Avis sur Playoff

Eran Riklis avait déjà prouvé son talent de réalisateur dans ses précédents films traitant avec finesse de la situation au Proche-Orient, mais il faut reconnaitre que son approche du devoir de mémoire passant par un hommage à un entraineur de basket israélien souffre d’un terrible manque de subtilité. Depuis ses décors grisonnants à sa musique pompeuse, tout dans sa mise en scène pesante ne fait qu’appuyer l’académisme consensuel avec lequel est traité le parcours de ses personnages stéréotypés.

Tres belle mise en scene , ou les acteurs sont tous exelents.

Difficile de retrouver la grâce des Citronniers dans le dernier film d'Eran Riklis, Playoff. Trop de sujets y sont traités, avec parfois de gros sabots. Entre le basket, qui n'est qu'un prétexte, et qui plus est, horriblement filmé, la recherche du passé par l'entraîneur israélien de l'équipe allemande, à Francfort où il est né dans les années 30, les tabous d'une génération allemande vis-à-vis de la période nazie, l'amitié entre un juive et une musulmane, le cinéaste perd le fil et le spectateur une grande partie de son intérêt. Encore heureux que Danny Huston réussisse à imposer son talent viril au service d'un personnage complexe, rugueux et attachant. Plein de bonnes intentions et conforme à l'humanisme que montre toujours Riklis, Playoff reste hélas englué dans sa nasse narrative, le cinéaste refusant de choisir une vraie direction à son récit.

Un vri bon film qui pose les questions du souvenir, de l'acceptation et de l'intégration. Très bien joué. Un petit bijou

dommage que ce film n'ait pas marché (une semaine à l'orient express et puis s'en va), parce que j'ai beaucoup aimé. une belle histoire, centrée sur un entraîneur de basket israélien, mais allemand de naissance, ayant fuit l'Allemagne nazie, qui revient chez lui pour amener à la victoire l'équipe nationale (enfin, je crois qu'elle est nationale). en 1984, la presse s'interrogeait sur ses motivations : est-ce pour narguer le passé nazi du pays? est-ce pour l'amour du sport? les deux sûrement. il va aider une femme turque à retrouver son mari qui l'a abandonnée sans laisser de traces, et c'est en l'aidant qu'il va retrouver ses racines et finalement la paix intérieure (je n'en dis pas plus...). ajouté à ça une très belle photographie et des scènes de basket peu présentes (ouuuuf!), font de ce film une réussite.

Inspiré de la vie de l’entraineur de basket Ralph Klein, on s’attendait à entendre beaucoup de crissements de chaussures et voir quelques dunks mais que nenni ! Le sport ne joue ici qu’un rôle mineur et ça aurait pu être une équipe de cricket ou de pétanque que ça n’y aurait rien changé, le fil conducteur de Playoff c’est l’image du père. A travers 3 personnages est évoquée l’absence paternelle qui est resté un vrai traumatisme pour chacun d’entre eux. En dépit de la bonne prestation des comédiens, on est vraiment peu enthousiasmé par un scénario qui manque totalement de rebonds. Son rythme plutôt lent a toutes les chances de vous rendre la partie ennuyeuse !

Contrairement aux critiques littéraires que j'ai pu entendre, ce film ne correspond pas du tout, il n'est pas "lourd" ni "inintéressant". C'est un beau film qui parle d'histoire triste tirée de la réalité sans jamais tomber dans le mélodrame, on y apprend que garder ces souvenirs est une chose importante mais qu'il faut savoir aller de l'avant et ne pas regarder toujours vers le passé.