise est tellement bordélique que raconter les origines de tel ou tel truc est toujours risqué et ne mène surtout pas à grand-chose. Ainsi, on s'ennuie énormément devant ce film très mal rythmé, très mal monté, aux très mauvais effets spéciaux et puis surtout au très mauvais jeu d'acteur. En effet, c'est surtout Greg Sestero avec son vieil accent français qui se débrouille le plus mal et en même temps, le bonhomme est surtout connu pour son rôle dans "The Room" et du bouquin qui en découle (ça cerne déjà un peu le personnage). "Retro Puppet Master" est donc un nouvel échec dans une saga qui ne cesse de s'embourber.
chrischambers86

14 942 abonnés 12 670 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 24 juillet 2019
Sans doute l'opus le plus dècevant de la saga d'horreur « Puppet Master » . David DeCoteau essaye sans y parvenir, d'augmenter l'intèrêt de l'aficionado de la franchise en tournant une prèquelle et en y ajoutant un long flashback dans la Ville lumière d'avant guerre 14-18. Le rèsultat est pitoyable et l'histoire très mauvaise même si on dècouvre comment tout a commencè! Initialement censè se dèrouler juste après "Puppet Master III" du même DeCoteau, Toulon et ses amis voyageaient dans un train à destination de l'Allemagne et rencontraient des ennemis nazis et dèmoniaques! "Puppet Master VII : Retro Puppet Master" est finalement l'opus de trop, celui qui ne jouit d'aucune valeur! Le rècit peut commencer et l'aficionado s'ennuyer devant autant d'ineptie! Très chers compagnons, il n'y a pas d'èchappatoire quand on est en enfer! L'incantation peut commencer et peut être prononcèe...sauf que les poupèes sont mècaniquement parlant bien fatiguèes dans cette mouture! De plus, Greg Sestero est plus en bois que les marionnettes! C'est dire la pauvretè de son interprètation...
Les meilleurs films de tous les temps