Avis sur Wyoming Story

Très belle découverte que ce western qui possède un sujet et un ton bien dramatique. Côté casting, on retrouve avec plaisir la charmante Miranda Otto et John Goodman dans des très bons seconds rôles, mais c'est surtout l'excellent John Cusack qui retient l'attention dans le rôle d'un éleveur de chevaux qui doit faire face à un riche propriétaire interpréter avec conviction par L. Q. Jones. Mais le casting n'est évidemment pas le seul point fort de ce téléfilm comme le prouve la mise en scène élégante que l'on doit à John Badham ou encore au scénario qui s'avère très bien écrit. Petit reproche tout de même concernant la présence de scènes de dialogues un peu trop envahissant par moment, mais dans son ensemble ce western se visionne très agréablement.

Une histoire simple, qui commencerait presque comme La petite maison dans la prairie, mais dont on sent dès les premières scènes le climat dramatique rendu par un paysage plutôt terne, boueux parfois, sans héroïsme annoncé à la western spaghettis, sans personnages caricaturaux. On y voit comment des gens "normaux" finissent dans la révolte tout en continuant à croire en une probité, comment un héros "comme tout le monde" se mue en symbole de résistance jusqu'à subir l'oppression d'un système judiciaire imbécile (pardon pour le pléonasme) et à payer de sa vie, quasiment dans l'anonymat, l'audace d'avoir seulement réclamé justice. C'est une histoire sans prétention mais émouvante, avec des acteurs tous excellents, une prise de vue très "réaliste" (caméra qui suit les mouvements de chutes, les cascades, les tensions...), une image et des décors irréprochables. Pas de quoi décerner des Oscars mais un film qui peut compter et marquer le spectateur. Et une belle réflexion ouverte sur l'histoire de la démocratie et de la justice américaines.

Si à l'époque John Cusack n'était pas encore connu, ce n'est très certainement pas à travers La traque sauvage que ce dernier a fait chavirer sa carrière. Si on peut accorder quelques points positif à ce western (musique haletante, scénario travaillé, jeu d'acteur correct), la trame ne réussi pas à prendre son envol, de manière à faire très rapidement du sur-place au grès des amateurs de John Badham (Heroes, The Event). Une déception, qui s’atténue tout de même au vu la performance convaincante de John Goodman.

Myrl Redding, un fermier courageux et fier, attaché aux notions de tolérance et de justice, conduit son troupeau vers une foire aux bestiaux. Il est arrêté en chemin par Henry Ballard, un riche propriétaire qui impose désormais un droit de passage sur ses terres. Furieux, Myrl accepte néanmoins de payer. Faute d'argent, il laisse en caution deux chevaux sous la garde d'un ami indien. A son retour, les bêtes ont été battues à mort et son ami est grièvement blessé. Décidé à obtenir réparation, Myrl se heurte à un juge corrompu puis se résigne à faire justice lui-même. Escorté par une horde de fermiers en colère, il traquera Ballard dans tout le Wyoming. Bon film ,qui doit donner une vision de la loi du plus fort assez juste ; mais le héros Cusack reprend les rennes!

Jusqu'ou allez pour que justice soit rendue? La traque sauvage n'est pas le plus grand film dans le genre, mais il vaut le coup d'oeil pour la dignité de ce marchand de chevaux. Une belle histoire sur fond de Western. Une bonne découverte. 3.5/5

bon western à l'ancienne avec un excellent john cusack dans le rôle du héros et un john googman jouant magnifiquement les ordures

Western intéressant. Certes la psychologie (Bons vs Méchants) en est absente comme dans la plupart des films de ce genre. Cependant on y est économe en violence, coups de feu et pugilats. Le thème est celui de la Justice. Quand les juges sont corrompus peut-on se faire justice soi-même ? Mieux que l' Happy End attendu, les protagonistes assument les conséquences de leurs actes : le fermier paie cher son arrogance et ses manœuvres et le marchand de bestiaux justicier est pendu car nul ne peut rendre sa propre justice. C'est l'exigence de la survie de toute société. À voir !

Basè sur une histoire vraie avec en exergue une citation de Emmanuel! Qui dit John Badham à la mise en scène, dit du cinèma efficace! Et "Wyoming Story" fait la part belle au western sans jamais tomber dans l'ennui et en tenant ègalement les promesses des codes du genre! La vermine de la ville de Cheyenne se nomme Ballard et se rèpand comme un incendie de forêt! John Cusack en vendeur de chevaux est parfait et assume la responsabilitè de ses actes! La vision du Bien et du mal et qui importe qui fait la loi même quand on n'est un riche et corrompu fermier! Un juge impartial (John Goodman), une amnistie et une lampe à huile pour la belle Miranda Otto...sniff! Pas mal de seconds rôles connus et bien rèalisè, ce western de fin de millènaire est donc à ne pas nègliger! Peu connu mais très visible avec une fin injuste...

Réalisé pur HBO en 1999, il est permis d’entrée de regretter le format 4/3 alors que le 16/9 était en pleine progression dans les foyers. Malgré quelques plans magnifiques réalisés au Canada l’ensemble manque de grandeur et la mollesse de la réalisation ne relève pas l’ensemble. Ni la prestation sans charisme de John Cusack qui à force de vouloir faire éleveur « normal » rend une copie bien terne. Seul le génial et trop rare John Goodman sauve un casting pitoyable au sein duquel L Q Jones frise le ridicule dans un numéro ultra sur joué. Pourtant le scénario construit méticuleusement (un peu trop) une tragédie aussi injuste que logique, devenant la preuve, par opposition, que réaliser un bon western n’est pas si facile.

Une trame classique pour un western appliqué mais finalement anecdotique.

Un western classique, bien trop classique même avec son fermier courageux, contre le méchant propriétaire terrien, si bien que je n ai pas grand chose à en retirer mise à part une reconstitution crédible de l époque. Pour le reste même si ce n est pas désagréable à regarder je devrais rapidement l oublier.

Myrl Redding, un fermier courageux et fier, attaché aux notions de tolérance et de justice, conduit son troupeau vers une foire aux bestiaux. Il est arrêté en chemin par Henry Ballard, un riche propriétaire qui impose désormais un droit de passage sur ses terres. Furieux, Myrl accepte néanmoins de payer. Faute d'argent, il laisse en caution deux chevaux sous la garde d'un ami indien. A son retour, les bêtes ont été battues à mort et son ami est grièvement blessé. Décidé à obtenir réparation, Myrl se heurte à un juge corrompu puis se résigne à faire justice lui-même. Escorté par une horde de fermiers en colère, il traquera Ballard dans tout le Wyoming. Bon film ,qui doit donner une vision de la loi du plus fort assez juste.

Avant le "Michael Kohlhaas" avec Mads Mikkelsen il y a eu notamment "La traque sauvage", tout deux basés sur l’œuvre de Heinrich Von Kleist et relatant l'histoire d'un homme cherchant à se faire justice.
L'univers des deux films sont différents, ici on parle western. Même si cette traque sauvage bénéficie d'un casting de bonne facture, on regrette le côté un peu téléfilm de la réalisation. C'est lent et ce film aurait mérité 30 minutes de moins afin d'éviter au téléspectateur de décrocher.

Myrl Redding, un fermier courageux et fier, attaché aux notions de tolérance et de justice, conduit son troupeau vers une foire aux bestiaux. Il est arrêté en chemin par Henry Ballard, un riche propriétaire qui impose désormais un droit de passage sur ses terres. Furieux, Myrl accepte néanmoins de payer. Faute d'argent, il laisse en caution deux chevaux sous la garde d'un ami indien. A son retour, les bêtes ont été battues à mort et son ami est grièvement blessé. Décidé à obtenir réparation, Myrl se heurte à un juge corrompu puis se résigne à faire justice lui-même. Escorté par une horde de fermiers en colère, il traquera Ballard dans tout le Wyoming. Bon film, qui doit donner une vision de la loi du plus fort assez juste, mais le héros Cusack reprend les rennes! C qui le maitre de la Traque Sauvage? c Myrl Redding.