Aussi connu sous le titre « L’enfer des morts vivants », ce « Virus Cannibale » est un classique, mieux encore, un produit incontournable de cinoche nanardesque. Tout, je dis bien tout est d’un ridicule sans nom. Que ce soit l’histoire, la réalisation merdique accumulant les cadrages foireux, les montages faits au ciment et à la truelle et les faux raccords. Des acteurs recrutés dans la file d’attente à la boucherie du coin et qui sont hilarants de ridicule. Et des dialogues d’une indigence sans nom. Celles et ceux qui aiment le gore, vous êtes servis, au menu: sang, tripaille et hémoglobine, tout ce qu’il faut quoi. Vincent Dawn? Qui c’est celui là? Ah bon sang, suis-je bête, c’est Bruno Mattei, l’un des plus illustres tâcherons que le cinéma ait connu. L’un des plus grands maîtres du nanar. Car oui, là c’est un nanar de compétition auquel nous avons droit. Une vraie bouillie de cinoche. Un condensé de tout ce qu’il ne faut pas faire au cinoche qui arrive à faire encore mieux (ou pire) que « Le lac des morts-vivants » de Jean Rollin, c‘est pour dire. Pour ceux qui aiment, c’est le pied. Sur l’échelle du nanar, ce « Virus Cannibale », qui pompe ouvertement sur le « Zombie » de George A. Romero mérite la note maximale. D’ailleurs la chronique sur Nanarland est sacrément bien rédigée. Mais sur AlloCiné, on peut qu’attribuer la note minimale. Vous avez envie de vous marrer? Vous avez trois grammes de picrate dans chaque battoir? Alors n’hésitez, courez, que dis-je, foncez sur ce « Virus Cannibale » qui me semble être l’objet tout indiqué pour une poilade alcoolisée qui sera mémorable. Régalez vous !