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    Sous la ville
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Sous la ville" et de son tournage !

    Hommage

    La réalisatrice Agnieszka Holland a dédié ce long métrage à son ami Marek Edelma (le leader juif du soulèvement du ghetto de Varsovie), aux survivants de l’histoire dont est inspirée le film, et aux 6 000 Polonais reconnus "justes" par le gouvernement israélien.

    Un thème familier

    Ce n'est pas la première fois que la réalisatrice Agnieszka Holland se lance dans un projet mettant en scène un personnage principal en défenseur de la veuve et de l'orphelin. Son précédent film, Janosik. Prawdziwa historia, abordait par exemple la célèbre histoire du Robin des Bois slovaque. Cette fois-ci, le héros de son long métrage Sous la ville, jeune délinquant au début de l'intrigue, va se révéler être une âme prête au sacrifice pour le bien d'autrui.

    Tourner dans le noir

    Pour la réalisatrice, le plus grand défi était de faire ressentir à l’image l’obscurité, la puanteur et l’humidité des égouts. Elle résume ainsi sa démarche : "Nous savions que nous devions exprimer ces conditions, et explorer ce monde souterrain d'une manière originale, réaliste, humaine et intimiste. Nous voulions impliquer le spectateur, qu'il partage leurs impressions, leurs sensations…"

    La lumière

    Au départ, la directrice de photographie Jolanta Dylewska voulait éclairer les égouts à contre-jour et créer l'obscurité en post-production. Mais la réalisatrice refusa, préférant plonger véritablement ses acteurs dans le noir complet. "Il fallait que ça soit réel car je ne voulais pas qu'ils fassent semblant", précise cette dernière.

    Une spectatrice pas comme les autres

    Agnieszka Holland a eu la surprise de recevoir, à la fin du tournage, un mail d’une certaine Krystyna Chiger. Cette femme de 76 ans - la dernière survivante de l’histoire dont est inspiré le film - réside aujourd’hui aux Etats-Unis, et a rencontré la réalisatrice à New York une semaine plus tard. Bien que le visionnage de films sur la Shoah lui soit insupportable, elle a tout de même tenu à voir Sous la ville lors du Festival International du Film de Toronto. Après la projection, elle a déclaré que le film était si réaliste qu'elle avait eu l’impression de se trouver à nouveau dans les égouts.

    Un film réaliste

    Agnieszka Holland s'est longtemps demandé si elle tournerait Sous la ville en anglais. Elle a finalement décidé de n'utiliser que le polonais et l'allemand, quitte à ne pas atteindre un public aussi large qu'escompté. Son ambition : faire un film sur la Shoah aussi réaliste que possible, et ce sans compromis. La réalisatrice témoigne : "J’ai intégré toutes les langues utilisées à l’époque. Le groupe des Juifs parle le polonais, l’ukrainien, l’allemand et le yiddish, mais Socha, sa femme ou encore le jeune égoutier, parlent ce polonais que plus personne ne parle aujourd’hui, mais qui à l’époque était la langue usuelle pour leur classe sociale, quelque chose qui pourrait ressembler au cockney, en Angleterre."

    Une brutalité sans concession

    Pour dresser un portrait réaliste de la domination nazie en Pologne, la réalisatrice de Sous la ville n'a pas hésité à marquer au fer rouge la conscience du spectateur. Au début du film, on assiste en effet, médusé, à ce que l'on peut considérer comme une véritable séance de torture. Des femmes juives, nues, sont chassées à travers la forêt à l'aide de pistolets, pour y être ensuite abattues froidement. L'idée était d'immerger le plus possible le long métrage dans l'atmosphère pesante d'un ghetto surpeuplé et crasseux.

    Décors

    Près d’un tiers des scènes de Sous la ville ont été tournées dans les égouts. Cependant, pour les scènes principales, le chef décorateur Erwin Prib a construit en studio un petit labyrinthe de tunnels.

    Durée

    La première version du film durait quatre heures. Après le montage final, le long métrage a été réduit à un peu plus de deux heures, pour respecter les exigences des producteurs.

    Oscar 2012

    Sous la ville a représenté la Pologne à l’Oscar du meilleur film étranger en 2012.

    Une première !

    Avec Sous la ville, David F. Shamoon signe pour la première fois un scénario de long métrage.

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