Derniers Avis sur Léa

Allez une étoile parce que j'aime Eric Elmosnino, voilà en quoi je suis réduis. Cela fait maintenant plus de 2 semaines que j'ai vu ce film, et je dois dire que je ne me souviens de presque rien, ce qui est rare. Car oui, ce film c'est du vide dans tous les domaines. Premièrement dans sa forme,avec l’absence de musique la plus part du temps, ainsi que des plans lents et sans aucune beautés. Et deuxièmement dans son fond avec une histoire inintéressante au possible. Enfin c'est surtout cette forme totalement ennuyante qui rend le tout ennuyant. C'est le genre de film à la porté de presque n'importe qui, va y que je te mettes de la misère, un sujet un peu tendancieux et voilà que je créé un "Léa' sans aucun artifice parce que la vraie vie c'est ça, la vraie vie c'est difficile. C'est tellement navrant de se gausser sur ce schéma du naturalisme, sans aucune mise en relief, sans aucun traitement de personnages pour les rendre touchants.

Un film ennuyeux, poussif, mais surtout au scénario qui ne tient pas la route. Ce personnage de Léa n’est pas crédible, mal cerné, tour à tour gentille, sympathique, bonne petite- fille qui s’occupe de sa grand mère qui souffre d’ Alzheimer, douée, puisqu’elle réussi son concours d’entre à Science Po, mais aussi paumée, sans amies , sans petits copains paraissant tout le temps neurasthénique, sans raison apparente. Elle s’essaie au table dancing pour faire un peu d’argent, et se financer ses études, mais pourquoi cela la rend encore plus sombre ? aucune idée, elle pourrait l’arrêter. Pourquoi aussi cette agressivité contre son professeur d’université. ? Il y a une forme de rejet dans ce personnage, mais on n’en comprend pas la cause. Le jeu de Anne Azoulay ne facilite pas la compréhension, car elle est très hermétique, ne sourit pas une fois pendant tout le film, un regard qui n’exprime rien, un jeu passif , et même dans la scène érotique , un beau plan séquence de 6 mn , où Eric Elmosino ( le seul du film qui tire son épingle du jeu et met un peu de chaleur à l’action) , tente de lui faire l’amour , par une gâterie buccale, il ne passe rien. Jamais une scène se voulant érotique, n’ a parut si froide, si peu sensuelle . Azoulay est encore crispée, presque frigide.. Est-ce voulu par le scénario ? Probablement, puisque Anne Azoulay a co-écrit le scénario, on peut supposer que c’est une attitude volontaire , mais on n’en comprend pas le sens.. Le final est long avec des plans interminables où il ne se passe rien. La réalisation de Bruno Rolland est molle, et fait « fake », les personnages ne sont pas crédibles une seconde..

Un film ennuyeux bien trop classique pour nous surprendre...

Pas un grand film, mais l'histoire se laisse suivre. L'actrice qui joue Léa montre une froideur captivante, et montre bien l'enfer dans lequel peut tomber une jeune fille en manque d'argent et un peu paumé.
Intéressant, sans plus.

C'est nul.........................................

Pour son premier long métrage Bruno Rolland aborde un sujet intimiste, plutôt délicat qu'il a coécrit avec son actrice Anne Azoulay. Léa vit seule au Havre avec sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer (dernier rôle de Ginette Garcin). Le passé familial de la jeune fille semble lourd, son père homme influent de la mairie les a abandonnées pour refaire sa vie avec une femme plus jeune. Qu'est devenue la mère de la jeune fille ? Les deux auteurs ont choisi d'occulter cette partie de la fratrie. Léa sans doute à cause de sa situation particulière est en proie à une incommunicabilité qui la renferme sur elle-même et sur ses problèmes. Etudiante le jour, elle est serveuse la nuit dans une boîte de strip-tease. Cette vie terne et solitaire en décalage avec celles des jeunes de son âge semble devoir s'éclaircir quand elle réussit le concours d'entrée à Science-Po. Sa grand-mère placée, Léa doit pouvoir à Paris s'ouvrir au monde en même temps qu'elle se tracera un avenir professionnel dans une des écoles menant à l'élite. Mais les problèmes que l'on croie fuir se glissent le plus souvent dans nos valises. Exilée de son milieu naturel, Léa s'enfonce progressivement dans le repli sur soi et se laisse ganger progressivement par la déchéance, ses problèmes de communication s'étant décuplés à la rencontre d'étudiants plus jeunes qu'elle et surtout provenant d'un autre milieu social. Personne ne semble rien pouvoir pour elle, même le barman (Eric Elmosnino) avec qui elle entame une brève liaison. Léa est en pleine dépression c’est bien le constat auquel les auteurs nous amènent implacablement. Le film se conclut sur une nouvelle fuite en avant de Léa dont chacun selon son inclinaison pourra s'inventer l'avenir. Un film assez plombant qu'il ne faut pas voir quand on traverse une période de doute soi-même, tant Bruno Rolland et son actrice parviennent à rendre cette impression d'étouffement qui prend la jeune femme à la gorge.

Etrange idée que de raconter l'histoire d'une jeune femme admise à Sciences po Paris, strip-teaseuse et en charge de sa grand-mère grabataire. Porté par Anne Azoulay, ce scénario détonnant tient la route, même s'il manque à plusieurs reprises de tomber dans le précipice de l'incongru. Les doutes de cette jeune femme sont peut-être trop caricaturaux mais l'actrice qui l'incarne les efface de ses regards tranchants.

Après 3 courts métrages remarqués "Léa" est le premier long métrage de l'ancien directeur du festival Les rencontres Internationales Henri Langlois. Bruno Roland donc, réalise un premier film qui se veut très réaliste et se sert d'une mise en scène sobre, directe et franche qui colle au sujet malgré un côté aseptisé qui frôle l'inertie. Le concept se trouve une raison dans l'actualité des étudiantes prostituées comme on a déjà pu le voir avec "Elles" de Malgorta Szumowska sortit en début d'année. Mais au final ce thème est un prétexte car l'héroïne est avant tout paumée, juste paumée, ce qui donne déjà moins de corps à l'histoire. En effet on comprend vite qu'il ne se passe pas grand chose. Le film est un mixte entre la classe de Bertrand Bonello ("L'apollonide" et "Le pronographe") et le porno vomito-chic de Jean-Claude Brisseau ("Choses secrètes" et "A l'aventure"). La BO n'aide pas car quasi inexistante. Il reste comme valeurs sûres les acteurs. Aux côtés de Anne Azoulay (belle révélation et co-scénariste) il ya des seconds rôles vraiment superbes avec Ginette Garcin et Eric Elmosnino. Un film auquel il manque juste un peu plus de densité.

Le spectateur est plongé dans la vie de Léa, une étudiante de province, qui tente sa chance à Paris dans la prestigieuse école de Sciences Po, le tout sans aide financier ni soutien moral.

Ainsi, on imagine que notre héroïne va être opposée à une tache délicate. Léa incarnée par Anne Azoulay dévoile une grande solitude, de l'intelligence mais également une ténacité remarquable. L'actrice, qui par ailleurs co-écrit le scénario joue ce premier rôle avec beaucoup de justesse y compris les scènes érotiques, qui s'inscrivent parfaitement dans le récit et ne sont pas vulgaires comme nous aurions pu le craindre.

Ce film met en évidence le malaise social actuel ainsi que les difficultés que rencontrent les femmes, dans certains milieux. On regrettera simplement le manque de rythme général de la réalisation. Au final "Léa" reste un film intéressant et intelligent que je conseille.

J'ai adoré ce film. Sûrement parce je m'y suis reconnue. L'image est belle, l'actrice est sobre dans sa nudité et on se demande ce qu'elle a dans sa tête mis à part une haine farouche envers le monde

L'héroine est imbuvable, le scénario bancal et rempli de lourdeurs. Certaines scènes ne se justifient pas et sont d'un ennui abyssal.
Les dialogues sont cruellement plats, quand toutefois il ne nous est pas imposé des blancs pesants.
Un film à oublier pour ceux qui l'ont vu. Et à ne pas voir pour ceux qui en aurait l'idée.

Héroïne imbuvable, scénario au ralenti, dialogues plats, une bande-son discrète au possible... Bruno Rolland multiplie les obstacles. Et il s'avère qu'il réussit admirablement dans son entreprise de sabordage. La seconde partie du film aurait gagné à être retravaillée afin d'offrir un peu d'intérêt au spectateur. Le personnage campé par Anne Azoulay mériterait quelques bonnes baffes bien dosées, de même que la grand-mère qui lui sert d'alibi. A réserver aux plus courageux.

Bravo Ginette (Garcin) !!. Pour le reste, un nic*n et un bout de c*ls ne parviendront pas à faire un film. Le reste du casting est déprimant. Un film trop hermétique à mon goût pour un scénario qui ne démarre jamais vraiment. On attend qu'il se passe quelque chose, qu'il survienne une idée. En vain.

un film trés pauvre et à la limite de l'affligeant,les scènes sont un peu lourdes et longues par moments,notamment la scène ou lea fait l'amour avec le serveur et qui n'est d'aucune utilité...
On a du mal à croire qu'une fille faisant des études puisse basculer d'une vie normale à une vie de stripteaseuse aussi rapidement,et en plus le film ne nous donne pas les vraies raisons de ce changement radical,car à aucun moment on ne nous à retranscrit la détresse financière du personnage...
Bref un film pas du tout terrible,qui se laisse regarder sans plus.

Une atmosphère intéressante et un esthétique soignée qui ne parviendront pas à nous faire oublier la faiblesse des acteurs et les nombreuses longueurs.