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note moyenne
3,7
215 notes dont 39 critiques
répartition des 39 critiques par note
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On a du mal à comprendre la véritable intention. Entre plongée efficace ds le monde des jeunes néonazis et énième cliché sur le rapprochement des êtres que tout oppose, le spectateur se perd.
Entre violence, idéologie et rédemption, le film propose un scénario dur appuyé par des acteurs sobres et convaincants.
Film sombre et violent, Guerrière n'est pas pour autant dénué de moments de grâce.
L'histoire est désolante, portrait violent et sans complaisance d'une jeunesse allemande néonazi et négationniste, pointant ici et la différents coupables de cette situation au sein de la société, de la famille. Le scénario est construit avec intelligence, se jouant parfois de nous avec efficacité. Les jeunes comédiens sont très convaincants, ce qui ne semble pas évident au vu du sujet difficile du film.
On se surprend à détester et à aimer le personnage principal, Marisa, très ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours : lien ci-dessous.
Rien de neuf dans ce film allemand au scénario ultra-classique, si ce n'est une forme de complaisance qui finit par déranger. Car oui, nous savons que ces arriérés fanatiques du troisième Reich sont plus proches des animaux que des humains, mais un peu de subtilité et une construction dramaturgique n'aurait pas fait de mal à ce "guerrière" aux gros sabots.... Le coup de la rédemption, de la bande d'attardés qui se retourne finalement contre la brebis galeuse, tout cela est loin de se hisser au rang d'un "American Histrory X". Non, "GUERRIERE" manque de finesse et d'ouverture à un débat sur la résurgence de ces groupuscules dangereux et ne fait que renforcer la haine vis à vis de la haine..... Bof !
Nous voiçi à la
naissance d'une future realisatrice de talent et d'une jeune comedienne remarquable et remarquée . À suivre avec interêt .
Guerrière débarque en catimini sur les écrans français alors qu’il a su provoquer un succès dans son pays d’origine, l’Allemagne. Quelques récompenses de marque, et pas des moindres puisque les titres de meilleurs film, scénario et actrice lors de la remise des prix du cinéma allemand lui ont été décernés, sont venues marquer le parcours de ce premier long métrage de David Wnendt.
Poignant, saisissant et magnifiquement interprété.
Un peu démago dans sa description de la prise de conscience, trop rapide à mon goût (voire incohérente), d'une jeune femme immergée dans le milieu néo-nazi allemand. De même, la fin est à mes yeux carrément ridicule, dans sa volonté de sur-dramatiser.
Par contre, le quotidien du groupuscule auquel elle appartient est tellement bien vu qu'il semble avoir été déjà partagé. De plus, la fascination qu'il exerce sur une ado qui, bien que brillante, semble y trouver les éléments nécessaire à la constitution de sa personnalité future, sont finement rendus et nous font parfois frémir. Enfin, d'Alina Levshin, impressionnante de bout en bout, semble réellement habiter son personnage.
Un film qui, bien qu'honorable, a malheureusement du mal, à cause des défauts évoqués plus haut qui le plombent lourdement, à emporter l'adhésion.
Un film émouvant... violant... bouleversant. Rien de vraiment sanglant mais des actes et des situations dures. Cette jeunesse allemande est bien montrée par le réalisateur.
Les premières scènes de « Guerrière » instaurent d’emblée un malaise profond qui ne s’essoufflera guère durant la projection du film. Le milieu néo-nazi dans lequel baigne le personnage principal de cette histoire n’inspire que dégoût et répugnance et suscite vraiment l’incompréhension. Comment peut-on s’orienter vers de tels extrémismes ? Conditionnée idéologiquement par un grand-père affectueux mais totalement réactionnaire, Marisa a grandi avec la haine de l’autre. Sa rencontre avec un jeune réfugié pakistanais va-t-elle provoquer l’électrochoc indispensable pour lui ouvrir les yeux sur la réalité du monde ? La mise en scène et le scénario s’accordent parfaitement pour décrire ce milieu glauque, violent et très bête. Les deux jeunes actrices principales y sont vraiment remarquables.
Le cinéphile, qui sommeille en moi, admire ces réalisateurs qui s'attaquent de front aux problématiques liées à l'Histoire en général et, pour ce Kriegerin/Combat Girls, aux funestes répercussions du conflit de la Seconde Guerre Mondiale sur une certaine jeunesse allemande. Marisa, 20 ans, et contrairement à ce que dit le synopsis, n'a pas besoin de se sentir provoquée pour agir violemment (il n'est qu'à voir la scène dans le train). Son monde tourne autour d'un grand-père sur le départ (la mort est proche), un petit boulot et un groupe de néo-nazis en guerre contre toute forme d'autorité et qui expectorent leur rage sur les étrangers. Parallèlement, la caméra de David Wnendt, s'attarde sur la jeune (15 ans) Svenja qui va incorporer ce noyau de crétins.
La grande force de Kriegerin, c'est de s'attarder sur ses personnages en leur donnant vie (Marisa est une idiote mais une idiote immature, Markus a un père marxiste, Svenja s'oppose à sa famille...). Le métrage est une sorte de démonstration in situ, un message clair qui averti du potentiel danger vivant en Europe même (L'UE a aussi été créée dans un désir de paix entre les nations en réponse au conflit mondial). Marisa va commettre une action préjudiciable, cependant elle lui permettra de se chercher dans un premier temps, puis de reconsidérer sa vision du monde.
Filmé en scope, pourvu de cadrages esthétiques et d'une direction d'acteurs époustouflante, Kriegerin est une belle oeuvre. 4/5
Le néo-nazisme est ici, très bien représenté, surtout grâce à la jolie prestation d'Alina Levshin. Ce film nous bouleverse et nous fait réfléchir, par des scènes assez violentes.
Film très particulier à l'ambiance pesante, merveilleusement bien joué. C'est entre autre, l'histoire d'une rédemption celle d'une jeune allemande profondément nazie évoluant dans un contexte déglingué mais qui va finir par remettre en question sa vie, son idéologie. C'est aussi l'histoire d'une souffrance liée à l'adolescence et la quête désespérée d'un idéal. Description d'une certaine jeunesse nazie. Mise en scène sobre parfaitement bien adaptée à l'atmosphère de ce film. On est pris par cette histoire et par le jeu des actrices. A ne pas manquer.
Superbe film choc avec une comédienne qui est sensationnelle et qui surprend. Je retournerai le voir.
13/20 : Le réalisateur David Wnendt filme avec simplicité les protagonistes, ce qui renforce le côté réaliste. Puis, celui-ci nous démontre bien l’influence et l’immaturité dont fait généralement preuve certains jeunes. En l’occurrence, il s’agit ici du personnage Svenja, interprétée par la jeune Jella Haase, elle-même en pleine crise d’adolescente (quête d’identité) se révoltant contre les règles que lui imposent ses parents. Avide de sensations fortes, de provocation et ayant le désir de se rebeller, cette dernière rejoint le mouvement des néo-nazi en étant totalement insouciante et inconsciente des réelles motivations de ce groupe et des conséquences que peut engendrer ses propres actes.
Les acteurs sont tous convaincants (ils font tous authentiques), mais celle que nous retiendrons est bien évidemment l’héroïne du film : l’actrice germano-ukrainienne Alina Levshin (très jolie d’ailleurs) dans le rôle de Marisa qui est époustouflante par sa présence : d’un simple regard, elle nous transmet avec force toute sa haine, son désarroi et son courage.
Cependant, l’évolution du caractère de Marisa est un peu trop rapide.
Sans arriver à la cheville d’AMERICAN HISTORY X (1998) ou encore de THIS IS ENGLAND (2006), GUERRIERE saisit le spectateur par sa férocité. Efficace.
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