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framboise32
132 abonnés
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3,0
Publiée le 19 janvier 2011
David est un romancier parisien à succès en mal d’inspiration et un peu paumé. Lors de son séjour dans le Doubs, il trouve l’idée de son prochain roman dans un fait divers à Mouthe. Le petit village vient de découvrir le cadavre de Candice Le Coeur, une starlette locale, jouée par Sophie Quinton. La gendarmerie a conclu au suicide. David Rousseau, persuadé que Candice a été assassinée va mener son enquête, avec l’aide du gendarme Leloup. Il réalise alors le parallèle entre la jeune femme et Marylin.
Sophie Quinton joue admirablement le rôle de la starlette, fragile, captivante. Elle apporte au personnage beaucoup de sensualité et de douceur. Jean Paul Rouve est excellent dans son rôle de romancier. Le casting est parfait. Et quelle bonne idée d’avoir situé le film dans cette région, les paysages sont magnifiques. Ce thriller français est très original, décalé, sensible et drôle. (L’idée de suivre la vie de la starlette en lisant son journal intime est très sympa).
Poupoupidou a été une bonne surprise, original, surprenant, drôle, grincant …. un agréable film !
Vu ce jour. Scénario original, quelques longueurs mais tout ça tient bien la route. En tous cas, je ne me suis jamais ennuyé. Et Sophie Quinson déjà appréciée dans Avril est tout à fait remarquable.
Second long-métrage pour Gérald Hustache-Mathieu qui réalise avec Poupoupidou (2011) une surréaliste comédie dramatique doublée d'un polar "à l'américaine". Avec de nombreuses références (assumés) tant au niveau de la B.O que de la mise en scène (se référant notamment à Twin Peaks - 1992 de David Lynch, Fargo - 1996 de Joel Coen ou encore Elephant - 2003 de Gus Van Sant). Gérald Hustache-Mathieu ne se refuse rien à travers un polar palpitant, réunissant deux êtres que tout opposent, à savoir un écrivain à succès qui se prend pour un détective (lorsqu'il décide d'élucider un suicide) et celui d'une Miss-Météo devenue effigie du fromage "Belle de Jura". L'intrigue (très) originale se déroule à Mouthe (la ville la plus froide de France !), véritable “No man’s land” situé à la frontière Suisse. Lui sous ses faux airs d'enquêteur et elle qui se prend pour Marilyn Monroe, autant vous dire tout de suite qu'il n'y a pas plus original et distrayant que cette sympathique comédie policière, parfaitement interprétée par Jean-Paul Rouve & Sophie Quinton.
On peut d'ores et déjà affirmer sans trop se mouiller que Poupoupidou est un des meilleurs films français de l'année. Ce film est à lui-même un no man's land tellement il est nourri d'influences différentes sans jamais s'en contenter d'une seule. On peut certes penser à Fargo des frères Coen, pour l'ambiance hivernale du film. On a donc affaire à un polar, mais un polar qui ne renonce pas à un certain humour, qui arrive par vagues et par touches savamment dosées, et à un certain romantisme, car le vrai fond de ce film, ce n'est pas le "Poupoupidou" mais le "I wanna be loved by you". Il en résulte un mélange un peu étrange, mais qui fonctionne parfaitement. Jean-Paul Rouve est étonnant dans ce rôle, et la trop rare Sophie Quinton est juste merveilleuse. A cela s'ajoute une mise en scène efficace (Hustache-Mathieu a déjà fait ses preuves, et en est sans doute conscient avec ses références appuyées à ses courts-métrages "Peau de Vache" et "La chatte andalouse) et une musique qui colle parfaitement au sujet. Seul petit bémol, la résolution de l'affaire policière semble un peu plus bâclée que le reste, sans quoi le film serait pas loin d'être parfait...
un bon petit film, remake moderne de la vie de Marilyn l'image est superbe ainsi que la musique malheureusement si l'on connait la vie de Marilyn, il n'y a aucun suspense
L'intrigue est originale et intéressante. Jean Paul Rouve est assez convainquant dans ce rôle ajoutant a son habitude quelques pointes de farce. Sophie Quinton joue très bien.
Chouette film, on passe un bon moment. Jean-Paul Rouve est crédible dans son rôle. Histoire sympa, moments drôles. Dans l'esprit d'un film des frères Coen. A voir.
Poupoupidou, un téléfilm du dimanche soir que le réalisateur parsème de pub Apple. Film comique ou policier ? G. Hustache aurait dû trancher car son mélange de genre reste à un bien bas niveau. Son sens de l’humour excelle, mais son intrigue… Aucun suspense est présent, aucun coup de théâtre… Rien. Il suffisait à J.P. Rouve de trouver par hasard, le journal de la pseudo Marylin, pour boucler, et l’enquête, et son roman. Aucune réflexion, donc. Les seuls points positifs sont les merveilleux paysages de montagne, et le personnage de Betty la réceptionniste, très attachant.
Superbe prestation de Jean-paul Rouve. L'action du film se passe a mouthe, et même si on ne voit que très peu de scènes extérieures on reconnait quand même très bien la région grâce a la réceptionniste de l'hôtel des flocons ;-)
Rafraichissant. Je me suis régalée... Force de l'image. Importance de la couleur c'est quelque chose qui revient chez lui, la couleur. Dans "la chatte andalouse", c'était le bleu, profond ; ici c'est le blanc (ok, le blanc n'est pas une couleur, mais là il le devient ...) Interprétation des acteurs nikel, scénario inventif et subtil, il y a même de l'humour !! Un régal je vous dis
Avant toute chose, "Poupoupidou" est un film sur le rêve américain. A Mouthe, en Franche Comté profonde, des personnages fantasment sur des icônes d'outre-Atlantique pour s'extirper de leur médiocrité quotidienne : un écrivain de polars de gare cherche l'inspiration qui fera de lui l'égal de James Ellroy, une miss météo égérie du fromage local se prend pour Marylin Monroe et un gendarme du cru lit des livres sur le FBI et espère intégrer la police canadienne. Les clins d'oeil sont constants et ce qui est très astucieux, c'est que le film lui-même, comme ses personnages, se rêve polar à l'américaine sans en avoir jamais l'envergure. Par ses références évidentes à des chefs d'oeuvre comme "Fargo" et "The Big Leboswki", le réalisateur montre clairement ce vers quoi il tend et qu'il ne peut pas atteindre car, outre qu'il n'a pas le talent pur des Coen, la Franche Comté n'exercera jamais sur nous la fascination du Minnesota profond. On ne sait pas tellement pourquoi mais, question d'exotisme ou de snobisme, c'est comme ça. Cet aspect est intéressant mais il ne masque pas tout à fait que le film, même si c'est volontaire, manque effectivement d'envergure. L'argument n'est pas inintéressant et plusieurs scènes font sourire, souvent grâce à l'excellent Jean-Paul Rouve, mais le film avance sans rythme ni suspense. Le procédé narratif alterne la pseudo-enquête de l'écrivain (qui se limite à peu près à la lecture du journal intime de la victime) et des flashbacks un peu anarchiques et s'avère en définitive plutôt poussif.
S'il est difficile à rentrer dans une case, «Poupoupidou» est davantage polar que comédie... C'est l'histoire d'un jeune auteur en panne d'idées pour son prochain livre, qui va trouver l'inspiration dans la mort assez énigmatique d'une égérie de fromage. Pour parfaire son oeuvre il va mener l'enquête, certain qu'il ne s'agit pas d'un suicide, et découvrir petit à petit la femme qu'elle était jusqu'à en tomber amoureux... Le film vaut surtout pour sa construction en flash-back réussie à la lecture du journal intime et son ambiance vraiment singulière qui prend de l'épaisseur avec l'avancée de l'intrigue. Le réalisateur imbibe son héroïne avec Marylin Monroe, jouant des coïncidences de la vie et de ce chiffre 5 qui l'obséde. Jean-Paul Rouve et Sophie Quinton s'en sortent vraiment bien (le reste du casting moins), la musique est appréciable, et il y a de réelles qualités de mise en scène. Mais il manque un «je ne sais quoi» qui remporterait completement l'adhésion, un rythme plus prenant, un aspect thriller ou comédie plus marqué, car le film manque de piquant et de rebondissements. Il sait où il va, et y va doucement, sans s'éparpiller, mais sans jamais surprendre. Pour tous ceux qui veulent voir un film français différent, maîtrisé à défaut d'être passionnant.