Avis : Le Dernier exorcisme - Page 5

Film de type "found footage", un peu à la manière du "projet Blair Witch" pas mal d'années en arrière, le Dernier Exorcisme n'est finalement pas si mauvais que ça, je m'explique. Entièrement filmé à la caméra d'épaule, je me suis dit : "Mince je vais avoir la nausée pendant 1h30", eh bien non, c'est plutôt bien filmé, les plans sont bons, on en voit juste ce qu'il faut sans rentrer dans la démesure à outrance, du coup le spectateur que nous sommes est plus facilement embarqué dans cette histoire, certes déjà vue, mais bien fichue. On nous montre tout le long un révérend qui ne croit pas au surnaturel, on arrive finalement à un moment-clé qui nous fait chavirer sur les événements, tout ça jusqu'à un final qui laisse déborder notre imaginaire. Personnellement je m'attendais à une daube au vu des critiques des spectateurs, or j'ai bien apprécié.

Très attendu avant sa sortie grâce à une bonne campagne de pub qui a bien fait monter la sauce ce énième film d'exorcisme n'est qu'un film de plus à mettre sur la liste des déceptions.
L'histoire est assez classique on retrouve la fille possédée et la famille qui demande de l’aide à un prêtre rien de bien nouveau donc... le réalisateur utilise aussi le found footage pour surfer sur le succès du genre mais ici rien ne fonctionne le film est d'un ennuie sans nom, il ne se passe rien de nouveau et ça ne fait pas peur vraiment décevant.

« Alors, dis-moi ce qui a bien marché ces derniers temps dans le genre film d'horreur faussement amateur? « Le Projet Blair Witch »? Bien vu. « Paranormal Activity »? Décidément, tu es bon! Quoi d'autre? « Rec », « Diary of the Dead »? Excellent! Mais qu'est-ce qu'on fait? Ba on a qu'à remuer un peu tout ça, et ça devrait nous faire un film que tous les ados pas super futés vont aller voir et adorer! Mec, tu es un GENIE! A nous la gloire! » Voici la conversation que les scénaristes de ce film ont dû avoir tant j'ai effectivement retrouvé toutes ces références (qui ne sont déjà pas pour moi des films cultes, loin s'en faut), le tout sans le moindre soupçon d'inspiration, d'intelligence, d'innovation... D'ailleurs, pourquoi ne pas dire les choses comme elles sont, à savoir que ce « Dernier exorcisme » est un nanar pur jus? Car au moins « [Rec] » réussissait à faire monter un peu la sauce de temps à autre et restait efficace, tandis que « Le Projet Blair Witch », bien qu'à mon sens assez bidon, était le premier à s'essayer à ce type de cinéma. Ici, tout est juste affligeant et ennuyeux à mourir (hoho), une simple redite de tous ces films en moins bien et souffrant d'un suspense quasi-inexistant. Et si l'on retiendra, avec un peu d'efforts, une ou deux scènes par-ci par-là, évitez absolument cette hystérie collective aussi opportuniste qu'inintéressante. A fuir!

Premier long-métrage de cinéma pour Daniel Stamm (produit par Eli Roth) qui s'attèle ici à un film d'épouvante dans la veine des précédents films tournés en caméra subjective. A la manière de [Rec] (2008), on suit une équipe de télévision lors d'un reportage sur un révérend/prédicateur qui dénonce haut et fort ses agissements et ceux de ses collègues, à savoir les faux exorcistes. Après une excellente mise en bouche (présentation du personnage central, de sa famille, etc), le film nous entraîne au coeur du problème. Alors que le prédicateur pensait avoir affaire à un exorcisme bidon sur une adolescente, il s'avère malgré lui qu'elle est réellement possédée ! Mise en scène parfaitement maîtrisée, avec des acteurs tous suffisamment crédibles pour ne rien gâcher concernant les différents twists. Si l'utilisation de la caméra subjective laisse à désirer par moment, le film s'en sort relativement bien, si ce n'est le final , tout bonnement ridicule, pour ne pas dire grotesque.

Certes, "Le dernier exorcisme" fait preuve d'un certain opportunisme surfant sur la mode du faux documentaire remise au goût du jour en 1999 par le "Projet Blair witch" mais ayant réellement pris ses sources en Italie dans les films gore de Ruggero Deodato ("Cannibal Holocaust" ,1980) et en pillant allègrement ses illustres prédécesseurs que furent "Rosemary's baby" (Roman Polanski, 1968) et "L'exorciste" (William Friedkin, 1973), mais il le fait avec un certain talent, nous offrant une première partie très rafraîchissante et originale. Cotton Marcus est tombé tout petit dans la prédication, fléau des campagnes américaines, prenant ainsi la suite de son père. Son talent de bonimenteur lui a donné une aura sans conteste sur l'ensemble de sa congrégation et offert la prospérité. Face à la caméra pour un reportage, Marcus s'interroge sur ce qui dans son parcours relève de la véritable foi ou de l'atavisme familial. Pratiquant l'exorcisme pour venir en aide à des populations dont l'obscurantisme ne peut qu'étonner au sein de la première puissance économique du monde, il entend démontrer que malgré les astuces qu'il a mises en place pour décupler la réaction des "possédés" à ces incantations, son action est d'utilité publique. Le reportage auquel nous assistons est tout à la fois une sorte de rédemption pour Cotton Marcus et une occasion supplémentaire pour lui de se mettre en valeur. Mais que ce passerait-il si le prédicateur tombait pour une fois sur un réel cas de possession? C'est ce que la seconde partie plus conventionnelle et référentielle va nous expliquer. Jusqu'à la fin assez stupéfiante le suspense est fort bien entretenu par Daniel Stamm, réalisateur allemand débutant qui pour son premier film à Hollywood se sort très bien des pièges faciles qui risquaient d'affadir son travail. Patrick Fabian acteur de télévision confirmé qui occupe l'écran en permanence l'écran est d'une efficacité redoutable.

Une première partie qui a du mal à démarrer, et une seconde qui monte en intensité jusqu'à un final que certains qualifieraient de grotesque, d'autres de flippant. C'est très instantané mais efficace. En même temps, difficile de faire un film sur l'exorcisme hors des clichés habituels du genre, et de tenir la distance en matière de peur. Et puis, quel manque d'originalité cette caméra subjective...

Arrêter avec ces films concepts caméra amateur, depuis Blair Witch, on ne compte plus ce type de productions. Là le concept tombe à l'eau, on n'y croit pas et l'ensemble tourne rapidement à vide. Le film est déjà long à démarrer, trop explicatif bien que par moments intéressants, on se demande si on est bien face à un film d'horreur, puis la tension est amené par petites touches assez subtiles. Mais pour deux, trois scènes réussies, le film, pauvre en scènes chocs et effets gores finit par nous ennuyer. Mais le coup de grâce de ce film d'épouvante bancal qui n'exploite aucune piste concrète vient d'une fin ridicule, sommet de grand-guignol grotesque, qui remet en perspective toute la vision d'ensemble. Si ridicule que l'on se demande l'intérêtet de ce film qui bien loin du classique des années 70, ne propose rien de neuf et d'original sur le sujet. Et l'interdiction au - de 16 ans est des plus excplicatifs. En bref, un flop.

Tout simplement nul et bidon. La fin est bâclée en quelques secondes ca fait pas peur et le scénario est classique. Une histoire ennuyante qui vous laisse indifférent. Un conseil allez voir autre chose.

Un prêtre blasé conduit des documentaristes dans un patelin pour 'soigner' une jeune fille perturbée. Il espère ainsi démontrer les supercheries et autres détournements de la religion. Mais la jeune fille ne se laisse pas guérir si facilement.
Nouveau faux documentaire d'épouvante, sur l'exorcisme cette fois. Le sujet de départ est très intéressant: la bigoterie américaine montrée du doigt à travers le regard d'un de ses artisans repenti. Le film prend son temps pour installer l'histoire ce qui peut décontenancer. Pas de scènes chocs dès le départ, pas de suspense à flux tendu. C'est plutôt une atmosphère lourde qui s'installe progressivement, cernée par les superstitions de campagnards affolés. Mais ce qui est fabriqué pour nous inquiéter ne prend pas. La peur est insidieuse, mais n'est jamais vraiment effrayante. Comme s'il fallait tout d'un coup virer au film d'épouvante quitte à oublier le côté enquête sur les dérives religieuses. Ce sujet était très intéressant, mais traité de façon inaboutie ici.
Le film s'achève donc dans le grand guignol qui fait sourire. On aurait aimé quelque chose comme "The Wicker Man" version 70's.

Passionnant quasiment jusque la fin, le dernier exorcisme est un documenteur qui nous prend aux tripes lorsque l'on aime ce type de films évidemment. Les critiques s'attacheront à démontrer les facilités musicales et de montage impossibles pour un documentaire mais je trouve que cette démarche ne nuit pas spécialement à l'ensemble. La seule chose pouvant lui nuire, c'est à mon avis la fin, certes percutant et inattendu, peut être trop inattendu.

Se basant sur le genre du moment (Blair Witch, Rec, Paranormal Activity...) Le Dernier exorcisme réussi de manière correcte à retranscrire suffisemment un malaise pour que l'on reste jusqu'à la fin du film beaucoup trop vite expédiée. Le film manque totalement de génie et ne réussit qu'une vague copie de ce qui se fait aujourdhui...

Rien ne viendra chatouiller le génial L'Exorciste de 1974 mais faut dire que celui-là n'est pas mal foutu, deux ou trois belles scènes surprenantes, mais surtout le film-documentaire bien tendance qui remet un coup de vrai sur des films vus et revus. Un film prenant dans l'Amérique profonde.

Paranormal Activity instaurait une ambiance pesante et stressante, mais les dialogues étaient vides d'intérêt et rendaient le film extrêmement long.
Ici, avec Le Dernier Exorcisme, c'est l'inverse. Ce sont les dialogues et surtout les propos du prêtre qui retiennent notre attention. Les séances d'exorcisme sont alors relayées en second plan. Tant mieux, car elles sont d'un ridicule rare. Malheureusement, elles suffisent à enlever le peu de crédibilité et de sérieux et font passer le film du 1er au 2nd degré.
On finit alors par en rire alors que ça devrait nous foutre les jetons. Dommage, mais c'est raté.

N'ayant strictement rien à avoir avec les autres "Exorciste", cet opus est un concentré de subtilité. Tout en étant très critique vis-à-vis du fanatisme religieux, mais également vis-à-vis du charlatanisme de l’Église, le film s'amuse à brouiller les pistes puisqu'il ne prend jamais part, laissant le spectateur complètement terrorisé et fasciné par la monté en puissance, jusqu'à l'hystérie finale. Bref, un petit bijou de réflexion, mais également de cinéma, les acteurs étant carrément en état de grâce, et l'effet "documentaire" rajoute une belle touche de réalisme au tout. Diabolique !

Je trouve tout le bruit fait autour du film un peu trompeur... D'un côté il y a certains avis extrêmement positifs ne manquant pas de superlatif pour désigner ce film qui procure "la peur, la vraie", et de l'autre il y a (essentiellement du côté des spectateurs) des avis catastrophiques montrant le film comme une sombre daube. Je trouve qu'aucun n'est réellement dans le vrai. "Le dernier exorcisme" est un film qui a de très bonnes idées, qui pourrait tirer l'oeuvre vers le haut, mais qui se révèle hélas trop mou. Le film de Stamm a des qualités, ca oui, mais en revanche il est difficile de dire qu'il fait peur comme peut le dire la critique de Mad. La peur est très peu présente (a part au détour de deux scènes, une assez peu flippante, et l'autre dans la chambre de la fille, très forte en intensité mais qui tombe a plat), elle n'est même pas suggérée, elle ne semble pas vraiment être l'objectif principal du film, et c'est d'ailleurs la où il s'avère un peu décevant. L'objectif principal semble être plutôt de développer l'histoire, et celle ci se révèle extrêmement intéressante. Mettant en scène un prêtre n'ayant pas la foi et se livrant a des exorcismes truqués, le film est assez prenant, et fait douter le spectateur jusqu'au bout. Le tout est porté par des acteurs inconnus mais vraiment bons. Dommage que le final, plutôt cohérent, soit assez mal mis en scène, et qu'a aucun moment le réalisateur ne montre de vraies idées de réalisation, rendant le found footage assez inutile (bien que correctement justifié).