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    Hors Satan
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    89 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 octobre 2011
    Tout d'abord ce film est totalement incompréhensible, inaccessible et hermétique.Des plans d'une longueur sans nom, des acteurs qui murmurent quelques mots comme :"ca va....", et qui ont le charisme d'une huitre des décors
    répétitifs(champs, vaches, ferme...) et puis surtout une histoire sans histoire et ne comprend pas le rôle de ce marginal.Voulait-on nous montrer le diable qui tue à coups de Pierre une pauvre biche ou qui viole une fille qui écume des lèvres.....Ou voulait-on nous montrer un saint qui sauve une pauvre fille possèdée.En tout c'est raté.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2014
    Hors Satan est pour moi le premier vrai grand film de Bruno Dumont, un film doté d'une rare puissance d'évocation mystique. Dumont, mystique athée, rend ici hommage à l'oeuvre de Robert Bresson, Maurice Pialat et surtout Carl Theodore Dreyer auquel on pense souvent. Les longs plans dans la nature du nord de la France, les dunes, campagnes,ses paysages tourmentés et magnifiques renvoient à Ordet. Le cinéaste choisit les longs plans séquences, les plans larges, sans musique additionnelle pour capter une épure du monde. Le travail des sons est incomparable, le vent est vivant, même si c'est au détriment de dialogues parfois inaudibles. S'entourant d'interprètes méconnus, il en extrait des choses insoupçonnées en leur faisant garder en eux tout le mystère. David Dawaele, trop tôt disparu, campe un homme taiseux mystérieux à la fois ange et démon, bourreau et victime. L'intrigue est parfois difficile à saisir (toute l'attention est nécessaire). Le film est de plus en plus passionnant et déchirant (les retrouvailles de la mère et de sa fille morte, voir Ordet encore) et cette scène inoubliable lors de l'acte sexuel où l'homme délivre d'un mal à peine visible une femme qui pourrait se transformer en sirène lors d'un plongeon mystique. Plus fort encore sera Camille Claudel du cinéaste français le plus passionnant.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Assurément le film le plus sombre, mystérieux et abouti de Bruno Dumont, en avançant dans sa filmographie je trouvais que depuis L’humanité ses films tournaient un peu à vide, sans pour autant être mauvais, loin de là, mais je ressentais irrémédiablement l’envie de retrouver ce je-ne-sais-quoi d’imperceptible qui faisait toute la différence, cet arrière plan dominant les débats, et avec Hors Satan on touche à l’absolue beauté lugubre de son univers.

    Ce qui est fort c’est que dès les premières minutes le film raconte quelque chose presque sans la moindre palabre, juste un type qui prie devant le levé du soleil pour rejoindre une jeune femme en pleurs, il lui tend la main avant de l’emmener dans son repère sur la plage, tout y est livide, terne, sans espoir, on est quasiment dans un monde post-apocalyptique où ne subsistent que les âmes perdues. Ce vagabond va être l’ange protecteur de cette fille, éliminant à tour de bras tous les individus qui pourraient s’opposer à sa quiétude, le plus intéressant reste l’ambiguïté du rôle qu’il joue, est-il une représentation du Christ ou de l’Antéchrist ? Dumont déploie beaucoup de symboles religieux comme la purification par le biais d’éléments contraires, l’eau et le feu, le tout dans un cadre rendant hommage à la nature dans ce qu’elle a de plus brute, de plus moite, de plus sacrificielle, il y a d’ailleurs un parallèle évident avec le cinéma de Tarkovski.

    La picturalité est en effet ici absolument merveilleuse, entre les marécages verdoyants, les contre-jours liturgiques ou l’aspect crépusculaire des dunes de la Côte d’Opale, le background joue un rôle prédominant, totalement au service de ses personnages qui n’ont plus qu’à y errer, ce qui participe encore davantage au degré de fascination qu’entretien Dumont avec un minimalisme presque insolent. Le vagabond y apparait tel l’instrumentaliste de toute forme de vie, un aimant séduisant et toxique restant à l’écart du village, ne s’aventurant que pour rendre visite à son amie désemparée dans sa ferme faites de pierres et de tôles, le rétribuant de quelques denrées, puis amené à exorciser la maladie inconnue d’une enfant. L’aspect paranormal est bien présent, mais toujours amené de manière implicite, quitte à ne plus savoir sur quoi se rattacher, et c’est exactement ce pourquoi Dumont est un très grand metteur en scène, nul besoin pour lui d’apposer ses idées sur la table du bon sens, c’est au spectateur de se créer une place dans l’espace laissé vacant.

    Il y a aussi toute cette notion de désir refoulé, relatif au climat de désespoir qu’entretien l’ambiance, l’âme ne sera sauvée que par la pureté, la prière, la jeune femme est bien cette innocence non pervertie qui ne souhaite que d’être délivrée de son enveloppe dénuée de sentiments, le vagabond la guidera. L’unique scène sexuellement (plus ou moins) explicite est une analogie en sous-texte de l’attraction impossible, entrainant un phénomène chimique de répulsion, le corps ne sera "nettoyé" que par purification, le mysticisme rejoint le naturalisme, aussi dérangeant soit-il pour plonger dans quelque chose sorti tout droit d’un tableau de nymphes où la beauté est invitée. La dernière partie du film est quant à elle la plus curieuse, soulevant un questionnement au niveau de la trajectoire des personnages et de leurs choix, notamment suite à l’escapade nocturne de la jeune femme, si tout n’était au final prémédité, cette représentation de la résurrection m’a beaucoup fait penser à celle dans Ordet de Dreyer, laisser l’image sortir de sa paralysie et confier le temps au magnétisme pictural, magnifique, tout simplement.

    Hors Satan est à mes yeux le chef d’œuvre de Bruno Dumont dans le sens où ce film est la synthèse de tout ce qui fonctionne dans son cinéma, l’errance des âmes dans de larges paysages aussi beaux que désincarnés, le symbolisme religieux du corps terrestre promis à l’au delà, la place des sens dans le naturalisme, le tout en filmant de vrais gens pour laisser transparaitre les émotions. Fascinant, tétanisant et diaboliquement magistral.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Il faut admettre que la sécheresse du cinéma de Dumont peut parfois rebuter, qu'elle empêche une forme d'empathie pour les personnages et le surgissement d'une émotion. "Hors Satan", s'il n'est pas, lui non plus, dépourvu d'une certaine austérité, dépasse tout les a priori négatifs et s'élève à des hauteurs insoupçonnées. L’envoûtement et la fascination que procurent le film proviennent d'un constat, celui d'un miracle. Car ce que fait Dumont, c'est filmer le réel à égalité avec le surnaturel et entretenir le mystère tout en refusant le hors-champ; il explicite ainsi l’ambiguïté du vagabond (David Dewaele), à la fois ange exterminateur et exorciseur, sans toutefois trancher. Faire le mal et faire le bien, exprimer sa colère et sa jalousie tout en luttant contre le diable, une alternance de mouvements contradictoires qui nous font poser la question du véritable statut de ce personnage : est-il un homme qui lutte pour sa survie ou bien une figure surnaturelle capable de choses extraordinaires ? Ou bien les deux, peut-être ? Partagé entre la terre et le ciel, entre les longues marches sur les dunes de la Côte d'Opale et les prières vers un horizon mystérieux, il domine et accompagne une jeune femme plus terre-à-terre (Alexandra Lematre), torturée par un passé terrible et des désirs non-accomplis, dont la quête de bonheur trouvera sa réponse dans un final exténuant de beauté, sorte de relecture du "Ordet" de Dreyer. Et si l'impossible procure un effet de sidération c'est parce qu'il rompt avec l'ordinaire, avec le bruit du vent et de la pluie, avec des dialogues presque inaudibles, les mêmes qui traversent une conversation gênée où l'amour ne peut s'exprimer : une rupture qui met en évidence les pouvoirs de la mise en scène (passage de l'incendie), directement liés aux croyances des personnages et à leur capacité à s'élever. "Hors Satan" est un immense film, puissant, qui finit par dépasser son apparente rugosité par une étonnante tendresse, absolument bouleversante. Superbe.
    trinitron
    trinitron

    19 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2012
    une merde absolue ! 50 mots de dialogues en 40mn de film...les acteurs sont nuls à chier, le scénario est totalement incompréhensible et con au possible. La fin sent le boudin et la musique bin yenapas.
    Faut vraiment avoir envi de se masturber l'esprit pour trouver ça génial. Le foutage de gueule absolu en résumé. Enfin bravo quand meme à bruno dumont, grace à lui "hadopi" devient inutile: en effet qui voudrait télécharger une bouse (normande) pareille !
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    c'est long, c'est interminable, c'est en regardant des films français comme celui là que je me dis "vive le cinéma étranger" !
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2011
    Film d'un ennuit épouvantable , une histoire à dormir debout .
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2011
    Alors je serais d'abord très élogieux sur le plan visuel et sonore. Le film a bénéficié d'un soin particulièrement méticuleux sur ces aspects-là, la photographie est magnifique et la qualité mise en scène prouve bien que Dumont fait partie des grands. Ces cadrages, ces mouvements de caméra sobres mais qui captent toute l'essence de la scène, c'est juste beau.
    Le film est mystérieux, il expose l'âme humaine sous plusieurs aspects et pas forcément les plus reluisants. Il y a aussi cette ambiance surréaliste qui contraste avec le calme apparent du film. L'ennui de Hors Satan c'est que je l'ai trouvé hermétique et pas follement excitant. Flandres à titre de comparaison n'était pas forcément plus rythmé, mais ça semblait cohérent et le sens du film m'avait particulièrement remué. Là peut-être que c'est l'absence d'un véritable sens qui m'a dérouté, pourtant je savais à peu près à quoi m'attendre. Mais à force je commençais à la trouver longue l'histoire de Jean-Jacques et Micheline à la cambrousse. Pour moi ce film souffre d'un gros problème de rythme, ça tourne en rond à un moment et je n'ai pas forcément trouvé le film brillant.

    Le film ne m'est pas apparu comme particulièrement riche en dehors du travail technique, ça manquait un peu d'âme. Pourtant les bonnes choses y sont, l'interprétation des acteurs est très bonne même si Dumont abuse trop du silence chez ces personnages, ça manque d'authenticité, clairement moins que dans Flandres en tout cas. Mais j'aime bien le fait que Dumont choisisse des acteurs amateurs et criants de vérité, ça accentue le propos du film et sa recherche de sincérité (même si je reste assez sceptique sur ce point-là). Donc Hors Satan ne manque pas de qualités mais je trouve ce film légèrement boursouflé et très exigeant, il m'a laissé un peu de côté, je n'y ai pas vu un génie monstre mais l'expérience fut intéressante malgré un léger ennui. Pas mal, sans plus
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    16 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2014
    Un film contemplatif, très posé avec des images travaillées dans un paysage magnifique, "Hors satan" est à coup sur un film spécial réussi et intriquant. Dommage qu'on est s'y souvent les paupières aussi lourdes...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    150 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2011
    Deuxième fois de ma vie que je quitte un film avant la fin !!! Un film d'un didactisme et d'un simplisme ahurissants (pour ce que j'en ai vu, c'est-à-dire 1h). Le film est très silencieux (ce qui n'est pas un tord en soi : "L'île nue" ou "Le Sacrifice" sont aussi très silencieux et ce sont des chefs-d’œuvre...) mais les rares dialogues sont totalement ridicules ! L'histoire ne semble aller nulle part. On a peur qu'il faille prendre au sérieux l'amourette mystique entre les personnages. Les acteurs jouent extraordinairement mal (et ne me dîtes pas que c'est un hommage à Robert Bresson !!! Chez Bresson, ça a du sens !). Quant aux paysages, certes, ils sont très beaux mais ce n'est pas leur rendre service que de les transformer en toile de fond d'une histoire sans intérêt. Une caricature de cinéma d'art et d'essai... (Reste l'hypothèse que la deuxième heure est géniale... Je n'y crois pas !)
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    Bruno Dumont aime les idiots de village. Mais l'idiotie, ici, n'a rien à voir avec celle de Dostoïevski. Les personnages de "Hors Satan" sont repoussants. Ils pèsent comme des enclumes dans le paysage vallonné de la Somme. Par moments, on est pris de fous rires tant c'est bête, glauque et littéral. Il n'y a ici ni spiritualité, ni humour, ni discours sur la foi, ni poésie existentielle, ni réflexion sur la condition immuable de l'Homme. Vers la fin du film, une fille un peu demeurée se met à vomir. Le spectateur aussi.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    8 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    À cause sans doute de son intrigue un peu mince, il peut arriver que l'on perde le contact avec cet objet sombre et désespéré qu'est "Hors Satan".
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    Dumont, c'est le zéro absolu du cinéma - et, croyez-moi, beaucoup plus proche du zéro que de l'absolu...
    (Nan, nan, je plaisante... C'est vachement chouette les films de rebouteux... Y'en pas assez, même, dans le paysage... On pourrait demander à Lars von Trier d'en faire un, ou à Gus van Sant... (On pourrait même demander à Ruiz et Oliveira, pendant qu'il est encore temps !) Et puis après on ferait un festival, avec que des films de rebouteux... Et on serait tellement heureux, tous ensemble, de voir tant de merveilles...)
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    Totalement èpurè, le "Hors Satan" de Bruno Dumont est une espèce de sèrie B de son propre cinèma! Filmer l'ordinaire, totalement, uniquement, de façon dèfinitive et que cet ordinaire soit gracieux en fait! La question du vrai n'est pas important, il faut que ce soit vraisemblable! Un dècor riche mais très variè avec la ferme, le hameau, le marais...mais aussi la mer, des dunes boisèes et des dunes grises à perte de vue! il fallait une histoire pour passer à travers ça! L'utilisation de la plongèe et contre-plongèe permet au cinèaste de saturer le spectateur pour être au plus près de son personnage principal qui, dans ses actions, va au-delà du Bien et du Mal en fixant les limites! Aucune musique et encore moins de post-synchronisation, tout est entièrement en son direct avec l'interprètation d'une beautè poignante de David Dewaele et Alexandra Lematre (lui, mystique et murè dans son silence, elle, douce et èclatante de lumière). On ne peut expliquer ce film d'accès difficile puisque ce n'est pas rationnel! Et finalement on s'en fiche un peu puisque le poètique n'est pas rationnel! L'origine de tout, l'origine de la tension, c'est l'amour, une rivalitè, et "Hors Satan" ne dèroge pas à la règle! il faut passer impèrativement par "Hadewijch" pour arriver à ce stade là! Sinon ce n'est pas la peine car nous sommes ici dans un monde dans lequel le sacrè est là! Rendons hommage pour finir à David Dewaele, acteur sauvage et ombrageux qui nous manque dèjà! Sa première apparition dans le film ressemble ètrangement à l'entrèe d'un èlu au paradis...
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    117 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2013
    Meurtre d'un animal, viol d'une femme... Spécisme, misogynie (c'est In Satan, pas Hors Satan)... Ennui profond, acteurs nuls... Nouvelle preuve éclatante que le cinéma français vole si bas qu'il en est inexistant.
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