Derniers Avis : Troupe d'élite : l'ennemi intérieur - Page 3

Une suite qui en dit long sur l'état de corruption qui gangrène la police brésilienne, ainsi que le domaine politique. Ici, la terreur et la violence viennent bien plus du côté de l'ordre que de celui des gangs des favelas. La mise en scène assez dynamique permet de maintenir un intérêt certain à l'ensemble.

Le deuxieme volet est aussi bon que le premier. Celui ci s'attaque a la corruption politique et donne un eclairage a la soi disante tranquillité actuelle des favelas suite à leur pacificafion par la police militaire.
Cinématographiquement le réalisateur est dans la veine du grand Scorcese de Casino ou des Affranchis
Seul petit bémol par rapport au 1er épisode, le film manque de finesse psychologique. A l'image du système politique dénoncé par le réalisateur, les personnages semblent uniquement inhumains

Une pure merveille dans la suite du 1 ! Plus politique cette fois, on se rend compte de la corruption au plus haut point. Les allié d'avant sont les ennemis d'aujourd'hui, le trafic de drogues n'est plus la grosse source de revenu. Les relations humaines/familiales sont plus travaillée ce qui rend le film plus acceptable que le premier (qui était beaucoup plus trash).

Il n'y a pas de doublage en français ce qui est fort regrettable vu le succès et la qualité du premier, mais j'ai fait une traduction de sous-titres qui avaient été fait avec google traduction... j'ai pris la version anglaise et l'ai réécrite en français avec l'aide de 2-3 personnes pour la correspondance linguistique. Disponible sur le net. en 720p mkv, sous-titre incrusté.

Gros film!!! À voir absolument, le meilleur film Brésilien jamais réalisé. Âmes sensible s'abstenir...

Une suite encore plus puissante que le premier volet, José Padilha élargit son propos social tout en gardant la même énergie et le même réalisme. Chronique d'un Brésil pourri de l'intérieur, le scénario raconte la suite du commandant de la BOPE 13 ans après le premier film, ou les narcotrafiquants sont tombés pour laissé place aux flics ripoux et aux milices armées, une chronique qui s'étend désormais sur le terrain politique, un regard dur et travaillé sur un milieu politique et policier gangréné par la corruption et l'appat du gain, et le combat d'un homme face a cette pieuvre qui semble invincible, passionnant et vraiment réaliste ! Commandant de la BOPE dans le premier volet, Wagner Moura change de registre mais a toujours cette rage, cette conviction dans ses croyances qui se lit dans ses yeux, aidé de seconds rôles caricaturaux mais réussis. Avant de découvrir son remake hollywoodien de Robocop, José Padilha prouve qu'il est le fer de lance d'un cinéma brésilien énergique et vraiment bon, avec une mise en scène puissante, choc et qui sait utiliser la force des images pour faire passer son message.
Un très bon polar d'action, remarquablement travaillé et visuellement puissant !

Le premier volet était axé sur l'action et la violence brute. Cette suite y ajoute un axe politique qui forme la majorité de sa substance. Et si ce n'est pas manichéen et que le tout est équilibré, cela un donne un petit chef-d'oeuvre!

Un excellent film qui montre une corruption qui règne en maitre dans ce Pays , a tout les échelons possible. Je trouve juste dommage que le film ne soit pas sorti au cinéma.

Changement total de direction disant adieux à la violence des favelas, pour s'attaquer avec profondeur à la politique base de tout le problème, mais l'action peut manquer.

Moins d'action mais plus de politique et de social, voilà ce qui vous attends dans ce deuxième opus où la qualité est toujours présente.

Ce second volet est moins bon que le premier, mais toujours aussi réaliste...

Pour parler de "Topa de elite 2", il faut voir le premier. Dans le premier beaucoup de spectateur on vu une vision plus fasciste du personnage principale, dans le 2, il équilibre. Le réalisateur n’hésite pas à faire une critique de la politique qui est assez courageuse, et sa rend le film plus interressant. Moins de violence, mais une grosse critique de la société brésilienne. Est-ce que la société décrite pourrait se faire dans notre propre pays? Possible on vit pas dans un monde de bisounours

Une claque ! (encore) Le 1er décrivait avec réalisme la traque des narco dans les Favélas de Rio par les brigades d'intervention ; le curseur se déplace ici et devient plus politique (mais tout aussi captivant)
. Les deux protagonistes du 1er évoluent professionnellement : l'un vers les arcanes du pouvoir, et l'autre, déchu, veut retrouver sa place auprès des Bope. Rio a changé, les trafiquants sont remplacés par les flics ripoux. Film label "todo bem"

Je suis, à l'image des critiques unanimes de mes confrères allocinéens, très satisfait par ce Tropa de Elite 2. A l'aide d'une réalisation très intelligente, José Padilha structure à merveille un film qui en devient meilleur que son prédécesseur. S'attaquant non plus uniquement à la corruption et à la violence policières, le réalisateur se permet une dénonciation sans ambages du système polycéphale et si difficile à abattre d'une société brésilienne pourrie. J'ai beau n'avoir une vision que très étriquée du cinéma sud-américain, le peu que j'ai pu en avoir entre les mains ressemble à du pain béni. A voir, vous l'aurez compris.

On retrouve dans ce deuxième opus le lieutenant Nascimento, boss de la BOPE dans le premier volet. Contrairement au premier qui traite principalement de l'unité d'élite brésilienne, la BOPE, l'escouade policière à la tête de mort qui combat les trafics dans les favelas, dans celui ci l'histoire parle de la corruption qui règne dans ce pays, des petits trafiquants en passant par les forces de l'ordre et jusqu'au sommet de l'Etat. Encore un film très réussi, aussi bien que le premier même si le sujet n'est pas identique, j'adore.

Ces dernières années, le cinéma Brésilien (surtout lorsqu’il aborde le thème des favelas : La Cité de Dieu - 2003 & La Cité des hommes - 2008) a tendance à bien s’exporter hors de ses frontières. C’est ainsi que José Padilha s’est rapidement imposé avec Troupe d'élite - Dans l'enfer des favelas (2007), grand lauréat de l’Ours d’Or 2008 au Festival de Berlin. Autant dire que ça force le respect. Trois ans plus tard il revient avec la suite de son précédent film où cette fois-ci, il dénonce très clairement les agissements de son gouvernement dont il dénonce la corruption qui a gangrené tout le pays. Il y dévoile aussi la façon dont les milices et les militaires tentent de faire le ménage (à leur manière) dans les favelas de Rio afin d’éradiquer les problèmes d’insécurité et de drogue. Mais ce que le réalisateur souhaite avant tout mettre en avant, c’est bel et bien la corruption de son gouvernement et des forces de police. José Padilha nous plonge au cœur des favelas où les échanges de tirs et les coups bas sont devenus légion. Les scènes d’affrontement entre les forces spéciales de l’armée et la troupe d’élite du BOPE (Bataillon d’opérations spéciales) sont criant de réalisme, tout comme pouvaient l’être celles du précédent opus. José Padilha ne change pas la recette de son succès, mais continu a dénoncer toujours plus et ce, sans aucune retenue. Pour la petite anecdote, Troupe d'élite 2 - L'Ennemi intérieur (2010) n’est pas passé inaperçu dans son pays d’origine puisqu’il est devenu (très rapidement !) le film le plus vu de l’histoire du cinéma !