Puppet Master VIII, est curieusement le dernier recensé sur allocine. J’en fais la critique et c’est clairement le moins bon de tous, de très loin, c’est simple, on a affaire juste à du recyclage des précédents épisodes plus 5 minutes. Voilà. Autant dire que c’est de l’arnaque. Niveau acteur en fait il n’y en a que deux de nouveau, à savoir Jacob Witkin et Kate Orsini, dont le duo agrémente les 5 minutes de scènes nouvelles. Personnages sans relief, acteurs pas forcément mauvais mais qui n’ont réellement pas grand-chose à faire, autant dire que c’est presque comme s’il n’était pas là. Pour le reste ce sont uniquement des images d’archives, qui nous permettent de revoir presque tous les acteurs des films antérieurs ! Autant dire que je renvois donc aux différents précédents épisodes que j’ai critiqués pour un avis sur leur jeu, et autant dire que ca commence très fort dans cet épisode. Au niveau scénaristique c’est du pipeau. Le fil conducteur est censé être le personnage de Jacob Witkin, mais en vérité le métrage nous sert sous forme de flash back des extraits des autres Puppet Master. Si vous ne les avez jamais vu cela pourra peut-être vous séduire un peu, mais sinon c’est sans aucun intérêt. Le film n’apporte rien à la saga, on s’ennuie ferme, en plus ce ne sont pas les meilleures scènes qui ont été reprise. La durée ultra courte du film (1 heure 10) indique clairement que Band a fait son film sans aucune matière, et simplement pour grappiller encore ce qu’il pouvait sur la saga clé de chez Full Moon. Et il est malin en plus. A la fin il nous livre un message comme quoi il remercie tous ceux qui ont fait le succès de la saga, personnage sans doute mais aussi spectateur, comme si finalement ce métrage était fait pour les remercier. Visuellement que dire. Là encore ça dépend du talent des réalisateurs précédents, car je peux très difficilement juger de la qualité du film sur les petits extraits neufs qui se limitent globalement à montrer sans génie une discussion entre les deux protagonistes. La photographie non plus ne peut pas être jugée vraiment, en tout cas c’est plutôt moche pour les nouvelles scènes, avec des décors eux aussi ultra-minimaliste. Cette partie neuve est d’ailleurs tellement minimaliste qu’une blessure à l’épaule glisse étrangement vers le cœur, et qu’il n’y a pas une goutte de sang ! Enfin bref, on retrouve au moins le thème original à succès de la saga, mais bon, pour le reste c’est de l’arnaque pure et dure. Donc autant dire que cet épisode est le seul radicalement dispensable de la saga, dont il est en fait un parasite. Si tous les Puppet Master se tiennent qualitativement, là ce n’est pas réellement un film, c’est une pseudo-synthèse des autres. Je donne 0.5.
Non mais je rêve, ils ont osé, j'avais déjà remarqué lors des derniers volets que les scénaristes lâchaient progressivement l'affaire mais alors là c'est un comble absolu, puisqu'ici on nous propose tout simplement un "best of" des "meilleurs scènes" de la saga entrecoupées d'un fil rouge où l'héritier du secret de Toulon raconte les grandes lignes de l'histoire des Puppet Master à une espionne. Sérieux j'ai jamais vu ça pour un film, ça arrive dans certaines séries pour j'imagine faire des économies de production mais là c'est une arnaque pure et simple, je me mets à la place du fan de la franchise qui achète le DVD à l'époque et qui voit ça, mon dieu, limite je porte plainte contre le distributeur, ce truc ne devrait même pas être considéré comme un film.
En plus, en guise de générique final on nous colle un carton pour "remercier les producteurs et l'équipe d'avoir oeuvrés au succès de la saga au fil des années", et même pas un mot pour le public ou pour le pauvre abruti que je suis d'avoir été au bout de cette farce. Et le pire c'est que ce n'est pas encore la quille, il en reste trois, et rien que pour les faire chier je vais les regarder !
Pour son incursion dans les années 2000, la franchise "Puppet Master" frappe fort avec un huitième opus bourré d'originalité qui casse complètement les codes ! Non, absolument pas, c'est bien évidemment une blague, nous sommes ici bien au contraire dans l'épisode le plus raté. C'est pourtant Charles Band en personne, jusque là producteur, qui passe derrière la caméra, enfin pour une quinzaine de minutes environ. Car oui, le film ne se contente que de repasser des flashbacks de tous les précédents films de la franchise, à l'instar d'épisodes de sitcoms dans lesquels on se repasse les meilleurs moments de la série avec nostalgie (sauf que là déjà, il n'y a pas vraiment de meilleurs moments avec cette franchise). Une femme, qui cherche le secret de Toulon, tombe sur le gamin du troisième opus, qui a maintenant bien grandi, et tente de lui faire cracher le morceau. Ce dernier tente alors de lui raconter le parcours de Toulon aux travers d'enregistrements de ce dernier (alors que le bonhomme est quand même mort pendant deux/trois films). On se rend compte alors que la saga est tellement bordélique qu'il faut carrément un film entier pour essayer de recoller les morceaux, sans succès puisque le fil rouge n'apporte pas de réponses (ou alors que très maladroites) aux nombreuses incohérences entre les films. Alors oui certes, ce film est avant tout un hommage à la franchise au travers duquel le producteur remercie les spectateurs les plus assidus de l'avoir suivie durant toutes ces années. Je comprends alors plus ou moins la démarche mais quitte à faire un film hommage, autant frapper fort et nous balancer une histoire inédite, pourquoi pas remplie d'easter eggs et de clins d'œil aux précédents volets. Non ici, on va au plus simple et même les images originales (à savoir le fil rouge) sont ratées ! Manque cruel d'ambition, la réalisation est plate et le jeu d'acteurs très mauvais. Voilà, rien de plus à ajouter à ce "Puppet Master : The Legacy" qui est donc une sacré perte de temps !