Avis : Outrage - Page 9

Quel film de Kitano !! Comme beaucoup ici, j'adore Kitano et j'ai regardé pratiquemment tous ces films. Fini les plans fixes et la poésie et place au monde cruel des Yakuzas. J'ai presque envie de dire, enfin un vrai film de Yakuza de Kitano ! On assiste à 3 gangs qui s'entretuent entre eux pour avoir le pouvoir. Et oui, dans ce film, on voit que les Yakuzas évoluent avec le temps. Fini le temps des doigts coupés, la vengeance et le code de l'honneur, place à l'argent et au pouvoir à n'importe quel prix (notamment dans la scène finale où il casse les règles des Yakuzas). Le scénario tient la route aussi ce qui m'étonne de Kitano car il a souvent tendance à partir dans ses délires dans ses films. Les scènes sont vraiment violentes et crue (notamment la scène où il charcute la bouche de Mizuno). Sérieusement, le film aurait du etre interdit au moins de 16 ans pour la cruauté du film. En tout cas, j'ai adoré ce film et j'ai été totalement pris dans ce film du début à la fin. Pour moi, son meilleur film avec Aniki Mon Frère. A revoir une deuxième fois, pour mieux comprendre l'histoire

Des Yakuzas qui ne peuvent se parler autrement qu'en s'insultant, tout en suivant un code de l'honneur bien singulier, des règlements de comptes qui n'en finissent jamais. Kitano a beau réutiliser encore les mêmes codes, il le fait en utilisant un bon rythme et en rajoutant une touche de sérieux, de suspens, et de sang ! Ce qui, à mon sens représente de manière plus réaliste le milieux du crime japonais. En dehors de ça, émane du film une certaine puissance qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, où l'on se surprend attaché à la famille Otomo (alors qu'ils ne sont quand même pas très gentils...)
Certains dialogues m'ont bien fait rire de part leur propos excessivement injurieux, je ne sais pas si c'était le but recherché, mais ça marche !

J'aime beaucoup ce genre de films violents, dans lesquels on nous sert une tranche de vie romancée que nous ne pourrions pas voir autrement. Sauf à être yakuza ou l'une de leurs victimes.
Dans ce film, que l'on prend plaisir à regarder si l'on est fan du genre, et qui sera très probablement ennuyeux sinon, Kitano nous assène une fois de plus son jeu d'acteur figé.
La différence avec les précédents (Aniki me vient en mémoire) n'est donc pas là.
Dans Outrage, le film commence par un long plan dans lequel le son correspondant à l'image est mis en sourdine.
C'est un peu pareil pour l'ensemble du film.
C'est très bien filmé, le jeu des autres acteurs est généralement convaincant, même s'il est parfois exagéré, allant jusqu'à donner à certaines scènes de violence crue (difficiles à regarder) un côté comique plutôt incongru.
Le scénario, lui, ne brille pas par son originalité. Les prétendues subtilités des intrigues sont cousues de fil blanc. On sait où on va, et comment ça va se terminer, à quelques détails près, ce qui ne tue pas complètement le plaisir.
En conclusion, Kitano nous sert un bon produit, joli, propre, lisse, bien sous tout rapport, mais sans grand intérêt.
Au suivant svp !

Film mortellement excellent !!! Totalement violent, choc, dure, dramatique.

Pas grand chose a voir, lhistoires de yakuzas... Mais finallement pas dhistoire... On decroche vite !
Carrément déçu !

Avec ‘Outrage’, Kitano nous démontre un certain retour aux sources et un quatrième film consacré à sa perte d’inspiration depuis la dernière décennie (sur le point de s’achever). Les années 2000 sont pour le réalisateur japonais la période même consacrée à ce thème du manque d’inspiration. Thèse confirmé par ce film de yakuza, ultra-violent typique de ce que Kitano faisait dans ces débuts. ‘Outrage’ nous plonge donc simplement dans l’univers des yakusas sorte d’équivalence à la mafia dans une version japonaise. ‘Outrage’ n’est-il donc qu’un film de yakusa bêtement violent ? Ce serait aller vite et rater le principal atout de ce film qui, sans être le meilleur Kitano et de loin, confirme que le manque d’inspiration dans les sujets ne projette pas pour autant l’auteur dans un banal enchaînement de brutalité froide filmé comme un documentaire sur les taches de sang. Ce que Kitano nous montre avec cette oeuvre dédiée à l’organisation criminelle japonaise par excellence, c’est l’effondrement d’un système dont les propres arcanes implosent. La condition de supériorité et de hiérarchie est l’un des fondements de la mafia. Ici, le ‘grand patron’ sorte de parrain pépère qui écoule ses jours dans une villa ultra-surveillée n’est qu’un ennemi au système qu’il gouverne de son trône. Ses sujets sont organisés en chef de clan et bras-droits puis hommes de mains. Ils contrôlent les différents trafics de la banlieue de Tokyo. L’organisation s’autodétruit tout au long du film. Le grand patron ordonne les représailles jugées justes et valables et créer une véritable guerre entre deux clans, entrés en conflit plus ou moins par hasard. Certains respectent le code d’honneur d’autres pas, ce n’est ni l’argent ni la soif de sang qui les anime mais un incroyable besoin de violence au détriment de toute obéissance, tout intérêt commun, et de toute sécurité propre. A partir du premier quart d’heure du film, se met en place le démantèlement de l’association de yakusa de l’intérieur. Peu de survivants, beaucoup de victimes collatérales, pourquoi ? Pour que le chef soit satisfait. Alors qu’au fond il se fiche de savoir qui meurt et qui vit. Il sait que chaque zone sera reprise et que son affaire tournera autour d’elle-même pour longtemps. Son bras-droit à lui, fidèle mais pas bête écoute les conseils qu’on lui donne. Bien renseigné sur le fonctionnement de cet univers, il finit par tuer son supérieur et prendre sa place en faisant passer le meurtre pour une fusillade. Conclusion l’élève dépasse le maître. Mais Kitano oublie qu’outre ce thème finement relevé, la longueur entière du film n’est faite que de scène de combats parfois géniales mais surtout très et trop nombreuses. Si l’on ne voulait nous parler que du mal c’est fait. Mais on ne nous parle pas du tout du bien ici et c’est ça qu’on regrette des précédents Kitano.

"Outrage" est cinglant, violent, magnifiquement maîtrisé. Kitano est encore une fois écrasant de charisme. Kitano is a genius.

bon film de yakuza mais on s'y perd a un moment , A qui demande a B de tuer C , C qui fait un pacte avec B , A qui demande a D de tuer B pendant que C fait semblant de s'associer avec B , j'ai du faire marche arriere pour bien suivre
sinon bon film qui se regarde mais pas le meilleur de kitano

Beat Kitano (aussi bon devant que derrière la camera) signe un grand film sur les yakuzas (la fidélité, le sacrifice de soi-même, le respect, leur organisation et son fonctionnement). Un film qui remonte le niveau du cinema japonais en grand déclin depuis quelques années.

Ce film est dans la même veine que Violent Cop, le premier film de Kitano. Style très épuré et sec, des images très posées, des yakusas toujours aussi statiques. Les Plans sont toujours très serrés, plan poitrine ou moins. La musique n'est pas de Joe Hisaishi, mais de Keiichi Suzuki, je ne connaissais pas mais sa musique joue un très bon rôle dans le film, très bonne bande originale.
C'est vrai que la violence est montré, et son côté esthétique est accentué, mais ca ne m'a pas déplu. La réflexion sur le pouvoir est intéressante, la fin vaut vraiment le détour.

Kitano revient au film de yakuza, froid, dur, implacable. Le film dispose d'une mise en scène plus sobre et moins contemplative que ses autres films du genre, mais néanmoins efficace. L'intrigue est quant à elle complexe sans être impossible à suivre non plus, et certaines scènes sont d'une grande brutalité, ce que Kitano à toujours su montrer avec une grande force mais sans jamais en faire l'apologie.
Ici, on a l'impression que le réalisateur est de plus en plus inquiet concernant la santé de son pays, et ce pessimisme se ressent vraiment plus que d'habitude à l'écran, comparé à ses autres films de yakuzas (à part peut-être violent cop). Peut-être pas le meilleur Kitano selon moi, mais un très bon moment de cinéma.

Plongée dans le milieu des yakuzas qui courent à leur perte, tel est le pitch de ce film hyper-violent comme les japonais et les sud-coréens savent nous délecter. Malheureusement le film se prend les pied dans son scénario qui se veut alambiqué mais qui est finalement simpliste. Du début à la fin, tout le monde trahit (et tue) tout le monde afin de monter en grade au sein de la hiérarchie de la mafia nippone. Le film devient donc lourd, long, indigeste. Ce ne sont pas la bonne performance des acteurs, les beaux mouvements de caméra et les clins d’œils au cinéma américain qui le sauvera. Le film s'est perdu à l'image de ses personnages. Dommage pour un tel réalisateur.

Pour tout fan qui se respecte, manquer "Outrage" dans ce cas présent serait un outrage. Le seigneur Beat est revenu à ses débuts dans ce film, un scénario posé, des acteurs qui maitrises leur jeux, et sans oublier les scènes mythique et sanglante, Yakuza. Ce film ne représente aucun intérêt à voir en version française. Certains dialogues du film VF, sont complétement différent de la version original, des phrases ajouter, enlever, ect.. Les points négatif du film : Le scénario en lui même donne un sentiment de déjà vu. Aussi bien qu'au niveau des scènes, que des dialogues.

outrage est un film ou se côtoient et se croisent trahison meurtres violences drogues sexe et j'en passe néanmoins toujours de la meilleur des manières avec une mise en scène impéccable , des acteurs tout a fait crédible et une histoire qui je l'admet et un peu confuse mais néanmoins prenante . pas le meilleur kitano mais on passe vraiment un bon moment immergé dans la vie des yakuzas...et ça fait froid dans le dos. enfin bref enjoy !!

Je suis fan de Kitano et avant d'aller voir ce film, je n'ai lu que de mauvaises critiques.
Ce film est du pur Kitano ! Un retour aux sources.
Dans ces derniers films, Kitano était touchant, poétique, attendrissant, passionnant ...dans cette nouvelle création, rien de tout ça. Noir, violent, Sanglant, ce film a pour but de montrer les Yakuza dans toute leur cruauté et leur barbarie.
Si je devais laisser une note négative, elle serait attribué à la bande son. Je ne l'ai même pas retenu.

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