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Ykarpathakis157
3 705 abonnés
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3,5
Publiée le 5 octobre 2020
Dernier étage, gauche, gauche commence un 11 septembre ce qui explique que la police a sauté à la mauvaise conclusion que l'appartement est devenu la cible du terrorisme musulman. spoiler: Mais la réaction étrangère du fils lorsque la police frappe à leur porte n'est causée que par le fait qu'il a 10 kilos de cocaïne qui traîne et qu'il les soupçonne de venir le chercher. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité car la police ne fait qu'accompagner un huissier qui recueille une dette impayée auprès du père.[spoiler] À partir de ce moment initial les développements se dispersent dans de nombreuses directions. Les luttes internes dans l'appartement (père, fils et huissier pris en otage) d'une part et les interactions avec le monde extérieur d'autre part nous divertissent pendant tous le film. Les inévitables équipes de négociateurs et autres responsables qui ne sont pas toujours aussi efficaces que nous pourrions l'imagine, tournent en rond. Le trio dans l'appartement a ses propres problèmes en attendant. Et l'huissier qui a été pris en otage crée des turbulences inattendues après des appels téléphoniques avec sa femme, dans lesquels elle a dit qu'elle venait d'annuler une réunion de conseil matrimonial. Dans l'ensemble j'ai vu une bonne comédie avec une fin un peu inattendue. Ce n'est pas un chef-d'œuvre dont nous nous souviendrons pour les années à venir mais c'est toujours du bon travail...
Pour une fois que le cinéma français fait dans l'humour noir et n'hésite pas à y ajouter une bonne dose de social, notamment sur l'état actuel des banlieues, c'est à signaler et le film se regarde sans déplaisir, quelques scènes s'avérant plutôt efficaces. Dommage alors qu'on ait vraiment du mal à croire à l'évolution des événements et à certaines situations, notamment à travers le personnage de l'huissier, malgré la bonne prestation d'Hippolyte Girardot. Certaines répliques font mouche et l' ensemble ne fait pas mauvaise impression, mais les conventions inhérentes à l'adaptation théâtrale sont lourdes et empêche le résultat de prendre une tournure vraiment réjouissante, Angelo Cianci faisant ce qu'il peut derrière la caméra, à savoir un travail honnête, mais sans plus. Plutôt sympathique donc, mais assez vite oublié.
Angelo Cianci signe ici son premier long-métrage, qui à défaut d'être original, est bien écrit et porté par un trio d'acteurs convaincants qui s'amuse beaucoup. Intéressant !
Comédie sociale qui se place dans le contexte difficile du surendettement et de ses conséquences. Un sujet plus que jamais d'actualité. Le film débute avec l'arrivée de l'huissier de justice et des forces de l'ordre dans une cité afin de procéder à une explusion, celle d'un père et de son fils. Le bon point c'est que le film démarre rapidement, et la mise en place se fait très vite. Hippolyte Girardot en huissier de justice et Fellag en père un peu perdu sont parfaits. Par contre le fils joué par Aymen Saïdi, est beaucoup trop dans la caricature de l'ado d'origine maghrebine avec un vocabulaire plus que limité, entre insultes et injures. Le sujet est déjà lourd mais placé l'intrigue dans une cité, dans une famille d'origine maghrebine ce n'était pas suffisant il fallait aussi que le fils soit impliqué dans un trafic de stupéfiants... Tout ça ajoute un embouteillage qui souffre également de la bienveillance autour du fils pourtant dealer ; une énorme dose de démagogie dont le thème n'avait nullement besoin. Le huis clos entre l'huissier, le père et le fils manque d'épaisseur car l'environnement extérieur prend trop de place avec la police, les voisins... etc... D'ailleurs l'importance du préfet sur l'inervention est juste de la pure invraisemblance. Par contre la dérision dans la tragédie est bien rendue, les acteurs restent impliqués. Dommage au final, et surtout, que le message soit si peu surprenant. Il y a de l'idée mais le réalisateur ne transcende jamais le fond du propos.
Film très réussi, empreint d'humanité, de simplicité et de complexité. Si seulement tous les films français pouvaient avoir autant de force et d'intérêt. Très belles prestations des acteurs, réalisation adaptée pour une histoire qui mérite d'être vue. Bravo.
Si la qualité du film ne mérite pas qu'on paye 10 euros pour aller le voir, c'est en revanche, grâce à une excellente caricature jouée par Mohamed Fellag et Aymen Saïdi des arabes de la téci, à prendre au deuxième degré et avec humour, la preuve qu'en France on peut encore rire de tout.
Tout part d'un kiproko...étant tous deux dans une situation sociale critique;Un fils et son père vont devenir enfin...proche...Après avoir vécu l'un et l'autre comme deux étrangers sous le même toit.
Film qui souligne l'importance de la reconnaissance familiale et des non-dits...un film qui part en cacahuète dès le départ et qui en fin de compte est hyper réaliste.
A oui j'oubliais,le jeune dans le rôle principal est toujours aussi bon,et mériterait bien une reconnaissance dans le milieu cinématographique Français. ;)
J’ai considéré ce film comme une fable sociale. Parfois excessive et encore ? Sans vouloir noircir le tableau, la réaction violente du jeune Salem (bonne interprétation de Aymen Saïdi) pourrait faire écho dans l’actualité récente du côté de Toulouse. J’exagère. Combien de faits divers bien moins virulents peuvent se rapprocher du comportement de Salem. Evidemment, c’est la banlieue, les cités et les clichés sont à tous les étages. Cela dit, la réalisation se fait légère, la musique qui accompagne les situations tendues participe à cette dédramatisation. Par contre, la fin me paraît précipitée et me donne l’impression qu’elle est pratique pour camoufler un manque d’imagination. J’attendais avec impatience la sortie des trois protagonistes. Rendez-vous manqué... Dommage.