Derniers Avis : Le Majordome - Page 27

Une histoire vraie pleine d'émotions le tout saupoudré d'un casting à la hauteur de ses ambitions.

Une belle histoire, un excellent casting. Quelques longueurs en revanche, mais c'est un bon film.

Un cinéma «plan-plan» et une réalisation sans envergure pour un film honnête mais sans grande qualité. Le scénariste rate à moitié sa cible puisque l’on finit par plus s’intéresser aux déboires du fils ainé qu’aux péripéties de son père. A moitié seulement toutefois puisque le fond du sujet est quand même bien celui de la conquête des droits civiques par les noirs américains malheureusement traitée avec une plate linéarité.

Quand nos amis Ricains se penchent sur leur passé, ils peuvent le faire avec un brin de folie ( l'extraordinaire "Forrest Gump" ) ou avec beaucoup plus d'académisme. C'est le cas de ce "Majordome" qui est un film qu'on regarde avec plaisir, mais aussi avec un soupçon d'ennui, comme si on feuilletait un recueil de belles cartes postales du passé... Les présidents se succèdent; les événements s'enchaînent; les grandes étapes de l'histoire récente américaine se déroulent sous nos yeux... Mais il manque quelque chose à ce film. Qui trop embrasse, mal étreint, est-on tenté de dire. Là où "Forrest Gump" pouvait jouer sur l'humour et sur le personnage fantasque joué par Tom Hanks pour enchaîner les événements, ce "Majordome" reste totalement centré sur ce serviteur noir monolithique qui essaye de gagner, coûte que coûte, sa part du rêve américain. Sa confrontation générationnelle avec son fils essaye bien de mettre un peu de piquant à l'histoire. Mais tout cela reste fade, extrêmement prévisible. On sent que le film est surtout une occasion de rendre grâce à tous les gens de couleur qui ont souffert et se sont battus pour gagner leurs droits. Un film hommage donc qui explique la présence au générique de la grande papesse des médias, Oprah Winfrey qui a dû probablement aider au financement du film pour obtenir le rôle. Heureusement elle n'est pas mauvaise, comme quoi faire la guignole dans des talk-shows peut même conduire à une vie d'actrice. Soyons honnête, ce film est agréable, et bien conçu pour susciter de l'émotion, surtout dans les images finales. Mais il lui manque le souffle des événements qu'il traverse. Dommage !

Un bon film. Belle réalisation. Bons acteurs. On remonte le temps!

"Le Majordome" n'est, malheureusement, pas à la hauteur de son idée de départ. Cela s'explique, tout d'abord, par une mise en scène approximative. Par exemple, le parcours atypique du majordome est trop expéditif. En l'espace d'une vingtaine de minutes, celui-ci est déjà employé à la Maison-Blanche. Le vrai majordome n'a t-il pas connu davantage de difficulté ? En outre, cette fresque historique est vraiment poussive. Cela manque vraiment de panache. Le réalisateur ne nous montre pas suffisamment la relation du majordome avec les différents présidents des États-Unis. Cependant, pour ce qui est de montrer l'évolution de la condition noire à travers les gouvernements, le travail est plutôt bon. Mais ça ne suffit pas pour sauver le film. Au même titre que l'honorable interprétation de Forest WHITAKER.

magnifique ! allez le voir et vous comprendrez ...

Voilà un film sans grande envergure cinématographique. Le réalisateur a juste bien fait son travail. Historiquement, on revisite la question raciale des afro-américains, de l'esclavagisme des champs de coton, en passant par le Ku Klux Klan, jusqu'à l'élection de Barack Obama. Peut-être un film instructif pour les plus jeunes pour apprendre ou réviser ce passé douloureux...

Bonjour, excellente interprétation de Forest Whitaker même si on aurait aimé en savoir plus sur le fonctionnement interne de la Maison Blanche

"Le Majordome" fait vivre aux spectateurs trente ans d’histoire, trente ans de lutte pour les droits des Noirs aux USA et ce, de deux façons différentes : d’un côté le père, majordome à la Maison Blanche, qui vit les changements de l’intérieur, qui voit évoluer les regards et les avis des présidents, et de l’autre côté son fils, militant qui n’hésite pas à se mettre en danger pour faire bouger les choses. Les plus figures politiques et militantes sont représentées dans ce film, avec plus ou moins de succès, mais on traverse les années avec Richard Nixon, John F. Kennedy ou encore Martin Luther King. C’est peut-être le regard du fils qui est le plus intéressant, car on découvre les premières actions pacifistes de ces jeunes Noirs qui essaient de s’intégrer à la société blanche, puis à travers des actions de plus en plus fortes et violentes. Mais l’ensemble reste quand même plein de bons sentiments, on sent qu’on a envie de nous faire pleurer, c’est un peu le genre de films qui sent les Oscars à plein nez. Sans oublier les dernières minutes du film qui sont une véritable ode à Barack Obama (on comprend mieux pourquoi il déclare avoir pleurer en voyant le film). A noter un casting impeccable, si l’on met de côté Oprah Winfrey qui n’est décidément pas une actrice et qui a franchement tendance à gâcher certaines scènes, avec à sa tête Forest Withaker toujours juste et sincère dans son rôle d’homme de l’ombre, mais qui a sa façon a permis pas mal de changements.

Fresque historique superbement réussie! Une magnifique saga et l'histoire américaine vue et ressentie par un homme humble et sincère. Retrace également la conquête des droits civiques par la communauté noire américaine. Un film à voir absolument et même à revoir.

Un très bon film sur le majordome qui a servi pour 7 présidents consécutifs. Un casting de stars (Forest Withaker, Miley Carey, terre ce Howard, ...) qui fait merveille dans le film. Mais certaines parties de sa vie ne sont pas assez exploitées.

"Le majordome" est une oeuvre édifiante de sensibilité, on pouvait craindre le pire avec un casting improbable mais le résultat est bluffant, Forest est génial comme à son habitude pour ce genre de rôles.

Heureusement que Forest Whitaker est là pour tenir à bout de bras ce film assez long. C'est vraiment un grand acteur (après "Le dernier roi d'Ecosse"). L'objectif est louable et ambitieux mais malheureusement pas assez bien exploité. Il faut déjà une bonne connaissance du contexte américain pour bien tout saisir, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde... Même si certaines images d'archive permettent de revenir un peu en arrière, je les ai trouvé plutôt mal mises en valeur et les sauts dans le temps sont assez nombreux. On aurait également voulu en savoir davantage sur la vie à la Maison Blanche, les échanges avec les différents présidents. D'ailleurs, à ce sujet, le casting est quand même assez énorme (même si le maquillage n'est pas toujours réussi) : Robin Williams, Liev Schreiber, John Cusack, Alan Rickman, la surprise Lenny Kravitz ou Oprah Winfrey... Casting énorme donc mais performances non égales... On suit donc en parallèle les histoires du père et du fils avec quand même pas mal de scènes trop mielleuses à mon goût, même si ces faits-là doivent rester en mémoire. Une petite déception quand même et une note générale un peu trop gonflée...

Le MAJORDOME de Lee Daniels est la preuve que le cinéma Américain peut encore nous surprendre, nous émouvoir de façon positive. Son PAPERBOY qui était en compétition au dernier festival de Cannes 2012 m'avait un peu fatigué, malgré la superbe performance de Nicole Kidman et de John Cusack.
Avec le majordome, il réussit à nous faire traverser l'histoire des Etats Unis en première Classe. Dans ce voyage cinématographique de 132 minutes, on vit l'esclavage, la ségrégation raciale, une relation tendue et passionnée entre un père et son fils, l'assassinat de Kennedy et de Martin Luther King. C'est le meilleur film de Withaker depuis le dernier roi d'Ecosse. Les performances d'Oprah Winfrey, David Oyelowo sont les clés du film.
Là ou Spike Lee nous enchaine avec des uppercuts et nous laisse K.O avec son film Malcolm X(très bon film d'ailleurs)
Lee Daniels lui, nous prend la main, nous accompagne, fait tout pour nous garder dans le film. Le Majordome rentre dans le cercle fermé des biopics qui marque les esprits, et n'a pas à rougir de ces prédécesseurs tel que (Malcolm X de Spike Lee, Hurricane Carter de Norman Jewison, Ray de Taylor Hackford, J. Edgar de Clint Eastwood, Ali de Michael Mann)