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    La Terre outragée
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    🎬 RENGER 📼
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    6 284 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2012
    Premier long-métrage pour la réalisatrice israélo/française Michale Boganim (et accessoirement, première fiction sur le sujet encore sensible qu’est la catastrophe nucléaire de Tchernobyl). Avec La Terre outragée (2012), la réalisatrice a choisi de nous replonger dans les heures sombres de ce tragique événement, en ce 26 avril 1986. Le film retrace l’union entre Anya & Piotr alors qu’au même moment, la centrale nucléaire explose et contamine à jamais une ville, ses habitants, une région et bien plus encore. Le travail n’a pas été facile pour la réalisatrice qui a dû faire face aux autorités russes et ukrainiennes qui voyaient d’un mauvais œil cette équipe de tournage sur les lieux du drame (magnifique plans tournés à Pripiat, la ville dortoir, abandonnée à la va-vite au moment du drame et qui demeure encore aujourd’hui un haut lieu symbolique et magnifiquement conservé). Ce que l’on appréciera le moins, c’est l’ambiance pesante et la mise en scène mollassonne, on aurait préféré un documentaire plutôt qu’une fiction. Malgré cela, on appréciera tout de même la performance de l'Ukrainienne Olga Kurylenko, ainsi que la très belle B.O composée par Leszek Mozdzer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2012
    Génial !
    Un très beau film... Un travail de photo et une super musique...
    Probablement pas assez représenté en salle
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2012
    Quel dommage que ce choix de raconter deux histoires parallèles, qui ne se croisent pratiquement pas, et d'un intérêt inégal ! Le personnage d'Olga Kurylenko, étonnante, suffisait amplement. Mais la réalisation est fort bien maîtrisée et plusieurs scènes sont saisissantes. À voir malgré tout
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Pripiat, avril 1986. Anya et Piotr se marient, quand au même moment, l'accident de la centrale de Tchernobyl se produit.



    Le film de Michale Boganim suit alors le destin de plusieurs personnages ne se connaissant pas, dont celui d'Anya, jouée par la filiforme Olga Kurylenko. Nous vivons avec eux les quelques ahurissantes journées qui ont suivi la catastrophe. Le film se projette ensuite dix ans plus tard, et nous retrouvons tous les protagonistes de la première partie (sauf un).



    Le film m'a vraiment séduit dans sa première partie, évoquant un début de printemps radieux en Ukraine, donnant à voir un mariage dans la plus pure tradition russe (vodka, chansons mélancoliques, décors sordides) tout en montrant parfaitement l'inconséquence des autorités russes.



    La deuxième partie, se situant donc en 1996, alors que des touristes visitent le site (mais comment peut-on avoir une idée pareille ?), et en plein hiver, m'a moins convaincu. J'ai trouvé que le film s'étirait inutilement, et certaines situations m'ont semblées maladroites.



    Si la mise en scène est très solide, les acteurs plutôt convaincants, le film péche un peu par manque de rythme. Il est desservi par un scénario un peu trop didactique à mon goût.



    Reste toutefois le sentiment d'avoir vu un film instructif et intéressant, à défaut d'être réellement émouvant. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2012
    D'une esthétique vieillotte digne d'un film de propagande soviétique des années 50, cette "Terre outragée" est terriblement "plombante" sur le fond. La tragédie de Tchernobyl n'est montrée qu'en filigrane - ce qui intéresse l'Israélienne Michale Boganim, c'est le destin, croisé ou non, de 3 victimes "collatérales" dix ans plus tard, (une jeune mariée veuve au premier jour de ses noces, reconvertie dans le "tour operating" voyeuriste en zone contaminée, un ancien garde forestier revenu sur place y cultiver fruits et légumes irradiés, un jeune homme qui cherche son père dans une ville en ruines et un pommier planté avec lui). Grande économie de moyens pour cette charge sans complaisance contre la folie des hommes tournée en décors réels, belle interprétation de tous ces êtres en souffrance - mais que c'est triste ! Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel malaise au cinéma.
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Une fiction basée sur des faits bien réels et montrés à l’écran dans toute leur horreur. Un titre fort et une histoire à la fois belle et très dure. Sorti au moment même où l’énergie nucléaire fait la une, ce film démontre avec une documentation irréprochable, les dégâts engendrés par le drame de Tchernobyl. Le silence face à la catastrophe, le manque de moyens pour parer au plus pressé, l’indifférence généralisée, le désespoir des habitants de la ville de Pripiat. Au moment du drame et des années après avec l’impossibilité qu’il y a à se reconstruire quand le pire vous a anéanti. Tout commence dans la joie et la bonne humeur d’un mariage. L’amour est bien présent. Odessa est la promesse faîte d’un voyage à venir. Le repas joyeux au bord d’un lac, et la chanson de la mariée nous plongent dans la joie et l’allégresse. Les protagonistes, tout à leur bonheur, ne voient pas le drame qui est en train de se jouer près d’eux. Des poissons morts flottent à la surface de l’eau, les feuilles des arbres flétrissent. Le marié doit partir pour éteindre un incendie "de forêt". Sa jeune et belle épouse reste éplorée. Olga Kurylenlo est non seulement très belle, mais c’est aussi une magnifique actrice qui donne une ampleur incroyable à ce récit que l’on aurait souhaité ne pas connaître. Sans vouloir faire de l’écologie à deux balles, ce film mériterait largement d’être vu par le plus grand nombre. http://cinealain.over-blog.com/article-la-terre-outragee-103744268.html
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2012
    Mariage pluvieux, mariage heureux. Et il pleut, au mariage d'Anya, il pleut! Depuis trois jours, les vannes célestes sont ouvertes. Ils se font saucer pour la photo devant la statue de Lénine, ils se font saucer pour le bal, sauf que la pluie qui tombe est noire. Noire comme la mort. Le marié, on vient le chercher au milieu de la noce -il est pompier- pour un "feu de forêt". Quand il sort de la centrale, il est tellement irradié qu'il est une vrai usine nucléaire à lui tout seul. Anya ne le reverra jamais.

    Il y a aussi l'ingénieur Alexeï, qui vient de planter un pommier avec son petit Valery. On le prévient par téléphone: il y a un problème. Mais chut! Défense d'en parler. Fonctionnaire obéissant, Alexei se tait, mais il il sort avec son compteur Geiger, le passe partout, sur les plantes, sur les étals du marché, ce qu'il lit le terrifie. Le chat de la famille, après avoir mangé du poisson fraichement pêché, meurt. [Ca, c'est une petite facilité de mise en scène que je reproche un peu au réalisateur: il nous montre des poissons, des animaux domestiques morts, ce qui est évidemment très frappant, mais j'imagine que cela n'a pas été aussi didactique. Les animaux irradiés ont du, eux aussi, comme les liquidateurs, mettre quelques jours à mourir.] Alors il met sa femme et Valery en voiture, en leur disant de partir. Ils ne se reverront jamais non plus.

    On vivait bien à Pripiat, mieux qu'ailleurs en Ukraine en tous cas. L'industrie nucléaire faisait vivre la ville. La campagne regorgeait de gibier, et le fleuve, de poissons. Nikolaï, le garde forestier, se cachera quand enfin, trois jours trop tard, les populations seront évacuées, brutalement, sans avoir le droit d'emporter le moindre bagage. Il restera là, chez lui. Il sera rejoint plus tard par des squatters, des Tchétchénes par exemple, qui viendront s'emparer des maisons abandonnées et s'y installer.

    Anya, évacuée, est revenue à Pripiat. On la retrouve, dix ans plus tard, elle est guide pour Tchernobyl-Tours. Tchernobyl-Tours! On croit rêver. Eh oui, des agences de tourisme organisent des voyages dans la "zône", il y a des étudiants, des journalistes -mais aussi, sans doute, des gens poussés par une curiosité malsaine. On les affuble d'une blouse, on leur fait éviter les secteurs encore trop contaminés, et ils se font photographier devant la grande roue du parc d'attraction qui n'a jamais ouvert. L'inauguration devait avoir lieu le 1 mai. La catastrophe a eu lieu le 28 avril.... Au cours de la visite, on passe chez Nicolaï qui offre ses pommes, excellentes dit-il, mais à vrai dire les visiteurs ne se pressent pas pour les prendre....

    Il y a aussi les familles des victimes -des liquidateurs, qui reviennent devant le monument qui leur est dédié, mettant la table pour leur offrir des gateaux, de la vodka, dans un étrange cérémonial plus animiste qu'orthodoxe à vrai dire.... Valery s'échappe. Il ne peut croire que son père soit mort. Il pense que son père le recherche. Cet Alexei, vieilli, qu'on nous montre trainant dans les gares et demandant le nom de tous les jeunes gens qui pourraient avoir l'âge de Valery, est -il réel, où est ce une projection des fantasmes du jeune homme?

    Anya est partagée entre un fiancé français, qui la presse de partir avec lui, et un amant à Pripiat. Finalement, l'attachement à sa terre est la plus forte. Il y a chez tous les protagonistes du magnifique film de Michale Boganim, cette volonté de préserver cette terre que l'incompétence humaine a salopée. C'est cela qui donne au film sa richesse et sa profondeur, cet amour de la terre natale qui veut que, parce qu'on l'a outragée, eh bien, il faut rester solidaire avec elle, il faut la défendre.

    Anya, c'est la ravissante ex-mannequin ukrainienne Olga Kurylenko, très convaincante dans ce rôle. Elle a beaucoup poussé à la réalisation du film.

    Alors on se demande pourquoi cette oeuvre, sortie en pleine période électorale, n'a pas été revendiquée, utilisée par nos Verduronnets? Vous me direz que leur leader, trop occupée par les scandales financiers et le mariage homosexuel, a oublié que le E du logo voulait dire "écologie". Mais surtout, je pense qu'ils ne doivent pas trouver le film suffisamment militant (ce n'est pas son propos....). La survie de ceux qui, comme Nicolaï, n'ont pas voulu quitter la zône, mais c'est un scandale! Kill them all! Pour moi, nuclearophile comme vous le savez, on voit là un vrai catalogue de tout ce qu'il ne faut pas faire. Devant cette centrale quasiment à l'abandon, avec son personnel démotivé et sous-payé, on pense à ce qu'on risque si on abandonne notre industrie aux marchands du temple: privatiser les centrales, recourir à la sous traitance, vendre des réacteurs à des pays non fiable sur le plan de la stabilité politique ou de la capacité intellectuelle... Brrrrr!

    Mais, répètons le, ce n'est pas cela le propos de ce beau film, grave, émouvant, à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2012
    Bon film bien documenté, troublant, parfois inquiétant avec malgré tout quelques notes positives. Je le conseil.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Un très bon film sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Les faits sont décrits avec précision, les images sur la ville fantôme actuelle sont très complètes, mais insérées dans un vrai film, une histoire de vie bien menée, parfaitement intégrée au sujet. Histoire de destins brisés racontée avec sensibilité. Une très belle actrice. Une histoire malheureusement très proche ce qu'on imagine être la réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Un film assez étrange qui m’a plutôt laissé sur ma faim. Très beau par moments mais qui donne parfois l’impression de ne pas être assez creusé. Olga Kurylenko y est parfaite.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2012
    À Tchernobyl la belle Anya a eu le tort de se marier la veille de l’accident nucléaire. Elle y perdra son mari et, comme tous les habitants, ses repères, son insouciance et le sens de son existence. Dix ans plus tard les survivants hantent les lieux tels des fantômes errant dans les ruines de la ville morte, que des tours operators locaux font visiter aux étrangers. Loin des films catastrophe à grand spectacle, la réalisation se concentre sur la douloureuse expérience des êtres brisés par le drame, en évitant toute surcharge critique de la bureaucratie soviétique de l’époque ou tout message écologiste primaire. La galerie de portraits qui nous est proposée parle cent fois mieux qu’un documentaire pseudo-scientifique, et l’humanité du propos est amplifiée par la sobriété de la mise en scène et la puissance évocatrice de ces images de désolation. De ces paysages dévastés émerge pourtant un signal d’espoir au travers de l’attachement de ces pauvres gens à leur terre et de la symbolique des arbres qui refleurissent illustrant la force de l’enracinement des êtres humains. Malgré les tentatives de censure de l’administration ukrainienne, la réalisatrice Michale Boganim a tenu son pari exigeant à l’aide d’une troupe d’acteurs au naturel confondant, ou brille l’ex James Bond girl Olga Kurylenko dont les talents ne se limitent pas à sa superbe plastique. Un très beau film qui mériterait une sortie moins confidentielle.
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Film assez ennuyeux sur des personnages ayant vecu l'explosion de tchernobyl puis sur leur vie quelques annees apres mais qui ne parvient ni de denoncer , ni d'emouvoir.Assez glauque.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Une excellente comédienne dans un rôle pas si facile...
    Un corps fantôme, hanté par les fantômes de Tchernobyl...
    Et dans ses yeux, la tristesse insondable de ceux séparés à tout jamais d'eux-mêmes et de la vie...
    Un film aux quelques éclats de cinéma, par ci, par là...
    Un documentaire impressionnant sur une ville morte et les errances désespérées d'individus à la recherche du temps perdu... celui de leur jeunesse, de leurs amours, de leur foi dans la vie...
    Un goût amer en Ukraine.
    Et dire que Fukushima a répandu sur le Japon du nord-est, 25 ans après, la même sale poussière de mort et dire que les terres outragées le sont toujours !
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Un film fantastique,grâce à la beauté bouleversante des images, de la musique et de l'actrice principale Olga Kurylenko (vraiment impressionnante) qui nous renvoie à cette terrible catastrophe de Tchernobyl. Passé/Présent se rejoignent avec une vraie force dans la vie de cette femme. Un premier film très réussi.
    suroshka
    suroshka

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Un très beau film qui révèle s'il le fallait encore le nucléaire dans toute sa fourberie: une ville modèle et moderne (au sens soviétique) quand tout va bien, une terre fantôme lorsque ça dégénère. Il rappelle également que les autorités soviétiques ont mis plusieurs jours avant de prendre les mesures nécessaires afin de ne pas perturber les fêtes du 1er mai. N'oublions pas qu'en France, les autorités nettement plus démocratiques, ont nié pendant plusieurs jours l'existence d'un quelconque risque. Elles ne valent donc guère mieux. Les vies brisées et arrêtées des personnages principaux illustrent parfaitement le traumatisme qu'engendre une telle catastrophe.
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