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    Dar l'invincible III: L'oeil de Braxus
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    🎬 RENGER 📼
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    6 305 abonnés 7 263 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2021
    3ème et dernier opus de la franchise Dar l'Invincible, après un premier volet (1982) réalisé par Don Coscarelli, puis un second plus tourné vers le nanar que l’heroic-fantasy (1991) et réalisé par Sylvio Tabet. Cette fois-ci, retour aux fondamentaux avec Dar l'Invincible 3 : L'Œil de Braxus (1996), réalisé cette fois-ci par Gabrielle Beaumont, plus habituée aux séries télévisées telles que Pour l'amour du risque (1979/1984) ou encore Remington Steele (1985/1986), qu’à mettre en scène des longs-métrages.

    On retrouve une fois de plus Marc Singer dans le rôle de Dar, en compagnie de ses fidèles partenaires à poils, à savoir Sharak (l’aigle royal), Kodo & Podo (les deux furets) et Ruh (qui était une panthère dans le 1er film, avant de devenir un tigre dans le 2ème et devinez quoi, c’est devenu un lion ! Du grand n’importe quoi qui semble ne gêner personne… d’autant plus que le prénom ne change pas, donc on part du principe que Ruh est un félin polymorphe… du moins, on tente de trouver une excuse à ces incessants changements).

    Dans cette nouvelle aventure, Dar doit combattre le sorcier Lord Agon qui a kidnappé le roi Tal (qui n’est autre que son frère) afin de lui voler « l’œil » (lui permettant de faire revenir d’entre les morts Braxus, le dieu du mal). Et nous voilà reparti pour 90min d’aventures et d’actions en tout genre, au cœur de décors et costumes digne de la série télévisée Hercule (1995/1999) avec Kevin Sorbo. Au casting on retrouve Tony Todd, la ravissante Sandra Hess et le permanenté (avec sa chevelure blonde) Casper Van Dien, relégué en second plan.

    Ajouter à cela, l’imposante musique composée par Jan Hammer, en mode synthé façon MIDI et des effets spéciaux particulièrement datés (notamment avec Braxus). Moins bouffon et nanar que pouvait l’être le second volet, ce troisième opus a le mérite de renouer avec l’heroic-fantasy, ce qui devrait pleinement rassurer les fans de la première heure. Enfin… les rassurer est un bien grand mot car le film vire subrepticement et sans crier gare vers le nanar WTF dès le dernier quart d’heure du film, lorsque Braxus fait son apparition. Imaginez un monstre caoutchouteux façon Power Rangers ressemblant aux personnages de la famille de dinosaures anthropomorphes de la série télévisée Dinosaurs (1991/1994) de Jacobs & Young ou à ceux que l’on retrouve dans le film Dinosaures (1992) de Brett Thompson. Un résultat qui détonne violemment car rien ne nous y préparait.

    Bizarrement, le film parvient si bien à divertir que l’on ne voit pas le temps passer. L’ensemble n’en reste pas un moins un DTV assez classique, un téléfilm qui signe la fin d’une saga, avant que n’apparaisse quelques années plus tard, la série télévisée BeastMaster, le dernier des survivants (1999/2002), une production australo/canado/américaine, sans la présence de Marc Singer (remplacé par le mannequin Daniel Goddard).

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 125 abonnés 4 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Beastmaster III est un film assez rare, et c’est le premier que je vois de la saga. Il n’est pas génial, surtout du fait d’un gros manque de budget, mais je dois dire qu’il m’a donné assez envie de regarder les deux premiers.
    Les acteurs sont plutôt bons tout d’abord. Ils ne se prennent pas trop au sérieux, mais se montrent très professionnels pour livrer un spectacle honnête. En clair ils ne sont pas seulement là pour le chèque (surement pas très lourd). Singer est certes un peu vieux pour le rôle, mais enfin il est encore bien conservé, et ne dépareille pas trop. Après une première apparition qui fait un peu rire, ensuite on finit par s’y habituer. Tony Todd est un second couteau tout à fait à sa place ici, s’amusant visiblement avec son personnage. Coulouris termine le trio masculin en étant un peu en retrait peut-être, mais il est correct. Sandra Hess de son coté est une charmante jeune femme au rôle très classique de guerrière, et elle est assez agréable à suivre. J’ai le sentiment toutefois que le film exploite mal quelques acteurs qui auraient pu être des valeurs sures : Casper Van Dien qui apparait très peu, Lesley-Anne Down et David Warner.
    Le scénario est pas mal. L’histoire en elle-même n’a rien de révolutionnaire, mais le film joue la carte du divertissement léger. Le rythme est bon, malgré une ou deux baisses de régime, les rebondissements sont sympa, la gradation est pas mauvaise, l’humour est utilisé assez judicieusement, et l’intégration des animaux n’est pas seulement un prétexte, ils prennent par à l’histoire.
    Visuellement Beastmaster III est très inégal, mais est globalement dépassé aujourd’hui, même par des épisodes de séries. La mise en scène est signée d’une grande réalisatrice de séries justement. Elle se débrouille honnêtement très bien avec ce qu’elle a, parvenant à rendre les combats honorables, à donner de l’allure à des affrontements sommes toutes souvent balourds (le final notamment solidement filmé), et elle met bien en valeur les paysages du film, un bon point. Les décors naturels en effet sont de belle allure. Ce n’est pas la même chose pour les autres décors. Là c’est vraiment ultra-minimaliste, avec le château d’Agon qui n’est pas du tout crédible. C’est simple le film propose une tente et une grande salle en carton pate, voilà, c’est tout ! Le nombre de figurants est par ailleurs cruellement faible. Il doit y avoir quatre gardes autour du grand mage Agon ( !), et encore, comme ils sont casqués je suis sur que ca permet encore de limiter le nombre ! Les effets spéciaux sont tout droit sortis des années 80. Incrustations très médiocres et créature très archaïsante, Braxus ne vous fera pas très peur ! En revanche belle bande son, simple mais efficace.
    En conclusion le vrai souci de Beastmaster III c’est son manque criant de budget. C’est dommage d’ailleurs car le film en lui-même est agréable, et se suit vraiment avec une sympathie pour lui, car il ne se moque pas du spectateur. Il fait de son mieux avec ses moyens, et même s’il parait au minimum quinze ans de plus que son âge réel (1996 !), et bien il se suit sans déplaisir. Je lui accorde 3.
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