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Shékiinä .
51 abonnés
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3,5
Publiée le 13 octobre 2012
J'ai rencontré le diable, ce film arbore le coté le plus sombre, le mal absolu de l'être humain. Interdit au moins de 16 ans avec avertissement, ainsi j'étais prévenu, toutefois je ne m'attendais pas à autant de violence ; c'est trash et sanglant. Le premier film de Kim Jee-woon que je regarde, je l'ai trouvé vraiment bien, bien filmé, c'est un film sur la vengeance avec un grand V. La fin surprend même si elle est prévisible car le justicier a une longueur d'avance sur le serial killer depuis le début. Les acteurs sont magistraux ; comme d'habitude dans le cinéma coréen on trouve des perles.
Je suis tombé dessus par hasard suite à une errance sur les chaines de la télé et ... Quelle claque ! Au premier abords je me suis dit "probablement encore un film coréen mal joué", et en fait les personnages principaux sont joués à la perfection (bon il y a toujours quelque acteurs "figurants" pitoyables mais nous n'en tiendront pas compte), l'intrigue est mené de bout en bout à la perfection, jusqu'au dénouement qui ne laissera personne indifférent !
d'habitude, je ne suis pas très chaud pour les films asiatiques. trop de morale, trop de faux semblants. et là, je me suis laissé tenter. Dès les premières minutes du film, l'à priori s'est vite effacé pour laisser place à une véritable fascination! les acteurs sont tout simplement excellents. Le tueur mérite largement l'oscar! Quand au scénario, le machivelisme et la subtilité du scenariste filent une grosse claque aux classiques patricia cornwell et autres harlan coben! c'est un excellent film! en ce moment il passe sur canal. A ne surtout pas manquer!
Encore un chef d'oeuvre asiatique sorti de nulle part, où Min-Sik Choi est méconnaissable depuis Old Boy. Totalement sans concession, ce film coréen exploite nos peurs non pas des fantômes ou des monstres sous le lit, mais du Mal absolu, celui de l'homme, réel, palpable et d'un réalisme absolument exceptionnel. Car oui, d'après le métrage, le Diable est un homme, froid, calculateur et méprisable. Alors que n'importe quel film américain ou européen du genre se serait contenté de narrer l'enquête de ce jeune homme triste pour retrouver l'assassin de sa fiancée, la Corée va plus loin, rendant la victime aussi machiavélique que son bourreau (le maintenir pour qu'il souffre), et le Diable lui-même presque un enfant de choeur en comparaison de ses amis (à voir la scène hilarante et terrifiante à la fois de ce petit déjeuner chez son "ami" où il se réfugie). Tous les éléments de l'horreur humaine y sont associés (meurtres, viols, torture, cannibalisme, etc.) autour d'un homme inhumain qui oblige celui qui le traque à faire des choix personnels qu'il ne peut que regretter. Aussi fort que The Chaser, J'ai rencontré le Diable est un exemple du cinéma de genre pour qui n'a pas peur de voir l'horreur en face.
Il y a des petites pépites dans le cinéma asiatique et celle-ci en fait assurément partie ! C'est gore, ça saigne mais c'est surtout d'un réalisme incroyable et avec ça un scénario des plus originaux. Le jeu des acteurs est parfait. C'est le genre de film dont on se souvient longtemps et qui devrait avoir une place de choix dans votre dvdthèque !
Attention ! Prenez garde, vous avez dans les mains un grand film, mais un grand film dont la violence restreint son public aux plus endurcis. Animé par des thèmes puissants (la vengeance, la folie, la perversité, la mort, le meurtre, la douleur, l'honneur, le pardon), des personnages qui vont au bout d'eux-mêmes, une mise en scène épatante (que d'idées!), s'appuyant sur un scénario sans faille maitrisé du début à la fin et prenant place dans une culture et un système de valeurs bien éloigné des standards occidentaux, I saw the Devil fait partie de ces films qui marquent durablement. Sans susciter la peur, le film est classé à raison dans la catégorie horreur. Il est en effet difficile de supporter la barbarie, le gore et la cruauté des châtiments en plus renforcés par le réalisme des scènes et la mise en scène impitoyable. Egalement, et alors que sa prestation semble unanimement saluée, j'ai trouvé Lee Byung-Hun assez juste dans les scènes où sa peine est à son paroxysme. Son élégance, son charisme et sa détermination apportent tellement au film qu'on lui pardonne aisément. Une scène : You think you got me? Huh? Fuck you. I don't know what pain is. Fear? Don't know that either. There's nothing you can get from me. So you already lost.
Régulièrement, le cinéma Coréen nous livre des films assez hallucinants. Encore une histoire de vengeance, encore un psychopathe dans le rôle principal... Non, pardon, des histoires de vengeance et des psychopathes. On se croirait dans une sorte d'Hunger Games pour dégénérés, mais ici pas de place pour les enfants, ou alors seulement dans l'assiette. Cannibales, violeurs, tueurs en séries, la fine fleur du genre humain s’entretue sans que l'on ne sache plus vraiment qui est le chasseur et qui est la proie. Porté par ses acteurs talentueux, I Saw The Devil est un film d'action qui frappe fort, et avec violence. Suintant le sadisme par toutes ses scènes, il est néanmoins à déconseiller très sérieusement aux gens normaux.
Habitué par l'esthétique jusqu'au-boutiste des films de Kim Jee-woon, on ne peut être déçu par ce nouveau thriller machiavélique. Le réalisateur qui touche à tous les genres - 'Le bon, la brute et le cinglé' pour la comédie, 'Deux soeurs' et le segment des '3 histoires de l'au-delà' pour l'épouvante, 'Bittersweet Life' pour le thriller - époustoufle et choque dans cet 'I saw the Devil'. On arrive même à concéder cette violence extrême tellement elle est esthétisée (un peu comme sait le faire Tarantino). Ces scènes sont également somptueusement filmées et paraissent d'autant plus nécessaires pour nous montrer le sadisme et la cruauté diaboliques du tueur Kyung-chul, qui paraissent alors très réalistes. Par ailleurs, ce concept de justice cruelle et implacable que met en place Soo-hyun - consistant à pister l'assassin et à le faire souffrir de plus belle à chacune de ses pulsions meurtrières et sexuelles - est novateur et rend ainsi le scénario très original (pourtant pas facile dans le registre du polar). Tout comme Kubrick le faisait il y a quelques décennies, Kim Jee-woon renouvelle sans cesse le genre dans lequel il s'attaque, pour le plus grand bien du cinéma et des cinéphiles. Grand Prix du film fantastique à Gerardmer largement mérité, 'I saw the devil', par sa noirceur la plus profonde et par ses acteurs exceptionnels, est sans doute le meilleur thriller de l'année 2011.
Un film à ne pas manquer mais à ne pas mettre entre toutes les mains!
Ce film est d'une violence psychologique et physique absolue. Un agent des services secrets coréens décident d'orchestrer seul sa vengeance après le meurtre sauvage et barbare de sa compagne.
spoiler: Il se prend à jouer avec le tueur, à le faire souffrir par différentes tortures puis disparaître et réapparaître au moment opportun pour continuer ce petit jeu .
Sa vengeance l'entrainera à dépasser les limites du jeu et devenir lui aussi un psychopathe sanguinaire et barbare. Mais à ce petit jeu, lequel des deux à le plus à perdre?
Un film puissant et grandiose dont on ne ressort pas indemne.
un film qui prend aux tripes ! une mise en scene geniale, un suspence enorme , des scenes tres gores et cruelles mais tres efficaces ... l un des meilleurs films de 2011 veritablement .
L'un des meilleurs Thriller/Drame jamais réalisé. Tout est parfait ou quasiment (mise en scène, casting, synopsis, musique, esthétique). Tout est dosé de façon chirurgicale, pour un ensemble terrifiant, retentissant, réaliste, intense et prenant
C'est un film marquant, et même époustouflant. Un sérial-killer tue l'épouse d'un agent des services secrets. Pour guérir de la douleur de ce deuil, cet agent va organiser une vengeance, une sorte de rite chrétien, créer un enfer de douleur dans lequel il va plonger le tueur. C'est très bien filmé. L'ange de la vengeance n'a plus rien qui donne sens à sa vie: il va punir le diable chaque fois qu'il succombera à la tentation de s'en prendre à une autre proie. Les deux finissent par se ressembler dans le sadisme dont ils font preuve. Mais l'un porte en lui une peine, une blessure, un amour anéanti, et l'autre est une brute sanguinaire qui ne ressent qu'un plaisir à détruire. J'ai rencontré le diable dit le titre du film, et je l'ai suivi jusqu'à qu'il comprenne qu'il avait une dette. Au début, on est perdu quand aux motivations du personnage, l'ange: veut il que le serial-killer subisse les douleurs qu'il inflige, et comprenne dans sa chair, le poids de la douleur? Veut il parvenir à le changer ? Ils sont tout deux reliés par un gps, un micro qui donne à l'ange la localisation de la bête, et l'ambiance sonore c'est-à-dire ses paroles, et cela forme un don d'ubiquité, un lien comme si il était l'anticonscience du tueur. Ils se ressemblent mais sont rivaux. Et ce qui les sépare, cette sensibilité qu'à l'un pas dans la vengeance mais dans le regret de son amour détruit, et cette insensibilité si dangereuse qu'a l'autre, donne au final non un film sur une la noirceur de l'âme humaine, mais sur la profonde humanité qui semble plus forte que toute violence et qui s'épanche dans les larmes lors du dernier plan, du visage de l'ange exterminateur.
Vu hier soir et je suis encore un peu sonnée. Je ne m'attendais pas à "rentrer" si vite dans le film et je suis restée scotchée du début à la fin. Pour moi, peut-être le meilleur film sur le thême de la vengeance que j'ai vu - avec "Old Boy". Bizaremment, je n'ai pas vu ce film comme un film d'horreur, mais comme un drame ultime, au message quasi-universel. Avec encore une fois : une réalisation magistrale, des plans et une photo sublimes et deux acteurs parfaits. Beaucoup de détails m'ont aussi fait penser à Seven : quand on annonce à Lee Byung-Hun que spoiler: sa spoiler: femme était enceinte et surtout la scène finale où il spoiler: laisse finalement sa colère et son désir de vengeance l'emporter.
Pour moi, ce film aurait dû remporter haut la main le Grand Prix Gérardmer de l'année dernière - même si "Blood Island" (Bedevilled) était aussi largement mérité, quoique un brin trop space à mon goût. 4,5/5. Chef-d'oeuvre pour moi également.