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    Low Life
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    1,9
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    10 critiques spectateurs

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    Sagramanga
    Sagramanga

    21 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2012
    Si Nicolas Klotz échoue à nous apitoyer sur le sort des immigrés "clandestins" et plombe vite son film d'un rythme pénible, c'est autant par une pesanteur idéologique des plus naïve, renvoyant à la candeur malhabile des harangues estudiantines soixantehuitardes, faite de l'usage répété du cri primal (digne du Libé des années 70) et d'amalgames simplistes (tels le parallèle, scandaleux mais récurrent chez Klotz, entre la société capitaliste et le nazisme... CRS-SS !), que par d'abscons dialogues pseudo-poétiques, ânonnés par de jeunes acteurs jouant piteusement aux existentialistes de pacotille.
    De la poésie engagée hein... engagée comme du Marguerite Duras période tardive.

    Rien à retenir donc, qu'une pensée faible, aussi naïve que prétentieuse, souffrant sans doute d'une trop grande empathie avec son sujet, alors que celui-ci aurait mérité un peu plus de sérieux et d'humilité.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 avril 2012
    Voila un film , ou la seule envie que l' on a c'est de roupiller, ou de quitter la salle, ce que j' ai fait.
    pierrelecourt
    pierrelecourt

    23 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Un supplice! N'allez surtout pas voir ce film!!! Tout est pompeux et naïf, on a l'impression de voire une pièce de théâtre filmée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Voir ce film est un calvaire... l'arrogance des personnages et de la mise-en-scène est incroyable et insupportable.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2012
    Aujourd’hui, c’est la jeunesse sans repères, aux prises avec une société policière et sécuritaire qui préoccupe les deux réalisateurs. Nourri de sociologie, revendiquant une démarche politique, le cinéma de Klotz et Perceval choisit pourtant de toujours développer une fiction pour s’emparer du réel. Low Life est une œuvre surprenante, malaisée, avec à la fois beaucoup de défauts, mais présentant par instants – trop rares et trop tardifs – des fulgurances qui font oublier les nombreux faux pas. Avec ce groupe de jeunes gens, beaux et ténébreux, tourmentés et révoltés, on trouvera évidemment quelques ressemblances avec ceux que Philippe Garrel mettait en scène, avec nostalgie et plus de réussite, dans Les Amants réguliers. Hélas, ici leurs déclamations sentencieuses et absconses, comme leurs poses romantiques et affectées, transpirent l’artifice et la prétention. Il est bien difficile de croire longtemps dans l’intérêt manifesté par les étudiants pour les sans-papiers qu’ils côtoient et tentent d’aider, tant très vite les émois amoureux et les interrogations faussement existentielles prennent le pas sur les valeurs d’engagement et de rébellion, proclamées à coups de tirades théâtrales mal récitées et de bonnes bouteilles très bien vidées. Les jeunes gens, au cheveu long et rebelle, ont bon goût, cultivent leur apparence et partagent de vastes appartements, certes peu meublés et offrant un savant désordre. L’agacement point rapidement et même la perplexité : quelles sont donc les intentions du duo ? Impossible de réellement les saisir, et à l’inverse on finit par éprouver un malaise tenace devant cette avalanche de caricatures, aussi bien du côté des grands adolescents désœuvrés, affichant avec morgue un nihilisme appliqué, que des clandestins africains, enfermés dans leurs pratiques presque folkloriques de vaudou et de grigri.



    Il va donc falloir attendre que Low Life se resserre sur l’histoire d’amour entre Carmen et Hussain, un jeune poète afghan obligé de se terrer pour échapper à la police. Abandonnant, mais pas en totalité, les logorrhées pompeuses des jeunes interprètes, le film s’ancre davantage dans la description d’une histoire d’amour impossible et condamnée d’avance. Une histoire comme une mise en abyme, reproduisant presque à son corps défendant le carcan de contrôle et d’assujettissement auquel Hussain essaie d’échapper. Dans cet ultime, mais encore une fois, alangui développement, le film semble s’incarner davantage et se débarrasser des afféteries qui l’ont jusqu’alors sérieusement alourdi. Ce qui pourrait au final apparaître terriblement gênant et problématique, c’est que l’ambition de Low Life se retourne contre elle-même, rejetant dans la singerie et la naïveté presque confondante ce qu’il envisage de mettre en lumière, sinon dénoncer. L’expérience de Low Life se situe donc en définitive sur le registre du sensoriel et renvoie par la même occasion l’entreprise de constat, sinon de dénonciation, dans les limbes. Toujours est-il qu’elle ne possède jamais la force ni l’intransigeance des précédentes. À trop radicaliser et formaliser, Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval ôtent de leur ambitieux projet toute possibilité d’identification ou d’empathie, semblant prendre un soin malin à nous tenir à distance, ce qui nous chagrine sans doute le plus.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    "Dans un monde unifié, on ne peut s'exiler" - cette purée de pois orangée qui imprègne les ténèbres de nos nuits urbaines n'est pas un halo éclairant, mais le faisceau omniprésent de la surveillance, son regard panoptique, verdâtre, thermique, qui fouille jusqu'à l'effraction de nos sommeils. Territoires, mouvements, identités, rencontres, tout est scruté. Mais l'amour demeure imprévisible, irrepérable, abrité. Et les images de ce film nous ouvre l'éventualité spatiale, temporelle, sensorielle, d'une protection, d'un accueil, soulèvent une solution pour se sauver de cette claustration mentale, opèrent spirituellement comme des phrases, répliques choisies, qui s'émancipent du catalogue des seules situations permises, des gestes autorisés, motifs foisonnants nimbés d'un voile de fonds de nappes synthétiques, contre-envoutement effectif, talisman sonore. Comme le montre la séquence d'ouverture, c'est la parole, proférée, nus pieds, texte qui sous-tend le film, depuis son revers, qui précède les images, imprime sa plasticité, son tempo si singulier, ses accélérations, suspensions, flottements, la diction des comédiens, leur ballet mouvant, jusqu'aux sursauts passionnels du danseur de flamenco. Les deux auteurs questionnent notre rapport à la catastrophe, avec le calme articulé qu'exige l'état d'urgence, rendent visible cette guerre civile en cours, politique, mais pas seulement : un combat aussi spirituel que physique, chorégraphique, poétique, symbolique, où l'ivresse de la liberté de geste, de penser, de parole, relationnelle, accomplie dans l'insouciance ou réfléchie, pratiquée avec la magie d'un exorcisme nécessaire et ultime, ouvre la béance de nos espoirs, épouse nos errements, amène à l'occasion d'un recours aux armes miraculeuses, lettres détournées, sorts incandescents jetés aux documents administratifs qui répandent une mort virale mystérieuse, baptêmes résurrectionnels, rêves peuplés d'animaux sauvages, peintures rituelles murales, - refuges narcoleptiques - visions d'une tête de bison - où ce que dit cette jeunesse et comment elle le dit et le discute est plus important que l'expression de son visage. Remarquable Luc Chessel. "Poète, c'est héroïque"
    shimizu
    shimizu

    7 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Après "La Question humaine", qui m'avait subjugué, j'avais hâte de découvrir la nouvelle expérience de Nicolas Klotz. Voilà un cinéaste qui ose des choses qu'on n'ose plus aujourd'hui. Au risque de sombrer dans l'excès et dans la caricature. Et il faut dire que dans cet opus, il y tombe un peu, dans la caricature. En montrant une bande de gosses de riches prétendant aider des sans-papiers, mais qui se gargarisent surtout de formules creuses, déclamées comme au théâtre, et de bouteilles de vin vidées à la chaîne, aux prises avec des immigrés plongés dans un mysticisme de comptoir, il nous fatigue. Pourtant, il y a des moments de magie rare, qui sauvent le tout. Quelques plans fulgurants qui montrent la poésie brutale d'un monde où la violence est partout, où les gens sont épiés dans leurs moindres gestes, mais où la magie vaudou et l'art le plus radical ont encore leur place. Et grâce à cela, le film mérite encore d'être vu.
    MODWYE
    MODWYE

    10 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2012
    Un film hors des chantiers battus, un cinéma qui croit au cinéma. Qui croit à l'amour plutôt qu'au pouvoir. Qui légitime notre guerre contre la banalisation des êtres, des mots et des pensées. Low Life est un monde où aimer est possible et non pas passible d'enfermements
    , où la force des sentiments est invisible pour les caméras de vidéosurveillance et où notre corps nous appartient pleinement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 avril 2012
    Ce film a du potentiel, vraiment, mais un peu pompeux.
    Certes scènes sont surjouées, dommage.
    Il aurait gagné a être plus court, certaines scènes n'étant pas très claires et ne compromettant pas la compréhension du texte ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2012
    superbe film sur la révolte sous-jacente de la jeunesse.
    De merveilleux acteurs, des découvertes.
    Enfin un cinema qui ne nous sert pas toujours les memes visages mais nous mène à découvrir de nouveaux acteurs. ça fait du bien!
    Les meilleurs films de tous les temps
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