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    Retour à la vie
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2010
    Sans doute le plus beau film à sketches du cinéma français d'autant qu'il a été signé conjointement par des cinéastes importants. D'emblée on comprend pourquoi il a été si mal accueilli en 1949,c'est d'ailleurs le vrai sujet du cinquième sketch...Trop tôt. Quels acteurs non de non ! Blier admirable pour avoir accepté un tel rôle,Jouvet n'avait jamais été aussi loin dans l'horreur,Noël-Noël et sa délicieuse tendresse,Perier avec son humour à lui et enfin Reggiani absolument parfait malgré sa jeunesse ,handicap lourd pour un tel rôle. Les 5 sketches sont réussis même celui qui vire à la comédie qui est d'ailleurs vraiment bienvenue dans un contexte aussi étouffant. Chacun aura sa préférence selon sa propre sensibilité ou selon la leçon qu'il en aura tiré...Celui que je ne risque pas d'oublier est de Clouzot,il est vraiment terrible au sens profond du terme et ne nous laisse aucune chance de rédemption. Ses dialogues sont pénétrants comme des lames de couteau et Jouvet pousse à fond la désespérance avec son immense talent...Dans ce rôle il est irremplaçable et ceux qui le connaissent mal ne devraient pas rater sa prestation. Ce film est utile ,il peut servir à certains de révélateur de l'âme humaine,de ses faiblesses mais aussi de ses forces. C'est un témoignage magnifique.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Cinq sketchs de qualité par 4 grands réalisateurs sur un thème du retour de guerre et notamment le retour civil des combattants français. Plusieurs thèmes abordés soulevant nombre de questions à cette époque et restant malgré tout parfaitement d'actualité sur le fond. Un régal pour le spectateur de voir une palette d'acteurs de qualité (Reggiani, Blier, Frankeur, etc.). A noter une grande performance de Jouvet dans le film de Clouzot. A voir.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Cinq sketchs ayant pour thème commun le retour à une vie normale, aussi normale que puisse être leur vie après cela, de cinq anciens prisonniers français des camps nazis, cinq sketchs qui peuvent être cruels, sombres, émouvants, caustiques, parfois même légers...
    1. Le retour de Tante Emma : D'habitude je suis très loin de porter dans mon estime le cinéma d'André Cayatte que je trouve trop lourdement didactique et manichéen mais là il fait très bien le boulot. L'histoire est celle d'une rescapée de Dachau, épuisée totalement physiquement et moralement (et on la comprend !!!) qui va devoir faire face à une autre épreuve de retour dans sa famille : la cupidité de cette dernière. L'écriture de l'histoire est intelligente car elle ne charge pas inutilement les personnages ; ces derniers étant bien attentionnés mais ne pouvant s'empêcher de faire ressortir leur vénalité lorsqu'une question d'héritage est en jeu. Leur attitude est détestable mais tellement "humaine" qu'on les méprise sans vraiment les haïr. L'interprétation, en particulier celle de Bernard Blier, est excellente.
    2. Le retour d'Antoine : Comme dans ton bon film à sketchs qui se respecte il faut au moins un raté. Ne cherchez pas plus loin, c'est celui-ci. L'histoire : un prisonnier de guerre fraîchement libéré se retrouve barman de nuit dans un hôtel réquisitionné pour un groupe de femmes militaires américaines. On pouvait s'attendre à quelque chose de piquant ici. Ce n'est pas le cas, on a juste le droit à un ensemble bien-pensant, sans audace, insignifiant pour ne pas dire niais.
    3. Le retour de Jean : Ah un sketch réalisé par un géant du cinéma : Henri-Georges Clouzot... On s'attend donc avec ce cinéaste, surtout sur le thème s'y prête à merveille, à quelque chose de fort et de décapant, on ne va pas être déçu. Le réalisateur, injustement accusé d'avoir été collabo, ne manque de profiter de cette occasion pour régler ses comptes avec la France bien-pensante dans la première moitié de l'histoire. Rien que la séquence où un vieillard qui se dit bon pied, bon œil avec le "Maréchal" tout en montrant un portrait de de Gaulle vaut son pesant d'or. Mais c'est surtout dans la seconde moitié que le sketch est le plus remarquable en développant un discours très intelligent et pertinent sur "la banalité du mal" et puis surtout sur la "banalité" de ceux qui peuvent le faire. Si la grande réussite de cette partie de l'ensemble du film, la plus réussie de l'ensemble d'ailleurs, doit beaucoup à l'immense talent de son réalisateur, il est incontestable qu'elle doit aussi énormément à l'interprétation du géant Louis Jouvet, impérial en ancien prisonnier qui veut comprendre.
    4. Le retour de René : Un sketch ici assez léger, ce qui ne l'empêche pas de se montrer très caustique au début en se moquant des officiels, qui n'ont pas peur du ridicule, ou du comité d'épuration, qui s'apprête à juger des femmes de ménage qui ont juste eu le tort de faire le ménage à la Kommandantur. L'histoire est celle d'un ancien prisonnier, artiste de cirque dans le civil, qui va avoir les mauvaises surprises d'apprendre que sa femme l'a quitté et que son appartement est occupé par une veuve et ses enfants. Ça se laisse regarder sans déplaisir en grande partie grâce à l'attachant Noël-Noël dans le rôle principal.
    5. Le retour de Louis : Un ancien prisonnier de guerre revient dans son village accompagné d'une épouse...allemande. Inutile de préciser que la haine, certes dans un certain sens compréhensible mais entièrement ici injuste, des habitants qui ont tendance à trop assimiler "allemand" à "nazi" va tenir un rôle important dans l'histoire. Grâce à une écriture subtile et à une distribution parfaite, ce sketch est particulièrement puissant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2024
    J’aime beaucoup ce film en 5 récits différents et passionnants sur leur époque et leur signification. On y trouve du ressentiment, de l’amertume mais aussi de l’amour et des actes de courage simples et honnêtes pour des hommes qui veulent à tout prix renaître en quelque sorte.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Retour à la vie est le premier film français à sketchs d’après-guerre. Les cinq courts métrages composant ce long métrage ont été réalisés par André Cayatte, Georges Lampin, Henri-Georges Clouzot et, pour les deux derniers segments, Jean Dréville. Contrairement à ce que peut laisser entendre le titre, ce n’est pas d’un mais de cinq retours de prisonniers ou de déportés qui nous sont relatés parmi les deux millions de Français et Françaises libérés en mai 1945 pour revenir sur leur terre natale. Mais « ceux qui sont partis, ceux qui sont restés, ont traversé des drames différents, et le plus difficile pour eux sera de se reconnaître [...] et de se comprendre. » Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2008
    Film assez intéressant sur une période meconnue.
    Jean-François S
    Jean-François S

    41 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2010
    Ce film à sketchs tourné immédiatement après guerre fut boudé du public, qui après des années de privations ne voulait pas voir la réalité des problèmes et les conséquences que cette guerre posait. "Retour à la vie" est ainsi le premier film a évoquer le génocide juif dans son premier sketch. Mais pose également d'autres question humaniste comme la réhabilitation des allemands aux yeux des français à la sortie de la guerre. Signé par 4 metteurs en scène, on retrouve chronologiquement Georges Lampin, André Cayatte, Henri-Georges Clouzot et Jean Drévile (pour les 2 derniers sketchs).
    Si le premier sketch se veut manquant en montrant ce que personne n'a voulut voir durant la guerre (le génocide juif). Il est contrebalancé par le deuxième très léger et frivole et qui surement le moins réussit des 5. Derrière le troisième on reconnait la griffe de Clouzot qui confronte ses personnages à leurs pulsions de vengeance. Le quatrième marque de nouveau une pose avec une histoire d'idylle très plaisante merveilleusement joué par Noël Noël. Et enfin le dernier revient sur le comportement honteux de certains français à la sortie de la guerre sur les collabos ou suposé collabos.
    gnomos
    gnomos

    48 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2013
    Même si les sketchs sont inégaux quant à leur qualité cinématographique, ( j'ai assez peu apprécié le deuxième, où je me suis quelque peu ennuyée ), il faut quand même souligner le courage des metteurs en scène et autres distributeurs d'avoir tourné un film comme celui-ci quatre ans après le traumatisme de la seconde GM. Car certains sujets abordés étaient quand même osés, que ce soit cette évocation frontale de la rescapée de Dachau victime de la cupidité de ses neveux, ou la vengeance d'un homme victime des tortures infligés par les ennemis, ( prodigieux Louis Jouvet, comme toujours ), et l'histoire interprétée par Serge Reggiani, ramenant sa nouvelle épouse, une Allemande, après sa captivité. Même l'histoire de Noël-Noël, qui revient et se rend compte qu'il a tout perdu de sa vie passée est émouvante. Un film nécessaire à la mémoire collective, qui rappelle que le retour des survivants ne fût pas toujours un conte de fées.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    Quatre ans après la Seconde Guerre Mondiale, des prisonniers de guerre et des déportés tentent un retour à la vie normale. Quatre réalisateurs donnent leur visions au travers de cinq portraits. “Le retour de Tante Emma” d'André Cayatte met en scène une déportée du camp de Dachau revenue dans un état pitoyable qui subit la cupidité de sa famille. “Le retour d'Antoine” de Georges Lampin montre un barman qui reprend sa place mais dont l’hôtel est réquisitionné par les Wacs, une armée de femmes. “Le retour de Jean” de Henri-Georges Clouzot dévoile le retour d’un homme à sa vie médiocre avec sa pension de famille. Enfin, Jean Dréville réalise deux retours. “René” qui a du mal à se réadapter à une vie qui ne l’a pa attendu et “Louis” dont le village qui l’a vu naître, s’insurge d’apprendre qu’il a épousé une Allemande. “Retour à la vie” séduira les passionnés de cette période finalement peu traitée. Cependant, les épisodes sont inégaux dans leur ensemble et les tons ne sont pas harmonieux.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2022
    Ces cinq courts métrages réalisés en N&B en 1949 par 4 grands cinéastes sur le thème du retour de guerre débutent avec des images émouvantes d'époque : le retour en France de nos soldats en Mai 1945.
    1_ André Cayatte : A Montmartre, Bernard Blier rend visite à Tante Emma rentrée de déportation.
    Pics, aigreurs dans une sombre Histoire de famille de succession d'héritage.
    2_ Un charmant format court de Georges Lampin, débordant d'humour et de féminités. Antoine (François Périer) de retour d'un Stalag trouve un travail de Barman à l'hôtel Astoria ou réside 300 femmes de l'armée US ; la jolie Evelyn, la belle Capitaine Betty...
    3_ Henri-Georges Clouzot : Retour de Gérard joué par un Louis Jouvet fantastique dans un rôle d'humaniste désabusé, dans une situation cornélienne. extrêmement dramatique.
    4_ Une séquence douce-amère et très poignante réalisée par Jean Dréville ; beaucoup de surprises pour René Martin (Noël-Noël) qui reçoit les honneurs de la France "émue et compatissante" pour être le 1500 millième prisonnier de retour de captivité.
    5_ Dialogues percuttants et situation tragique pour ce 5ème épisode magnifiquement réalisé par Jean Dréville.. Accueil froid pour le Retour de Louis (joué par un excellent Serge Reggiani) qui ne rentre pas seul, il est accompagné d'Elsa.
    Philippe Z.
    Philippe Z.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2018
    Quelques belles scènes où se retrouvent toutes sortes de sentiments et de ces situations que l'on imagine sans peine, vu d'aujourd'hui, 2018, sur ce qu'a pu être cette difficile période de retour: lâcheté, veulerie, hypocrisie, questionnement sur les atrocités de cette guerre, et pardon enfin. A noter, un excellent Jouvet, comme toujours oserais je ajouter, mais aussi un bon Blier et un très bon Régiani.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2013
    Film français à sketches. 1946
    1. Le retour d'Emma (Cayatte) Très bon film dans lequel les protagonistes se montrent plus intéressés par l'argent que par la santé de la déportée. Bon travail de Blier. La réalisation est également à la hauteur. 3/5
    2. Le retour d'Antoine (Lampin) Antoine trouve un travail de barman dans un hôtel où se trouvent des femmes militaires, comme il est beau...il va se trouver débordé. C'est ici une comédie et François Périer s'en tire bien. La réalisation est plate, et c'est assez futile. 2/5
    3. Le retour de Jean (Clouzot) Un ancien nazi blessé trouve refuge dans la chambre d'un ancien déporté. Celui-ci le reconnaît. Bien réalisé, ce film montre tout le talent de Clouzot et l'art de Jouvet. De bons dialogues, une réflexion sur le mal, film profond. 4/5
    4. Le retour de René (Dreville) Un prisonnier de guerre revient chez lui, mais son appartement est occupé et sa femme partie. L'humour n'est pas absent de ce film assez bien réalisé. L'acteur Noêl-Noêl est parfait dans son rôle de faux niais. Happy end. 3/5
    5. Le retour de de Louis (Dréville) Un soldat prisonnier en allemagne revient avec sa femme... allemande. Au village, ça pose problème. Ce film montre une réalité, les problèmes sont bien posés, mais ici les solutions sont définitives. Une réalisation sobre mais efficace. Reggiani est très bon. Un film courageux, un peu caricatural, avec un happy end un peu forcé...
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Voilà un sujet bien délicat à traiter, qui plus est à peine 4 ans après la fin de la guerre et du retour des prisonniers et autres déportés. Ce sujet, dans ces circonstances est un véritable casse-gueule. Mais c'est réussi. Ce retour est très bien rendu, certes avec des cas choisis. Pas les plus classiques, mais des cas plus délicats. Le plus "rigolo" est que dans ma famille nous avons eu un cas plus que similaire. Mon grand-père maternel a été fait prisonnier en mai 1940. Après 5 années de captivité, lorsqu'il est revenu chez lui, ma mère(sa fille) alors âgée de 11 ans ne l'a pas reconnu et l'a appelé "monsieur". Quel choc, non! Cela faisait un petit peu plus de 5 ans qu'elle ne l'avait vu et elle avait à peine 6 ans lors de son départ. Quelle tristesse pour ces gens qui ont vécu cette période.
    Ce film est donc un monument à classer au patrimoine cinématographique, à voir par tous ceux qui s’intéresse à l'Histoire.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2024
    Ce sont cinq histoires qui évoquent, au lendemain de la seconde guerre mondiale, le retour de captivité de soldats français internés en Allemagne -à l'exception du premier sujet, réalisé par André Cayatte avec Bernard Blier, qui implique, à travers une sordide question d'héritage, une rescapée d'un camp de concentration.
    On mettra à part le troisième sketche, le seul qui ne soit pas écrit et dialogué par Charles Spaak. Il est l'oeuvre de Clouzot et présente, dans un registre d'humanité noire tout à fait identifiable à son auteur, un Louis Jouvet brisé et nihiliste spoiler: soudainement confronté à un tortionnaire nazi en fuite.

    La deuxième histoire (de Georges Lampin) est légère autant que futile qui met en scène François Périer, spoiler: barman au service d'officiers américains...féminins.

    Charles Spaak donne sa pleine mesure dans les deux derniers sujets réalisés par Jean Dréville. Noël-Noël puis Serge Reggiani y personnifient deux anciens prisonniers de stalags dont le retour au pays n'est pas tant euphorique qu'amer.
    La valeur de ce film collectif se mesure d'ailleurs, à travers des cas anecdotiques, à l'intelligence et à la sobriété du propos. Si l'auteur récuse tout pessimisme, il tend à relativiser la liesse, le bonheur, l'unanimisme, appliqués généralement à l'immédiate après-guerre. il propose de vrais personnages et des sentiments mitigés plus proches de la réalité du pays que les évocations allégoriques de la Libération. Pour cette raison, le film a une réelle valeur de témoignage sur ces retours en France pas si grisants que ça.
    regis L.
    regis L.

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2020
    5 sketchs de qualité inégale, qui présentent comment 5 différentes personnes reviennent, avec beaucoup de difficultés, chez eux après la guerre.
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