Derniers Avis : J'ai rencontré le Diable - Page 5

Une 1 etoile pour les acteurs et la scène finale (qui en plus d'avoir le mérite de terminer le film, est l'unique moment oú le réalisateur à fait preuve d'un peu de créativité).
Musique, plans caméra ,dialogues inexistants. Scénario ? Proche de 0. Ambiance ? Seul l'horreur du sadisme tient le spectateur. Du même niveau qu'un Saw

Non ce n'est pas du cinéma.
J'étais dans une série de films coréens, Parasite, Train pour Busan, Old boy, toujours passé un bon moment. Il met fin à ma série... et de quelle manière.

Si ce film est une allégorie de la vengeance alors Fast&furious est une allégorie de la famille. Et ça me tue de dire ça, j'adore F&F.

Puis j'ai presque l'impression qu'il y a une morale à la fin. Les mauvais films ça se permet tout, c'est à ça qu'on les reconnait.

Bref, ce film est au cinéma ce qu'un crash de bagnole est au parc d'attraction.

Ce film est réellement une claque sur plusieurs points. Déjà le jeu d'acteur des 2 principaux protagonistes : Le tueur machiavélique et le jeune homme, ivre de douleur et d'envie de vengeance suite au meurtre de sa fiancée par ce dernier, est irréprochable. Le tout accompagné d'une réalisation réussie rend ce film terriblement réaliste.
Ce film va également très loin dans la violence.
Le -16 avec avertissement est vraiment logique ici. Des films comme "la dernière maison sur la gauche" ou "Eden Lake" sont à côté des films soft. D'ailleurs sur ce point il y a à mon avis exagération : Un corps humain pourrait difficilement survivre à ce que le personnage principal inflige à l'assassin.
Au-delà de cette violence extrême, ce film nous montre aussi la déshumanisation que peut entraîner l'envie de vengeance. Le jeune-homme deviendra au cours du film tout aussi violent et inhumain que le meurtrier. D'ailleurs, les spectateurs d'abord de tout coeur avec ce jeune-homme irréprochable vont les uns après les autres finir par supplier qu'il mette fin aux souffrances et à la traque du psychopathe.

Ce thriller excellent n'a pour moi que deux défauts : sa longueur (2h30 tout de même) et une scène illogique : La scène où le tueur veut se rendre où on se demande pourquoi la police n'intervient pas.

C'est en tout cas un film à voir, mais pour les spectateurs avertis.

Ne cherchez pas de réalisme épurée dans cette histoire de violence et de vengeance. Nous sommes en effet en présence ici d'un conte, d'une fable ( j'utilise ces termes dans leur sens de "récit allégorique" ) à la fois burlesque et macabre , d'une extrême violence certes, mais d'une violence dénuée de motivation, dénuée de sens, presque gratuite. Si les personnages ne cessent de se pourchasser, c'est uniquement par instinct de chasse, par volonté de domination de l'adversaire. Ces deux personnages, quand ils se retrouvent face à face sont toujours très stoïques, ils nous donnent l'impression que ce n'est pas une haine mutuelle qui les motivent au combat ( haine pourtant bien présente dans le scénario en tout cas au moins pour le personnage du flic ) mais uniquement la volonté de dominer l'adversaire, l'instinct de violence presque primitif. C'est pourquoi je parlais précédemment de fable allégorique, c'est une histoire qui pourrait se passer à n'importe quelle époque, dans n'importe quelle pays, cela n'a en réalité aucune importance. Ces personnages sont symboliques des rapports de force, dominés/dominants et symboliques aussi de la ligne très floue qui séparent ces deux rapports. Je trouve qu' aborder cette idée de conte macabre est une excellente idée scénaristique qui dans ce film est menée à la perfection mais j'aimerais tout de même évoquer quelques faiblesses du film. Tout d'abord je trouve que la violence du film manque cruellement de fatalisme, aucune action des personnages n'a de réelle conséquence puisque dans tous les cas, on sait qu'ils vont finir par se croiser et déchaîner leur violence. On a même l'impression que les autres personnages ne sont que des prétextes pour justifier cette violence. Pourquoi cela ? Parce que à chaque fois que Soohyun à l'occasion de tuer Kyungchul, il ne le fait pas. L'histoire nous explique que si il fait ça, c'est pour faire durer sa vengeance mais le problème est que ce n'est pas rationnel. La est l'inconvénient de la fable, c'est que celle ci n'est pas réaliste, elle n'est qu'allégorique. Or ici, même si encore une fois l'histoire est d'un Non - réalisme assumé, le problème est que le contexte dans lequel elle évolue est réel. Nous ne sommes pas dans une société imaginaire ( comme l'avaient fait Jeunet et Caro dans Delicatessen ) ou dans un monde sans date et lieux clés. Cela donne donc un côté surréaliste certes mais auquel on a du mal à prendre puisque visiblement le réalisateur lui même ne savait pas où se placer entre faire un film 100 % réaliste ( et dans ce cas là modifier l'histoire afin de la rendre crédible ) ou un film 100 % surréaliste ( et dans ce cas là placer l'histoire dans un paysage non contextualisé ). Le réalisateur oscille pendant tt le film entre le burlesque et la violence réaliste ce qui contribue donc à ce principal défaut de l'histoire : l'instabilité du scénario. Autre reproche, plus minime, qu'on pourrait faire est que la réalisation s'inspire trop du cinéma américain ( beaucoup de plans à la Fincher ) sans jamais trouver réellement une marque de fabrique. Cependant je trouve que le film reste réussi même si celui ci n'est pas un chef d'oeuvre et n'arrive pas à la cheville d'un film comme the Chaser ou the Revenant sur le même thème de la vengeance. Je le déconseille au moins de 16 ans notamment par rapport aux scènes de torture.

Scénario catastrophe. Gore et malsain pour cacher le vide affligeant de cette oeuvres. Quelques photos pas mal ceci dit

Dans mon voyages au travers du cinéma coréen le thriller-vengeance est presque devenu un genre à part entière. Ici encore on est dans ce que ce cinéma du Matin Calme peut proposer de plus pur dans le violent, le sanguinolant, le glauque, et le tout mise en scène dans une poésies frénétique déconcertante dont les réal. coréens ont le secret.

Un film froid, voir glacial par son ambiance presque malsaine mêlant presque rêve et réalité où l'on suit la quête désespérée de vengeance d'un individu dû au meurtre de sa femme par un serial-killer sans foi ni loi dont l'unique objectif est le chaos et le désordre. Le film nous plonge dans un enquête sordide où au final ni l'antagoniste ou le protagoniste ne gagne réellement la partie, comme si au final, ces deux individus n'avaient plus rien à perdre, un duel au sommet.
Magistral.

Passionnant et intense.
Une grande réflexion sur la vengeance et ses conséquences lorsqu'elle se termine...
Un grand film à ne pas rater.

Un film puissant sur le désir de vengeance et jusqu'où on est prêt à aller. Le dernier plan du film est vraiment excellent et là on remarque tout ce que ce film raconte. Ce n'est pas aussi gore qu'on me l'avait vendu. Il y a du sang, les blessures ne sont pas cachées mais ce n'est pas de l'éparpillement d'intestin partout dans la pièce etc.. et ca s intègre plutôt bien au film. Réalisé bien sûr avec les codes Coréens et bon sang que c'est efficace. Un excellent film

Un homme essaie de mener un acte de vengeance inutilement compliqué et inefficace. Chaque femme est une source de motivation pour le tueur et le bon gars, et rien d'autre. Les femmes dans ce film ne sont que des accessoires pour être tuées ou violées. Terrible, tellement de morts inutiles qui ne font pas avancer le scénario. Les flics agissent comme des imbéciles et le héros principal fait également des actions plutôt stupides. Décevant dans ses délires féroces et dans la torture, le viol et le meurtre de femmes. Un film "bien fait" mais dégoûtant et pourtant généralement le torture-porn ne me derange pas trop...Si votre etes sain d'esprit a évité à tout prix.

Un homme à la vengeance tenace, capable de mettre sa vie en danger pour faire justice. Un film très violent, de bout en bout. Trop violent à mon goût. Cela gâche le spectable, c'aurait pu être un très bon film.

Chef d'œuvre...quel film prenant...mais qu'elle violence aussi...c'est dur parfois mais c'est tellement bien tourné...un des meilleurs films.que j'ai pu voir dans le genre.

Chef d'œuvre ? Bullsheet ! Film complaisant, pour des voyeurs.
Le scénario manque de surprises.
Le chasseur est inexcusable dans sa quête de vengeance qui se retourne non contre lui mais sa famille. Et il continue...
On se repaît du spectacle, un bon defouloir pour la soif de violence. Mais faut-il se chercher des excuses en parlant d'art ?

Une claque monumentale...Jamais je n’ai vu un film si criant de réalisme. Une interprétation incroyable pour ce duel sanglant entre Lee Byung-Hun et Choi Min-Sik.
Kim Jee-Woon nous offre une œuvre sombre et ultraviolente sur la folie humaine et ses conséquences...
Une vraie perle du cinéma coréen.

Deuxième fois que je le regarde hier soir.
La sensation de malaise est toujours la et meme accrue et à supplanté l effet de surprise,forcément. Lol
On jubile de voir ce jeune agent poursuivre avec acharnement celui qui lui a ôté sa raison de vivre .mais certaines scènes laissent vraiment un frisson tant elles sont glauques comme celle du taxi ou l atmosphère est des plus angoissantes ou chez le médecin et bien d autres.je ne pense pas le revoir de sitôt car loin d être un moment de détente mais c est un thriller très réussi .

Inutile de s’arrêter sur la complaisance dans l’ultra-violence ou sur les invraisemblances du film, elle font partie des codes du genre et sont ici au service d’une indéniable efficacité. Une efficacité très sud-coréenne, qui repose donc largement sur le caractère imprévisible d’un scénario dont on se demande à plusieurs reprises comment il va rebondir après nous avoir donné relativement tôt ce qu’on pensait devoir être la fin du film. Mon problème, c’est justement ce caractère imprévisible, qui a fini par devenir la règle du cinéma de genre sud-coréen et qui tient parfois (et très paradoxalement) de la recette. A la fin du film, on a été surpris, on a tremblé, on a pris du plaisir, mais on se demande quand même un peu quelle est la valeur de ce qu’on a vu, au-delà de la pure efficacité du spectacle.