Un super bouquin ne fait pas forcément un film génial. En voilà encore un triste exemple. En changeant l'intrigue, gommant du coup l'intérêt politique du bouquin, en effaçant avec une mise en scène mollassonne toute la folie du bouquin, "Au bonheur des ogres" est à ranger du côté des déceptions. Une fois encore, le naufrage n'est pas total grâce à des comédiens qui eux avaient l'esprit Pennac en eux. Souhaitons que ce cinéaste nous épargne les suites et souhaitons que la télé rediffuse ce feuilleton épatant tiré d'un bouquin des aventures de Malaussene "La fée carabine" avec Luchini et Tom Novembre.
une petite comédie assez loufoque avec un benjamin Malaussène assez réussi. des scènes drôles avec les enfants. manque quand même un scénario un peu plus fourni.
J'adore les films quelque peu déjantés et celui-ci en fait partie. On ne cherche pas la vraisemblance ou le réalisme... Non, on est dans la fiction pure et dure où chacun imagine ce qu'il veut...
Malgré une distribution assez prestigieuse, et une bande-annonce qui annonçait un film plutôt drôle, Au Bonheur des ogres donne l'impression d'une succession de saynètes plus ou moins cocasses dans lesquelles les jeunes enfants de la famille Malaussène tirent clairement leur épingle du jeu. La plupart des scènes les plus hilarantes ont déjà été vues dans la bande-annonce, et c'est bien dommage, car l'effet de surprise n'est plus là.
Faites un sondage autour de vous. Les inconditionnels de la saga Mallaussène signée Daniel Pennac sont légion. Vous apprendrez aussi que son adaptation sur grand écran est, depuis toujours, jugée comme impossible. C’est donc un véritable défi que s’est lancé le jeune cinéaste Nicolas Bary. Surtout qu’Au bonheur des ogres est seulement son deuxième long métrage.
Mais quand on y regarde de plus près, on se rend compte que Nicolas Bary n’est certainement pas un choix de cinéaste par défaut. Avec Les Enfants de Timpelbach ou encore ses court-métrages Judas et Before, il a fait preuve d’une prédisposition pour les univers étranges, surnaturels ou simplement à part. Un bon présage pour retranscrire toute la fantaisie de l’oeuvre de Pennac.
Commençons par les bonnes nouvelles. Il règne dans cette adaptation cinématographique un vrai vent de folie, une bonne humeur rafraîchissante en ces temps de crise où la fin du monde semble être le sujet préféré des cinéastes… La magie espiègle de la tribu Mallaussène, bien qu’amputée de certains de ses membres, opère parfaitement. Raphaël Personnaz (la Princesse de Montpensier, la Stratégie de la poussette) porte avec conviction les habits du bouc émissaire professionnel. Quant à Tante Julia, elle est campée par une Bérénice Béjo (Le Passé) aussi joyeuse que son personnage de reporter de supermarché.
Le vrai défi d’une adaptation réside dans la création d’un univers qui colle le plus possible avec l’imagerie créée par les lecteurs. Nicolas Bary n’y réussit qu’à moitié. Sa vision chamarrée et faussement rétro du grand magasin fonctionne à merveille. Idem pour l’appartement bric-à-brac des Mallausènes. Les flash-backs en sépia, les animations des ralentis et la girafe en 3D sont la marque d’un faiseur de rêves. Alors pourquoi cette fantaisie visuelle ne se cantonne qu’à certains décors ? Pourquoi n’a-t-il pas plus travaillé sur la représentation d’un Paris fantasmé ? Un manque de moyens sans doute. Dommage… car cela aurait conféré au long métrage une vraie identité.
Dommage aussi que l’intrigue policière soit trop noyée dans un maelström de bons sentiments, alors même qu’elle contenait des éléments sombres intrigants. Un parallèle aurait pu être fait entre la course au profit et la noirceur de l’âme.
Entre des rebondissements abracadabrants et des personnages attachants, Au Bonheur des Ogres se vit comme une petite comédie sympathique. Une bulle de fantaisie, sans vraie envergure, mais délicieuse.
Découvrez d'autres critiques sur Lost in Universes.
Une comédie légère, familiale et pourtant cynique et parfois sordide, un double sens dans le récit qui se révèle accrocheur. Adapté d'un roman du célèbre Daniel Pennac, le scénario raconte l'histoire de Benjamin Malaussène, ainé d'une famille nombreuse qui doit s'occuper de cette tribu et a un travail un peu spécial : bouc émissaire dans un grand centre commercial parisien, une situation complexe alors qu'une série d'attentats dans le centre commercial provoque la terreur, une intrigue de thriller qui est volontairement prise a la légère pour y donner un aspect grand public, mais la vérité sur l'intrigue est beaucoup plus sordide que ce que l'on pouvait attendre d'une comédie familiale, une surprise agréable ! Etoile montante du cinéma français, Raphael Personnaz se révèle être amusant, énergique et charmeur a l'écran, un sens du burlesque qui ravive un cinéma français d'un autre temps, séduit par une sublime Bérénice Béjo intrigante et amusante, et confronté au sérieux et enfantin a la fois Guillaume De Tonquédec. Inconnu et cassé par la critique, Nicolas Bary a mis les moyens de ses ambitions pour rendre le film dynamique et visuellement amusant, peut-être un peu trop d'ambitions et pas assez d'expérience... Une comédie a l'humour aussi familiale que sordide, un divertissement ambitieux, amusant et parfois surprenant.
Une adaptation fidèle du roman de Pennac (le charme foutraque, les vers tordants …) et relativement inspirée (Burton, Jeunet, Yann Samuell …), mais qui manque cruellement d’intensité dramatique et de profondeur. Casting hétérogène.
Oui j'ai adoré ce film extrêmement bien fait et je conseille aux fans de poésie (ça va faire peur), de beau jeu, de plaisir senti des acteurs à être ensemble, de bon petit scénario, et surtout d'humour, jeux de mots, personnages décalés mais super touchant, d'enfants qui jouent merveilleusement bien... D'aller le voir pour qu'il reste encore dans les salles. Il y a tellement de films moyens et là attention chef d'oeuvre ! On en reparlera je vous le dis. Une des meilleures comédies de l'année et de loin.
Si le couple que forment Raphaël Personnaz et Bérénice Bejo est plaisant, l’humour décalé de l’ensemble s’estompe au fur et à mesure que l’histoire avance. En effet, il y a au début du Bonheur des Ogres une âme naïve et ludique, un peu à la Michel Gondry. On savoure la caricature volontaire des personnages. On savoure également la musique, les couleurs et les dialogues étonnamment joyeux. On se réjouie également de la courte participation d’Isabelle Huppert en éditrice franche et directe. Seulement le fil de l’intrigue est trop répétitif et lasse peu à peu. On se détache donc de ce long-métrage qui aurait pu être une très belle comédie familiale. Soulignons tout de même, la qualité employée à la réalisation des génériques. Au Bonheur des Ogres est une comédie originale, pleine de bonnes intentions mais qui manque de rebondissements. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Pour le coup, la seule chose qui m'attirait dans ce film c'était Raphaël Personnaz que j'avais adoré dans la trilogie marseillaise repris par Daniel Auteuil. Puis en commençant à le visionner, je me suis intéressée à la réalisation qui a éveillé ma curiosité. Le film est drôle, émouvant et nous présente une famille atypique sous couvert d'un aîné au métier atypique également. Puis on se perd un peu dans le récit ne sachant plus bien si la trame principale est la série "d'accident" près desquels Malaussène traîne toujours où si c'est sa condition de bouc émissaire qui prend davantage de place. Mais les choses reviennent assez vite dans l'ordre. Le film nous fait passer un bon moment, il n'est pas parfait mais a juste ce qu'il faut. Le casting est impressionnant, mes yeux n'ont cessés de s’agrandir au fur et à mesure que le film avançait. Le film n'a malheureusement pas ce petit plus qui marquera les esprits mais reste cependant intéressant de par sa réalisation et les décors utilisés.
Nouveau film pour Nicolas Bary qui revient cette fois-ci avec cette adaptation très esthétique. Le film relate la vie de Benjamin Malaussène, interprété par le pétillant Raphaël Personnaz, embauché comme bouc émissaire dans un grand magasin de Paris où d'étranges événements vont se produire. Accusé à tort, le jeune héros va devoir s'associer à celle qu'il appelle Tante Julia, interprété par la magnifique Bénérice Bejo, pour se sortir de ce pétrin. Le duo d'acteur fonctionne plutôt bien à l'écran et cette situation qu'endosse le personnage principal est des plus divertissante. Mais à force d'avoir un univers visuel très riche, le réalisateur oublie de développer ses personnages ainsi que certains détails qui suscitent notre attention et nos questions restent sans réponses. Le scénario est donc intéressant sur certains points mais reste vide lors de certains passages. Mais l'histoire est tout de même plaisante et se laisse suivre aisément ce qui permet de passer un bon moment. Au Bonheur Des Ogres est donc une production française qui se démarque par son esthétique très colorée mais ne décolle pas à cause d'une intrigue trop simpliste malgré de bons acteurs et une histoire sympathique.
Adapté du livre de Daniel Pennac, ce film nous plonge dans un univers à la fois fantastique, merveilleux et réaliste. C’est aussi un bon policier qui tiendra petits et grands haleine pendant de bout en bout ! Tout cela entouré de plusieurs gags très bien trouvés et des dialogues tout aussi merveilleux ! L’intrigue nous parle de sujets sérieux mais qui passe, ici, en second plan au profit des personnages et monde du enfantins. Les personnages sont tous très attachants joués par des acteurs parfaits des petits garçons à Raphaël Personnaz en passant par Mélanie Bernier ou Bérénice Bejo… Les décors sont eux aussi magnifiques. Filmé dans les anciens bâtiments de la Samaritaine, ce film à bénéficié de l’architecture de ce magasin qui ne peuvent que rendre le film encore plus « magique ».
Bref, un joli petit film plein de poésie à aller voir en famille !