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    The Myth of the American Sleepover : la légende des soirées pyjamas
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    23 critiques spectateurs

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    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    144 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2023
    Ce film sur l'adolescence d'américains au bord du passage à l'âge adulte est en quelque sorte un préquel à l'excellent et sous-estimé It Follows. David Robert Mitchell est un réalisateur qui ne m'a pour l'instant pas déçu. Le désire est partout sans qu'il se manifeste dans les actes la plupart du temps, ces jeunes semblant tous un peu en suspension au cours d'un récit qui en suit 4/5 au cours d'une même nuit précédent la rentrée. La mise en scène intimiste et le scénario sont très lents, ce qui a tendance à nous sortir un peu du film. D'autant que malgré un certain réalisme et un discours sur l'adolescence réussi, David R. Mitchell ne livre pas encore son film le plus abouti. Normal pour un premier film, mais déjà bien engageant !
    Constant Anee
    Constant Anee

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2022
    Excellent film. J ai passé un excellent moment
    Les acteurs sont formidables et les dialogues relativement bien exécutés pour des amateurs
    Bravo.
    Mélany T
    Mélany T

    29 abonnés 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2021
    La mise en scène belle et soignée, l'ambiance évanescente loin de l'univers pop et acidulé généralement attribué aux récits adolescents et la demande de consentement très marqué de chaque échange convainquent. Cependant, le manque de diversité (sexuelle et ethnique) très problématique et des histoires datées (les jumelles, le conflit pour un garçon) laissent de côté.
    Kubrock68
    Kubrock68

    35 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2020
    Des ados différents s'organisent pour passer une soirée pyjama. C'est un film tout en subtilité, on voit ici des ados ou jeunes adultes avec leurs doutes et hésitations. Ce n'est pas un teen movie, mais plutôt plusieurs expériences différentes qui forment un ensemble de points de vue et de découvertes. La découverte d'un futur grand réalisateur.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 208 abonnés 12 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2020
    Premier long-mètrage de David Robert Mitchell, futur rèalisateur de "It Follows" et "Under the Silver Lake", qui relate avec beaucoup de justesse et d'authenticitè l'adolescence! Une soirèe pyjama pour les nouvelles ètudiantes dans la banlieue de Dètroit! Ah c'ètait du genre sympa ces soirèes là! Ça manque quand on a passè l'age d'en faire! On peut dire la même chose de tout ce qu'on fait enfant! Dès qu'on est en âge de flirter ou de tomber amoureux d'une parfaite inconnue dans un supermarchè {...] Jeunesse souriante en quête de sensations euphorisantes, optimisme, libertè, espoirs et des rêves plein la tête! Tout simplement attachant et nostalgique! Les comèdiens, bien dirigès, emportent le morceau et èvitent le clichè! On se souviendra aussi des regards qui en disent long et de certaines images du film : l'ètoile filante, le toboggan aquatique et de ce drôle d'endroit où l'on n'est pas censè voir ce que l'on fait la nuit...
    Mr. Renton
    Mr. Renton

    125 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2018
    Des idées de mise en scènes déjà symboliques et bien exploitée, une BO marqué, des piscines, du sexe et des ados paumés en pleins quartiers dépravés, le cinéma de David Robert Mitchell se profile déjà et la personnalité du metteur en scène se ressent tout le long du long métrage! Dommage que cela n'aboutisse a pas grand chose si ce n'est un film indé Sundance qui peine a captiver. Pas de doute, DRM l'a fait pour lui et pour personne d'autre celui la! Ce qui n'est pas une mauvaise chose mais soit on rentre dans le film, soit on le laisse passer sans vraiment lui donner un peu d'intérêt.

    Intéressant pour bien cerner les thèmes et gimmicks de David Robert Mitchell (qu'il développe encore plus dans It Follows), un peu moins en tant que film lui même, de mon avis bien sûr.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    38 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 novembre 2016
    Cela raconte une dernière soirée et nuit de vacances d’étudiants. Les filles participent à une soirée pyjama tandis que les garçons boivent et essayent de rencontrer les filles. Il ne se passe rien : ni baise, ni drogue, ni violence. Une version américaine de Sylvain et Sylvette mais sans les animaux ou la fin des vacances de Oui-Oui !
    Yetcha
    Yetcha

    763 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Ce film est un grand grand film. Pourquoi? Derrière ce titre qui est bien plus significatif en version originale qu'en version française, la première réalisation de David Robert Mitchell est un oeuvre incroyable. Il filme avec une précision incroyable et parvient à sonder le sentiments les plus profonds des adolescents. Les situations sont tellement vraies, tellement pleines de souvenirs parfois. Les adolescents, même dans un univers états-uniens, agissent de la même façon qu'en France. C'est une vraie belle réussite qui montre une maîtrise incroyable d'un réalisateur âgé de 26 ans seulement au moment du tournage. Un très grand talent à venir, et ce n'est pas son deuxième film "It follows" qui va contredire ça. Vivement son troisième film!!!
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2015
    Avant le très beau "It Follows", David Robert Mitchell filmait déjà les adolescents dans "The Myth of the American Sleepover", qui prend pour principal objet le sentiment amoureux. Mettre en scène un coup de foudre en filmant les yeux d'une jeune fille qui scrute une étoile filante, un pré-adulte qui erre seul dans les couloirs d'une université en espérant qu'il y trouvera l'amour, deux amies qui s'incrustent dans une soirée avec l'espoir qu'elles reverront le garçon qu'elles avaient vu auparavant à la piscine ou encore un ado qui tente de retrouver une jolie blonde sur laquelle il avait flashé dans un supermarché, c'est ce que fait à merveille le jeune cinéaste américain en adoptant la forme du film choral et en créant des personnages aussi attachants les uns que les autres dans un rythme lent et cotonneux et à travers une esthétique qui travaille principalement le blanc et le bleu. Et si "It Follows" devait être perçu comme un cauchemar, ce premier long-métrage doit être vécu comme un rêve, dixit Robert Michell. Un rêve où les premiers émois côtoient les occasions manquées et où l'espoir et la déception ne sont jamais très loin. "The Myth of the American Sleepover" est la représentation de tout cela, une plongée dans l'intimité la plus douce et l'expérience d'une mélancolie déchirante et d'une appréhension de l'avenir. Un film magnifique et bouleversant !
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    8 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    (…) Le film va bien au delà de la simple idée de percer le mystère des légendaires soirées pyjamas, au fond, ce qui passionne David Robert Mitchell c'est filmer l'état amoureux - durant sa phase initiale (« à l'état naissant ») afin de cristalliser les enjeux de l'adolescence (…) En somme la découverte de l'autre, avec tout ce que cela implique de curiosité et de rêves, de plaisir et de craintes, d'élans et de déceptions (…) Une œuvre d'une infinie beauté, empreinte d'une certaine forme de nostalgie sur le temps passé.
    RedArrow
    RedArrow

    1 549 abonnés 1 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Premier film de David Robert Mitchell, "The Myth of The American Sleepover" est à la chronique adolescente ce que son deuxième film, "It Follows", est au genre horrifique : une claque, tout simplement !
    Un film traversé par un spleen on ne peut plus mélancolique et contemplatif (la fin d'un été, la fin d'une époque) où gravite une mosaïque de jeunes personnages déboussolés par le passage à l'âge adulte, perdus quelque part entre la fin de l'enfance (les "soirées-pyjama", les lancers d'œufs sur des maisons ou une partie de ouija) et l'envie de nouvelles expériences et sensations mais qui, dans le fond, ne font que renforcer leur vulnérabilité.
    Aucun personnage adulte n'est présent dans le film, le plus âgé d'entre eux, brisé par une rupture sentimentale à la veille de son départ à l'université, partira chercher des réponses dans ses souvenirs de lycéen marqués par une rencontre avec deux jumelles, une des plus belles histoires du long-métrage.
    Au détour d'un début de flirt, un garçon dira : "Ils veulent qu'on abandonne notre enfance ? Mais pourquoi ? Pour rien." C'est ça, "The Myth of the American Sleepover", cette peur de l'inconnu, de l'après, traduite sous l'angle des relations amoureuses de ces adolescents, tout ça dans une perfection visuelle assez dingue (cette photo magnifique, ce sens incroyable du cadre et j'en passe !).
    Un premier coup de maître d'un cinéaste qui allait continuer sur sa lancée (et ses thématiques) avec "It Follows".
    Une merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2015
    Le film va bien au delà de la simple idée de percer le mystère des légendaires soirées pyjamas, ce qui passionne avant tout David Robert Mitchell c'est filmer l'état amoureux - durant sa phase initiale (« à l'état naissant ») afin de cristalliser les enjeux de l'adolescence (…) En somme la découverte de l'autre, avec tout ce que cela implique de curiosité et de rêves, de plaisir et de craintes, d'élans et de déceptions (…) Une œuvre lumineuse, poétique, et empreinte d'une certaine forme de nostalgie sur le temps passé.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2015
    Même après avoir laissé reposer plus d'un jour, j'ai vraiment du mal à savoir ce que je ressens à propos du premier film de David Robert Mitchell, réalisateur du récent et très remarqué It Follows. Le jeune réalisateur prend le parti de décrire la dernière nuit d'adolescents de Detroit avant la reprise de leurs cours, nuit dont il fait disparaître les adultes pour se placer sur un plan quasi-allégorique et regarder l'adolescence comme un microcosme reclus, un entre-deux presque illusoire entre l'enfance et l'âge adulte et ses obligations prosaïques. Au lieu de décrire l'adolescence avec un regard outrageusement mélancolique, de verser à plein dans la nostalgie, Mitchell préfère aller à contre-courant de la vision souvent véhiculée sur l'adolescence (sans doute à raison) : celle d'un âge plein de vitalité, à qui la transition de l'enfance vers l'âge adulte et les premiers désirs donnent un sentiment d'urgence, d'un besoin de vivre qu'on ne retrouvera jamais par la suite. Pourtant, le tableau habituel est bien là ; les amours naissantes, les soirées en bande où l'on se sent comme le centre du Monde, les errements urbains à la recherche de quelque chose d'in-identifiable. Mais tous ces éléments, Mitchell refuse d'entrer en synergie avec, maintenant une mise en scène étrangement absente, disons plutôt déconnectée. Je retiens surtout, pour souligner ce regard anti-mélancolique qui ne vise en rien à appuyer la sensation que cette période est irremplaçable et souligner le désir de la revivre, une scène étonnante ou un plan fixe ralenti montre l'entrée des adolescents dans la maison de celui qui organise le fameux sleepover. En ralentissant le temps, Mitchell aurait pu justement renforcer l'importance du moment, en faire quelque chose d'unique qu'il aurait aimé figer. Mais fugitivement, la lenteur du mouvement, la position des personnages, presque en file indienne, m'a plutôt fait penser à une procession, quelque chose de résigné, loin de l'image de liberté qu'on garde souvent de cette période de nos vies. Si nostalgie il y a, je crois que ce n'est pas vraiment celle de l'adolescence elle-même, celle de son souvenir. C'est plutôt celle de la perception qu'on en a, un regard d'adulte déçu de ne plus savoir accorder à ces réminiscences l'importance et la beauté qu'elles avaient à cet âge. A ce titre et même si les deux films ne traitent pas du même sujet, The myth of the american sleepover est à des années-lumières de Bellflower (lui aussi présenté à Sundance), le premier film d'Evan Glodell, et son lyrisme à mi-chemin entre adolescence et adulescence. The myth of the american sleepover, titre très parlant, d'ailleurs. Le choix du mot mythe renforce vraiment mon impression, celui de quelque chose qui nous trompe, d'une vision perdue du Monde, de quelque chose de disparu et d'aujourd'hui imparfaitement compris. Et les regrets adultes quant à la fuite de cette adolescence sont d'ailleurs clairement soulignés par l'histoire de cet étudiant désormais à l'université, et son parcours invraisemblable (mais Mitchell n'a me semble t-il jamais recherché un quelconque réalisme) pour retrouver deux jeunes filles qu'il a connues au lycée. Sa relation avec ces jeunes filles, jumelles, est d'ailleurs vraiment étonnante, et vaut sans doute au film une demi-étoile de plus sur ma note. Elle illustre bien, je trouve, la difficulté de l'adolescent à se construire et à détacher son individualité du cercle familial qui fait à lui seul le noyau dur de l'enfance. Après, bien qu'il y ait tant à dire sur The myth of the american sleepover, long-métrage original à la nostalgie voilée et distillée avec habileté, son parti pris de mise en scène et les choix musicaux qui vont avec le rendent bien plus terne que percutant. S'il n'est pas désagréable, c'est même un film quelque peu figé, et pas sûr que les souvenirs que j'en garderai seront impérissables. Avant de voir It Follows, salué comme un film d'horreur novateur mais qui me parait lui-aussi très axé sur l'étude de l'adolescence, je suis quand même rassuré de constater que Mitchell est bel et bien obsédé par ce thème de prédilection. Cela me laisse vraiment espérer, pour la petite tornade de ce début d'année, un film réellement personnel.
    nikolazh
    nikolazh

    53 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Rien de bien original à ce film mais il y a un ton assez libre (et jamais trash) plutôt bienvenue et une ambiance très réussit qui reproduit bien cette atmosphère d'incertitude de l'adolescence, cette envie de grandir et en même temps cette peur de l'inconnu. Les personnages apparaissent comme "normaux" (et non comme des caricatures) et la direction d'acteur est impeccable. Bref le genre de film qui ne laisse pas vraiment de souvenir mais qui reste de très bonne qualité.
    Robert L.
    Robert L.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    "The Myth Of American Sleepover" (2010) ne serait qu’une énième et bénigne variation sur l’adolescence, sans l’approche singulière de son réalisateur David Robert Mitchell. Pour illustrer ce rite (et mythe) du passage, Mitchell choisit de filmer une poignée d’adolescents le temps d’une nuit, précédant la rentrée scolaire. On sent dans ce jeu de chassés-croisés autant d’espoir amoureux que de mélancolie, et un charme subtil agit. Le désenchantement est déjà là, avec l’enfance qui s’éloigne, et les duplicités naissantes d’un monde pré-adulte. Au terme de cette longue errance somnambulique, chacun renaît, changé ou égal, comblé ou déçu, vidé d’une petite partie de lui-même.
    Un premier film très maîtrisé, d'une tonalité presque onirique. Mitchell a confirmé depuis, cette dimension fantastique (délicatement suggérée ici), dans son second long métrage, "It Follows", film d'adolescents, horrifique cette fois-ci.
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