Avis : The Basketball diaries - Page 3

Un film vraiment poignant et fabuleusement interprété par Leo DiCaprio. The basketball diaries retrace la vie de Jim Carroll, jeune basketteur et écrivain qui, après la mort de son ami, se réfugie dans la drogue avec ses copains. Commence alors une vraie descente aux enfers pour chacun d'eux... Un film d'une dure réalité, une belle claque!

Un film assez édifiant. Le scénario est simple mais bien ficelé. On a ici le quotidien sombre d'un jeune new-yorkais qui vit une longue et tumultueuse agonie dûe à son addiction pour la drogue. La descente aux enfers est lancée et rien ne semble pouvoir le sauver de cet engrenage infernal. Certes, l'histoire est spéciale mais elle a au moins le mérite d'être prenante et remplie de suspens. Malgré quelques petites longueurs, on assiste à un bon moment de cinéma avec beaucoup d'intensité. Pour ce qui est des personnages, ils sont criants de réalisme. Enfin, soulignons surtout la prestation exceptionnelle de Leonardo DiCaprio et Mark Wahlberg, encore une fois époustouflants et convaincants. Bref, "The Basketball diaries" est un long-métrage que je vous conseille vivement.

Une bonne adaptation du moment de cette vie de Jim Caroll - toutefois aseptisée... - : L'auteur vaut en effet décidément mieux que tous ces acteurs de pacotille hyper (sur-)payés !

La descente dans l'univers de la drogue servi par un excellent film !

Des films traitant de la drogue et de ses effets sur le personnage principal, il en existe beaucoup et "The Basketball diaries" n'est clairement pas le long métrage que l'on placera au dessus du tas. Contrairement à un "Requiem for a dream" ou à un "Trainspotting", "The Basketball diaries" ne bénéficie pas d'une réalisation digne de ce nom permettant de transcender une histoire peu originale, pas franchement intéressante et qui tourne rapidement en rond. La fadeur de cette mise en scène handicape donc grandement ce long métrage d'autant plus que du côté des dialogues, on tombe souvent dans les stéréotypes de base. Quant à Dicaprio, il n'était vraiment pas de taille à endosser un tel rôle...

Basketball Diaries est s'en doute l'un des meilleurs films sur la drogue qu'il faut avoir vu au moins une fois. Nous suivons durant 1h30 la descente aux enfer et la dépendance de Jim Carroll dans la drogue dont l'état de santé va se dégrader progressivement pour ressembler à un zombie et nous montrer la phase sombre de son histoire. Ce film basée de faits réels est racontée en voix-off poétiquement par le personnage de Jim donne un gout réaliste et pertinent. Celui-ci interprété par Leonardo Dicaprio au jeu d'acteur remarquable et ou l'on assiste à l'un de ces premiers longs métrages en tant qu'acteur principal, prouve déjà qu'il est très talentueux. A noter aussi la très bonne prestation de Mark Wahlberg alias Mickey en second rôle.
Deux acteurs encore peu connus à l’époque du film mais qui par la suite vont montré leur ascension. Les scènes sont fortes et émouvantes spoiler: (je pense à celle de Jim réclamant de l'argent à sa mère)
de plus les dialogues et la réalisations sont réussies

Ce journal intime sombre montre parfaitement les ravages de la drogue avec deux très talentueux acteurs (Dicaprio et Wahlberg).

Peu de clichés, à la fois tragique et poétique, on ne reste pas insensible à cette histoire bouleversante et à une fin plutôt marquante. Cet œuvre possède de nombreux traits de ressemble avec l’œuvre qui viendra un peu plus tard en 2000 : Requiem for dream de Darren Aronofsky

Une œuvre maitrisée, efficace qui malgré tout manque d'originalité et dont je ne recommande peu de le voir en Français (par son doublage mauvais). A voir

Une descente aux enfers difficile à regarder. Beaucoup de passages à vous retourner les boyaux. Du coup, on ne prend pas beaucoup de plaisir à regarder le film. C'est un peu "taillons-nous les veines.com". A ne pas regarder un soir de déprime.

L'histoire d'un petit groupe de copains fana de basket qui tombe dans la drogue. Les performances de DiCaprio et Wahlberg sont impressionnantes ! On assiste véritablement à une descente aux enfers des jeunes avec plusieurs phases et états. Au fur et à mesure du film, les acteurs sont métamorphosés ! Une belle performance pour une histoire à la "Requiem for a dream" en moins hard. Un petit plus sympa est le petit rôle de Juliette Lewis en prostituée shootée. Le petit moins est qu'on voit peu l'action de lutte contre la drogue par les autorités, qu'elles soient policières ou au sein de l'établissement et / ou du cocon familial des jeunes. Ils sont laissés à l'abandon et le film ne donne pas de conseil pour lutter contre l'addiction ou la désintoxication.

Bon j'avoue c'est pas le meilleur film que j'ai vu... il a un peu mal vieilli, c'est un peu long et répétitif par bout pis on peut pas dire que Leonardo DiCaprio soit un exemple de charisme (surtout jeune) mais malgré tout c'est un film fort sur un sujet dur c'est à dire l'addiction aux drogues dures et ca ne peut pas laisser indifférent ! Mr DiCaprio joue bien et la fin du film est tellement poignante qu'on reste sur une note assez forte et au final on se dit qu'on vient de voir un très bon film... bravo !

Intéressant sur le fond, le récit faut dans son entreprise d'y apporter une puissance émotionnelle, en faisant un objet dispensable.

Bouleversant ! Basketball Diaries est un morceau d'existence terriblement poignant, celui d'un écrivain ayant tutoyé l'extase et la déchéance, l'euphorie et la souffrance, les cieux puis le bitume. Cet écrivain c'est Jim Carroll, jeune poète ayant tenu un journal intime en même temps qu'une dépendance à la drogue. Le film de Scott Kalvert réussit à lui rendre hommage en adaptant ses écrits adolescents avec une simplicité désarmante : le drame fait mal au coeur, déchire par sa triste tendresse, sa poésie évanescente, sa chaleur communicative ; il évoque la jeunesse avec une justesse remarquable, sans complaisance, même lorsqu'il s'attarde sur les crises de manque du héros littéraire... Scott Kalvert parvient à susciter l'empathie et la reconnaissance envers cet écorché vif tout en gardant la bonne distance, distance empêchant toute identification persuasive, et donc malsaine. Leonardo Dicaprio, tout simplement incroyable, compose tout en expressivité et en fragilité ce personnage sensible et attachant. Un véritable coup de coeur pour ce poème rimbaldien qui s'affirme d'ores et déjà comme l'un des meilleurs films jamais réalisés sur la perte de l'innocence. Un film culte qui prend aux tripes, puissant et inoubliable.

On suit ici un groupe de jeunes confronté à la drogue et à ses ravages, mais surtout emporté par un Leonardo DiCaprio déjà extrêmement talentueux. Le phénomène d'addiction est parfaitement retranscrit dans ce long-métrage ; la dépendance, l'impuissance et la douleur se ressentiront pleinement. La frontière entre le rêve et le cauchemar est parfois bien mince. Certains choix sont décisifs, certaines expériences sont destructrices. "The basketball diaries" est un film émouvant sur le principe de la descente aux enfers, et ce grâce à un DiCaprio qui nous prouve une fois de plus son immense génie.

"The Basketball Diaries" est un très bon film. Le scénario fait beaucoup penser à celui de Requiem for a Dream, et les images en sont tout aussi terribles. L'interprétation de DiCaprio est surement la meilleure de sa filmographie. Il est époustoufflant dans son rôle. Après avoir vu un tel film, ça ne donne surtout pas envie de toucher à la drogue. On ne même le diffuser dans les écoles selon moi! Un film très dur, qui marque. Une grande réussite.

Le film ne repose pas sur Di Caprio loin de là. L'histoire de Jim Carroll est assez originale, les interprètes sincères, la musique aidant à l'immersion. Mais le tout ne fait pas un film sublime, ne touche pas, n'amène pas à la réflexion.

Il s’était fait connaître grâce à la série "Quoi de neuf Docteur ?" et quelques bonnes prestations dans des seconds rôles, le metteur en scène Scott Kalvert lui offre le premier rôle de son "Basketball Diaries" et le moins que l’on puisse dire c’est que Léonardo DiCaprio fait déjà preuve d’un immense talent. Il y incarne un étudiant dissipé d’une école catholique de New York qui espère réussir avec ses potes dans le basket, mais lorsque son meilleur ami meurt d’une leucémie il va faire l’expérience de ce qu’il y a de pire dans ce monde poussé par un esprit de groupe et d’autodestruction. Malgré une mise en scène se révélant très académique, le film de Kalvert peut aisément se reposer sur un scénario solide. En effet beaucoup se sont essayés à dépeindre l’univers solitaire et malsain de la drogue et se sont cassé les dents en incorporant des éléments venant interférer avec le propos principal (comme le "Trainspotting" de Danny Boyle). Il n’en est rien avec "The Basketball Diaries" qui aborde la décente aux enfers de ce groupe de jeunes qui avaient tout pour réussir et qui se retrouvent complètement dépendants de ce mode de vie décadent. A voire au moins une fois pour la performance de DiCaprio et le sujet qui est franchement bien traité.