Avis : Starbuck - Page 2

En premier lieu je trouve toujours vachement sympa de regarder un film québécois tant l’accent donne tout de suite un air très sympa aux personnages, même si par ailleurs la prononciation peut parfois dérouter. Et de sympathique le film ne cesse pas de l’être avec ce paradigme de donneur de sperme rattrapé pas son passé qui le fait se découvrir géniteur anonyme de 533 enfants, lui qui jusqu’à présent se comportait avec l’inconséquence d’un ado attardé. Le film joue sur la crête entre la comédie proche de la farce et celle mélancolique où on réfléchit, ici à la paternité et ce qui change dans la vie des hommes quand ils y sont confrontés. Le film ne s’embarrasse pas de réalisme, il prend juste ce qu’il faut de crédibilité pour rendre l’histoire cohérente et le personnage de David Wozniak touchant et drôle. On le voit passer de mec paumé centré sur ces problèmes à père de plus en plus préoccupé de connaître ses enfants et de leurs venir en aide. Ce film est ce que l’on qualifie un peu pompeusement de « feel-good movie » et il trimbale avec lui un optimisme et une tendresse pour ses personnages qui provoquent immédiatement l’empathie du spectateur. L’humour est distillé avec parcimonie et sans avoir recours à de gros gags et en le mariant à une émotion toujours sincère évitant un sentimentalisme benêt. On finit le film un sourire plaqué sur le visage et une envie d’aimer le monde entier. Et accessoirement de faire des enfants… Un film donc drôle, positif et touchant qui mérite amplement le succès qu’il a reçu et qui lui vaut maintenant deux remakes en prévision (un américain et un français). À voir pour passer un vrai moment de bonheur.

Starbuck est la meilleure comédie que j'ai vu cette année, j'ai rigolé tout le long ! L'humour québécois est vraiment bon et ce n'est pas uniquement grâce à l'accent. Il y a de bonnes idées et de très bons gags. L'excellente bande originale apporte une pointe d'émotion bien dosée. Bref, j'ai passé un excellent moment, je le conseille vraiment.

Merci .... Un grand merci ..... Jolie film ... scénario bien posé ..... qui réunit les vies de chacun et moraliste..... En bref faut assumer !quoiqu'il arrive .....

Savoir qui on est ou quelles sont ses origines quand la naissance est en partie un mystère ? Voilà un sujet qui pose de multiples questions! Dèlicieuse comèdie quèbecquoise qui nous raconte les mèsaventures d'un quadragènaire à la vie un peu compliquèe qui, au moment de devenir papa, va dècouvrir qu'il est le gèniteur de 533 enfants! Rien que ça! En effet, pour gagner sa vie, David Wosniak a (à de multiples reprises) donner son sperme à un laboratoire! Formidable, Patrick Huard joue constamment vrai dans une comèdie qui vous fera rire et en même temps rèflèchir au secret des origines! Finalement, est-ce qu'on peut dire que la loi, les règles, sont les mêmes qu'on soit nè sous X ou par don de gamètes ? Non, il y a èvidemment concertation de donnèes sur la femme qui accouche sous x ; il y a possibilitè de demander accès à des donnèes non identifiant et de demander à rentrer en contact avec la femme qui a accouchèe sous x! Celle-ci peut d'ailleurs y consentir ou peut ne pas y consentir! Le film nous fait savoir que l'on devient un homme que quand on est père mais on peut rèussir une vie absolument èblouissante sans être père! il n'empêche que devenir papa est une expèrience personnelle qui peut-être inouïe (message personnel). Bref, "Starbuck", c'est du cinèma quècbecquois comme on aime...

Sorti dans les salles québécoises il y a tout juste un an (en juillet 2011), Starbuck (2011) est le second long-métrage du scénariste Ken Scott, une comédie (très) originale qui dresse le portrait d’un quadragénaire de 42 ans encore adolescent dans sa tête (et affublé d’un t-shirt des Avengers), véritable loser pathétique qui rate tout ce qu’il entreprend si bien qu’il est relégué au poste le plus simpliste qui soit dans la boucherie familiale, à savoir livreur ! Un beau jour, David apprend malgré-lui (suite à une erreur de la clinique de fertilité) qu’il est père de 533 enfants, pour la simple et bonne raison qu’il a abusé des dons de sperme dans sa jeunesse (sous le pseudonyme peu subtil de Starbuck, en référence au taureau du même nom, champion toute catégorie de l’insémination artificielle au Québec !). Il est important de rappeler que contrairement à la France, au Québec les donneurs sont rémunérés, voilà pourquoi David a pendant très longtemps fait part de sa semence. Parmi ces 533 descendants, 142 désirent par-dessus tout connaître l’identité de leur géniteur, quitte à aller en procès. David refusant catégoriquement de dévoiler son identité, va devoir faire appel à un ami avocat, mais les choses vont prendre une toute autre tournure lorsqu’il décidera de céder à sa curiosité en leur rendant visite, s’ensuit alors d’innombrables scénettes avec chacun des protagonistes où il tentera de leur venir en aide sans jamais dévoiler son identité. Il en résulte au final, une sympathique et inattendue comédie, touchante et sincère, qui certes, accuse quelques longueurs et exagère parfois dans la naïveté et le mélodrame. Si le scénario paraît invraisemblable au premier abord, on finit rapidement par y adhérer, les personnages y sont attachants et criant de vérité, à commencer par Patrick Huard bluffant dans le rôle du loser malchanceux surnommé "El Masturbator", aux côtés de la radieuse Julie Le Breton (et ses faux airs de Ludivine Sagnier), ainsi que Antoine Bertrand, hilarant dans le rôle de l’avocat. Les répliques quant à elles sont hilarantes, tout comme certaines situations dont on ne peut s’empêcher d’en rire. En plus de réaliser un feel-good movie, Ken Scott dresse aussi une belle réflexion sur la paternité et les quadragénaires masculins.

En voilà un film qui tient un concept d'actualité, original, potentiellement énorme et qui arrive à en faire quelque chose.
Parce qu'en ce moment on parle souvent d'enfants qui veulent connaître l'identité de leur père biologique. Si je devais donner mon avis, l'identité du donneur devrait être préservée, mais ce n'est pas le sujet du film et tant mieux. Ce n'est ni une plaidoirie dans un sens ou dans l'autre.
C'est un film qui gagne à être vu ce putain d'accent qu'est l'accent québecois (d'ailleurs il faut des sous titres sur pas mal de dialogues pour comprendre), ça rajoute encore au comique. Et c'est tellement absurde comme situation et dit avec l'accent québecois, c'est juste du rêve.
Donc on a un mec qui a 533 enfants et qui est lui-même encore un enfant. Le concept est génial. Il décide donc de les aider anonymement plutôt que se montrer au grand jour comme étant un masturbateur dans des tubes en plastique.
Et je dois dire que certaines de ces scènes marchent plutôt bien. Genre voir le mec être super content de voir son fils marquer un but, il y a une certaine euphorie communicative.
Après je pense que le film aurait gagné à ne pas s'encombrer des problèmes d'argents du héros. Puisque bon le voir ensuite faire certaines actions semble assez improbable si on doit de l'argent. Et puis la scène de comment il trouve l'argent est assez minable, ça fait très deus ex machina. Tout ce que je déteste.
Mais à part ça, c'est un film très réussi, vraiment drôle et puis c'est un feel good movie, tu sors de la salle et tu te sens assez léger.
Néanmoins on se tape un méga câlin collectif que je trouve assez navrant.
En plus la mise en scène est loin d'être dégueu, certes elle est fonctionnelle, mais pas mal pensée, sert bien l'histoire.
Parfois ça tombe un peu dans le bon sentiment, mais arrive à en sortir assez vite.
Non film vraiment sympa.

Un film vraiment sympas et émouvant. Le témoignage de l'amour paternel s'exprime a travers des acteurs de talent, une réalisation splendide, un montage efficace et des musiques très belles. Une histoire émouvante qui montre que les hommes ne sont pas des salauds. Beaucoup de scènes sont vraiment bien montées et marquantes comme la scène du piquenique ou la scène du câlin à la fin. Reste cependant un manque d'humour pur une comédie. Je qualifierais plus sa de comédie dramatique car là, le but n'est clairement pas de faire rire absolument à chaque scènes. Certes les vannes sont très drôles mais il n'y en a pas assez ce qui m'a déçu, j'aurais aimez rire un peu plus. Reste l'émotion qui est omniprésente et m'a fait pleurer dans la scène des câlins à la fin. Un très bon film

Un film inintéressant et qui fais face a une multitude d'incohérence. Inadmissible et inexplicable.

Certes, l'histoire de ce très généreux donateur à la banque du sperme (533 moutards au total !) qui se retrouve poursuivi par une partie d'entre eux (142 héritiers au taquet) est d'une originalité certaine et pourrait même faire sourire le bon public peu exigeant. Néanmoins, le traitement très consensuel d'un tel sujet, son politiquement correct (la morale est toujours sauve), sa naïveté ominiprésente relègue cette soit-disant comédie au rang du fond, celui des des cancres.

En effet, Starbuck attire autant l'intérêt et l'attention qu'un groupe de capotes usagées dans une poubelle qui tenterait un recours en justice (à savoir s'il s'agit du recours de la poubelle ou du groupe, là est la question).

Pas drôle, convenu et dérisoire, le film souffre également de sa fabrication locale, québécoise en l'occurrence : malgré les sous-titres ici et là, on peine à comprendre nos chers amis du pays des caribous et nos oreilles peu habituées à une telle déformation de la langue vivent un véritable supplice. Il faut dire qu'en plus de vriller le français dans tous les sens, ils utilisent une quantité assez incroyable d'anglicismes, lesquels sont parfois "francisés".

En résumé, c'est tellement freakant de voir une job pareille qu'on s'en retourne chez nous.

Film excellent qui ne nécessitait que d'avoir une plus grande exposition plutôt que d'être retourné en version française par des acteurs français....plan par plan (ah non on échange la boucherie par une poissonnerie).PLV : une vraie réussite

Une comédie complètement absurde et jubilatoire ou comment un parfait loser devient "père "de plus de
500 enfants , une belle réussite !

Un vrai feel good movie très réussi. On alterne entre le drôle et le touchant à intervalle régulier. Le film est aussi d une sincérité désarmante. Les acteurs sont pour beaucoup dans cette réussite.

Starbuck est étiqueté comédie et semblait être vendu en ce sens, pourtant rien n'est drôle dans ce film qui s'apparente plus à un drame. Mais un mauvais drame car les enjeux sur lesquels s'appuie le scénario ne convainquent pas. Le film ne fait que survoler les choses, qui plus est de façon très stéréotypée et très peu subtile, reste très superficiel à tous les niveaux, et joue tellement sur les bons sentiments que cela en devient écœurant. La mise-en-scène, les personnages manquent de relief à l'image de l'histoire qui nous est servie et les acteurs les incarnant paraissent tous plus quelconques les uns que les autres. A noter également que l'accent québécois est souvent difficile à comprendre et que le film aurait mérité d'être entièrement sous-titré.

Bon petit film,scénario vraiment sympathique,de bons gags.Dommage que au fur et a mesure que le film avance il devient un peu "a l'eau de rose".Mais a voir.

Encore une petite perle québécoise à la façon « Amours imaginaires ». Le cocktail fonctionne avec peu ou prou les mêmes ingrédients : humour grinçant, bande-son déjantée, personnages décalés, remise en cause de la morale judéo-chrétienne de base. Et bien sûr, ça marche. Voir évoluer cet australopithèque de héros qui rappelle par certains côtés celui de « Big Lebowski », est une jouissance petite-bourgeoise de premier ordre. D’autant que les choix musicaux sont tout bonnement excellents, à commencer par celui du début, Tunng. Bien sûr, au fil des minutes, le sentimentalisme prend le dessus sur l’humour, mais si ce rapport de force s’inverse il n’est jamais complètement déséquilibré. On peut tout de même, regretter la relative mollesse du dernier quart d’heure qui aurait gagné à être synthétisé en deux minutes (grand max). Starbuck est au final un film coup de cœur, moins révolutionnaire que ce que les premières minutes laissaient entrevoir, mais il n’en reste pas moins remarquable et en tout cas très agréable à regarder.