Derniers Avis : Poupoupidou - Page 2

L'histoire d'une rencontre ratée entre deux cœurs solitaires, dans un cadre enneigé, au ton et à l'atmosphère insolites. Entre drame et enquête à énigmes, un sujet malin et bien pensé, aux nombreux parallèles.

J’ai aimé le petit coté David Linch : le disparition de Laura Palmer à l’ouverture du film.
J’ai aimé la récurrence du chiffre 5 comme Chanel n°5 : la seule chose que Marylin portait la nuit.
J’ai aimé les musiques revisitées ainsi que la mort de Marylin revisitée par ce film.
Bien sûr, je n’ai pas pu m’empêcher de faire des comparaisons avec Polar Park et de noter les différences.

Un étonnant dialogue déphasé entre une morte et un enquêteur amateur a la recherche de ses racines.
Des indices subtils semés le long du chemin, des personnages peints par petites touches, et qui s'incarnent progressivement. rien n est donne au départ, le spectateur avance avec le héro et la narration louvoie au gré des rencontres et des fausses pistes mais ne se perd jamais et nous offre une conclusion émouvante.
Jean Paul Rouve trouve tout l espace pour déployer un jeu très juste, totalement raccord avec le personnage. Les seconds roles sont bien choisis et dirigés précisément.
Poupoupidou nous emporte dans son cocon de neige soyeux et crasse en dessous.

Un film totalement maitrisé, une véritable réussite, hélas pas appréciée a sa juste valeur.

Des niveaux d'intérêts très inégaux se succèdent, que sa soit les dialogues ou les histoires bâclées qui font chuter la qualité de ce film.
C'est surement une envie de trop faire qui à frapper le scénariste et qui le fait trébucher.

Synopsis : l'enquête improbable d'un romancier à succès en quête d'inspiration et sa rencontre avec une diva du fromage local, la belle du Juras. La mort de Candice Lecoeur demeure un secret bien gardé à Mouthès qui ne laissera pas indifférent notre écrivain.

Critique : une oeuvre mêlant plusieurs genres, un thriller décalé avec une dose d'humour et d'absurde bien maîtrisé. Ses multiples références cinématographiques offrent de plus un excellent jeu de piste pour le cinéphile ... un pur plaisir.

Poupoupidou doit être l'un des films les plus sexy réalisés et comme seuls les Français peuvent le faire donc c'est crédible. Pauvre Hollywood quand il s'agit de scènes de sexe elles tombent à plat à chaque fois. Quoi qu'il en soit ce film a beaucoup de nudité masculine et féminine frontale et arrière mais il est fait de manière si nonchalante et même innocente que vous n'êtes jamais offensé mais totalement intrigué. L'histoire est assez originale je pense du moins et je n'ai jamais rencontré un scénario comme celui-ci. Il prend des événements de la vie réelle et les met en parallèle dans une histoire actuelle de sorte qu'au fur et à mesure que vous parcourez l'histoire de plus en plus de connexions avec la vraie histoire et l'histoire fictive s'ajoutent à une affaire très séduisante. Le casting est absolument magnifique en particulier le rôle principal féminin et Jean-Paul Rouve est grandiose. Ah oui le paradis à quelle distance est-il...

petit film très agréable, sortant quelque peu de l'ordinaire, et dans le bon sens. A voir sans appréhension ni à-priori. Bravo pour le casting

Jean-Paul Rouve incarne David Rousseau. Un personnage sur mesure ! Cet auteur de polar mène une enquête sur la mort mystérieuse de Candice Lecœur. Suicide ou meurtre ? Ce n'est que le début d'une enquête qui multiplie les parallèles avec la vie de Marilyn Monroe... Le tout, au cœur du Jura. Il est également étonnant de découvrir, tout au long du film, des clins d'oeil au précédents longs ou courts- métrages de Gérald Hustache-Mathieu...

Pas plus convaincu que cela par ce film qui aligne les lieux communs du genre. Sans même parler de la caricature à l'extrême de la Franche-Comté (dont je ne suis pas originaire), la démarche du film n'est pas très originale: un écrivain en panne (tiens donc...), une fille belle comme le jour et un peu perdue (tiens donc...), des potentats locaux avec leurs vices cachés (tiens donc...). Sincèrement, il n'y a rien que l'on ait déjà vu ailleurs et en mieux. Le casting ne rattrapera pas tout, même si le travail est solide il est sans éclat, à l'exception de la seule Sophie Quinton qui irradie sur l'écran. Regardable.

Je pensais naïvement vu la couverture du DVD qu'il s'agissait d'un truc léger pimenté d'érotisme. Au lieu de ça on a un thriller aussi poussif que médiocre, bourré de facilités de scénario comme s'il en pleuvait, mal réalisé et servi par des acteurs dont on se demande comment ils sont dirigés, le parallèle avec Marilyn est d'une stupidité crasse, le fond sur l'air de "ils sont tous pourris", et "la chosification du corps conduit au drame" est au choix réac, hypocrite, primaire, démago, sans risque (rayer les mentions inutiles s'il y en a)  la bande son est abominable, les rares passages voulant donner une note d'érotisme sont ratés, l'humour ne fonctionne pas. Bref c'est pas bon du tout même si Rouve essaie de faire le boulot.

Si le film est techniquement propre, joliment référencé et parfois étonnamment burlesque, je ne peux m'empêcher de trouver Ponponpidou très... "télévisuelle" plutôt que cinématographique, tant l'œuvre manque d'ambition et de souffle.

POUPOUPIDOU- Dans l'ombre de Marilyn : une belle surprise que ce film, captivant à souhait et dont le sujet, très original, sort des sentiers battus. David Rousseau (Jean-Paul Rouve), écrivain momentanément en panne d'inspiration, a fait le voyage de Paris jusqu'au Jura pour hériter de son défunt oncle... le chien mort et empaillé de ce dernier. En route, il assiste à la découverte par les gendarmes d'un cadavre recouvert par la neige. De ce dernier, il ne voit que quelques cheveux blonds. La jeune défunte, il le saura plus tard, était une gloire locale, sacrée Belle du fromage régional, et bizarrement sa mort semble vraiment peu intéresser les représentants de la loi qui classent aussitôt l'affaire, sans aucune enquête. David, lui, s'intéresse à ce qui pourrait être le sujet de son prochain roman. De recherche en recherche, de rebondissement en rebondissement, avec l'aide d'un jeune brigadier devenu son ami, il fera la lumière sur la mort de Candice Lecoeur (Sophie Quinton). Ajoutez à cela, pour le plaisir des yeux, les prises de vue magnifiques du Jura sous la neige, avec ses grands sapins noirs, sans oublier les gros plans de la belle, blanche et blonde héroïne, une bande son extraordinaire et vous obtenez un film captivant, au charme envoûtant. A voir !

Il faut bien admettre une chose : au beau milieu de toute la soupe que nous sert actuellement le cinéma français, un film comme « Poupoupidou » est forcément le bienvenu. On ne peut que saluer l'intention de proposer quelque chose d'original. C'est vrai quoi, ce n'est pas tous les jours que l'on voit un film qui en quelque sorte ressuscite Marilyn Monnroe pour l'envoyer à Mouthe. L'idée est là, c'est clair. Cependant, à défaut de dire qu'elle n'est pas exploitée correctement, il est peu dire qu'elle n'est pas exploitée jusqu'au bout. L'ensemble manque quand même de pas mal de tension, de danger et de mystère. On ne craint pas spécialement pour l'intégrité de ce romancier à succès s'étant lancé dans une enquête insolite ! Dommage. Le climat n'est pas assez oppressant, alors que le cadre, froid et enneigé se prêtait parfaitement à l'exercice entrepris. Quant à Jean-Paul Rouve (dans un contre-emploi très étonnant), il assure le minimum syndical. S'il n'est pas déplaisant à regarder, « Poupoupidou » n'a pas la puissance qu'il aurait du avoir. C'est vraiment regrettable.

Un scénario digne des frères Cohen. Réussi!
Ambiance surréaliste, décors américain et acteurs envoûtant. À voir absolument.

L'enquête d'un écrivain sur la vie d'une effigie décédée. La réalisation est lente, l'actrice a heureusement de faux airs de Marilyn Monroe et plusieurs scènes de photographies sont reprises de célèbres clichés de la star, des scènes appréciables. Cependant, j'ai moins aimé les dialogues, les personnages, la narration et l'enquête qui piétine. Cela manque d'originalité, de rythme, de scènes marquantes. Il y a de bons titres dans la bande originale et je suis un grand fan des coins reculés et des petits hôtels.