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Estonius
2 480 abonnés
5 227 critiques
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3,5
Publiée le 1 février 2020
C'est quand même une bonne surprise. Le début nous décritspoiler: une vraie porcherie, la boue, la saleté, les rats… puis cet incroyable mouvement de foule d'une terrible violence . Alors évidemment avec un tel début en fanfare, le rythme ne pouvait que baisser, et on se retrouve dans une chasse à l'homme classique mais intéressante avec hélas un bon coup de mou avant la fin. Ce n'est sans doute pas un très grand western, mais il vaut bien mieux que l'oubli dans lequel il est tombé. Ah, j'oubliais, il y a Jean Seberg et elle illumine le film l
Un Western intéressant sur le papier pour un film qui ne brille pas bien dans sa mise en scène, disons le directement, les images ne sont pas terribles digne d'un Western spaghetti de pale figure. Le reste est pas mal, un scénario plutot bien écrit sur un évadé de prison qui tue pour une bouteille de Whisky un homme dont sa femme ne jure que par la vengeance. Un récit sur le pardon comme thème qui tient la route dont les comédiens ont plutot l'air inspiré avec David Janssen, qui sort de la série "Le fugitif" qui a une présence devant l'écran excellente dont on se demande pourquoi il n'a pas percer dans le cinéma, Jean Seberg très belle et forte pour une scène dure dont je ne dévoilerais pas puis dans les seconds roles la présence de Lee J. Cobb, spécialiste des seconds couteaux à l'époque ou David Carradine dans l'un de ses premiers roles. Un long métragequi aurait pu ètre mieux niveau qualité.
Le début est plutôt prometteur avec ce côté crasseux et réaliste, hérité de Sam Peckinpah et cette révolte des prisonniers sudistes. Mais finalement, le scénario ne va pas suffisamment loin, est des plus classiques et se suit sans réellement passionner, sans parler d'un rythme pas toujours maîtrisé. Les personnages sont bien sommaires, avec une psychologie inexistante, à part Macho Callahan. Le fait que l'héroïne tombe amoureuse de Macho est purement incompréhensible. Je rappelle que le gars l'a violé et a tué son mari. Limite, elle ferait juste que de le pardonner, ça passerait. Et je vous vois venir : "c'est le syndrome de Stockholm". Mais non, car ce syndrome ne peut apparaître que si le ravisseur ne brutalise pas son otage. Cette incohérence de taille m'a fait sortir du film et je vois ça comme un moyen de relancer l'intrigue, sauf que c'est mal exécuté. Et si on est censé s'attacher à ce couple, c'est raté. Non seulement la romance n'est pas crédible, mais elle n'occupe en plus que trop peu de place dans le récit et ne dégage aucune émotion. Pour donner un exemple, Bandolero faisait bien mieux dans ce domaine. Et la fin est également expédiée. Au final, Macho Callahan, sans être un ratage, reste tout à fait dispensable. À la même époque, sortaient des westerns bien plus intéressants que ce soit du côté des américains (Soldat Bleu, Monte Walsh) ou italiens (Et le vent apporta la violence, Companeros, Bonnes funérailles amis Sartana paiera).