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    La Terre outragée
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    100 critiques spectateurs

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    Sylvain P
    Sylvain P

    306 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2012
    Premier film relatant la tragédie de Tchernobyl, La Terre outragée se concentre sur l'humain, et non sur les conséquences médicales, industrielles ou stratégiques. L'absence d'information, y compris des populations les plus proches, en est le sujet principal. Si la seconde partie du film, 10 ans après, est bien faible et ratée, la première partie est des plus émouvantes.
    ffred
    ffred

    1 522 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2012
    Sauf erreur voici le premier film de fiction qui traite de la catastrophe de Tchernobyl. Après le désastre de Fukushima, le débat du nucléaire est naturellement revenu sur le devant de la scène. Pour son premier long métrage, Michale Boganime a eu beaucoup de mal à mettre son projet sur pieds. Un minutieux travail d'enquête auprès de témoins et survivants et un tournage sous pression de la part des autorités russes et ukrainiennes. Le résultat est percutant, très émouvant voir terrible. La catastrophe et ses conséquences sont vues au travers des yeux de quelques gens simples, une jeune mariée, un enfant, un vieux paysan... Les scènes du jour de l'explosion et des suivants sont magnifiques. On est vraiment placé dans la peau des personnages, on ne voit rien, on n'entend rien, que ce que bien sûr les autorités disent et surtout ne disent pas. Tout est suggéré, rien n'est montré...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-la-terre-outragee-102756624.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 avril 2012
    Tchernobyl mon amour, tu m'as dévastée et je ne peux t'oublier, sans toi je ne suis plus et pourtant, sans toi je devrais être, mon histoire et ton histoire ne sont qu'une histoire, un pan, un rideau, un voile de larmes dans une forêt incendiée. Demain me semble si loin, flou, et si similaire à hier, et aujourd'hui. Je suis morte, avant de vivre j'ai cessé de respirer, avant de vivre j'ai effleurer l'amour sans avoir pu en profiter. Et pourtant je ne t'en veux pas. Alors, survivons ensemble.
    Serge CHITRIT
    Serge CHITRIT

    50 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2012
    C'est l'un des plus beaux films que j'ai vus cette année.Deux parcours de vies brisés par Tchernobyl qui s'entre-croisent. une maitrise de la réalisation exceptionnelle, des acteurs hors pair.Je peux dire que j'ai été plus qu'agréablement surpris.À ne manquer sous aucun pretexte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    Tchernobyl, le 26 Avril 1986, un accident condamne la petite ville de Pripiat à l'oubli, et invitent ses habitants à être dévastés par les radiations. La Terre Outragée met en scène le destin croisé de plusieurs de ses habitants, qui 10 ans après vivent encore avec ce souvenir et tentent même de le faire subsister.
    Un très beau film, émouvant, d'une grande sensibilité.
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2012
    Je trouve ce film d'une remarquable efficacité. Par l'avant/après qui montre de façon simple et parfaitement plausible ce que sont devenus la nature, les villes, les gens. Par le choix des personnages dont on suit le coeur serré l'impossible avenir, parce qu'ils sont définitivement plombés dans leur corps et leur tête par les proches qu'ils ont perdus, la maladie, l'impossibilité viscérale de partir. Il s'agit certes d'une fiction mais on sent qu'elle est collée à la réalité de l'accident et la tentative d'étouffement par les autorités, à la réalité des gens qui se sont sacrifiés pour sauver les autres, à la réalité de ceux qui ont été laissés beaucoup trop longtemps au contact des radiations, et à la réalité de leur avenir sacrifié. Il n'y a aucun pathos, pas de grande démonstration mais un discours qui touche et qui rappelle que Tchernobyl ce n'est ni loin dans le temps ni loin dans l'espace. Et qu'un autre Tchernobyl avec autant de dégâts et de mensonges se produira fatalement en Europe un jour. On pense aussi à la prescience de Tarkovski dans Stalker ; c'est tout à fait frappant de voir comme sa Zone et celle de Prypiat se ressemblent, comment, dans les deux cas, les individus sont attirés par cette Zone.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    malheureusement, il y a des documentaires sur la vie et l 'histoire de Tchernobyl bien plus complet que ce film, qui est mal exploité, des sujets abordés sans réponse, rien sur l'accident, sur le trouble des familles, sur les maladies, le gouvernement, les scientifiques et plein d'autres choses qui pouvaient être développé. C'est trop décousu, on s'emmerde presque pourtant y a un fond d'histoire qui était intéressant.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2012
    Une fiction autour de Tchernobyl, mais non sur la catastrophe elle-même. Sur ses conséquences collatérales. La nature, empoisonnée ; les êtres contaminés, jusque dans leurs pensées, pour ceux qui vivent toujours et, pour nombre d'entre eux, qui habitent encore près du "no man's land" appelé La Zone. La terre outragée ne peut évidemment pas s'exonérer d'un aspect documentaire très fort, montré en grande partie par les visites sordides de tours-operators sur le site. C'est sans doute le meilleur du film de Michale Boganim que cette description hyperréaliste d'un lieu saccagé dont certaines images, poisseuses et liquides, rappellent Tarkovski. Fruit d'une co-production entre la France, l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine, La terre outragée est une oeuvre hybride et glacée qui flotte cependant dans une atmosphère vague, à l'image des trois rescapés que la cinéaste suit plus particulièrement dans leur errance. Ce sont des fantômes, restés attachés à des souvenirs printaniers quand la vie était douce en Ukraine et que le communisme promettait bonheur collectif et électricité pas chère. Une sorte de Tchernobyl mon amour, ce film au récit parfois confus, que remet sur les rails une Olga Kurylenko magnétique, personnage ambigu, d'une extrême beauté extérieure alors qu'elle perd ses cheveux par poignées. L'émotion, longtemps retenue, perce enfin dans les dernières scènes. Un pommier est en fleurs, la terre s'en remettra t-elle ? Les hommes et les femmes qui ont vécu cette tragédie, certainement jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 avril 2012
    Noble démarche, résultat peu probant. En nous narrant le destin de trois personnages survivants de la catastrophe de Tchernobyl, au moment de l'accident puis 10 ans plus tard, mais en occultant complètement l'évènement lui-même (on a juste droit à deux/trois plans assez moches de la centrale, au loin, sous un ciel crépusculaire et avec de la fausse fumée radioactive en transparence, beurk !), la réalisatrice Michale Boganim cherche à nous faire ressentir les effets du drame plutôt que nous le montrer. Pourquoi pas, mais c'est raté ! Il faut dire qu'elle n'est pas aidée par une musique originale à chier qui, juxtaposée à des jolis plans de la campagne ukrainienne ou d'un univers urbain aussi laid que fascinant, annihile complètement toute la poésie qui pouvait éventuellement se dégager de ces images. Et puis surtout, tout en ayant l'air de ne pas y toucher, elle fait dans le lourdingue : avec en sous-texte un discours plus anti-soviétique qu'anti-nucléaire, elle nous assène une bonne cinquantaine de plans sur des affiches de propagande. C'est bon, ça va, les-vilains-cocos-qui-promettent-progrès-et-bonheur-mais-qui-font-vivre-leurs-concitoyens-dans-des-immeubles-tout-pourris-et-qui-sont-pas-foutus-d'entretenir-leurs-centrales-nucléaires, on avait compris du premier coup, ou on le savait avant, pas la peine d'insister en tous cas. Pas fine non plus la métaphore des deux amants d'Anya (Olga Kurylenko, très bien, qui n'est donc pas juste une belle plante décorative pour salon d'agent secret britannique) : l'étranger qui représente l'avenir, l'aventure et l'oubli, le local qui symbolise le passé, les racines et la mémoire, pfff... Lourdingue et naïf, aussi, comme le personnage de Valery (Ilya Iosifov) qui nous pond à 16 ans une dissertation digne d'un CM2... Bon, on trouve quand même un intérêt certain à la visite guidée de la zone contaminée (et du coup on s'interroge un peu sur le bien-fondé de cette nouvelle forme de tourisme). Là, effectivement, ça vaut le coup mais c'est la partie la moins intimiste du film. Comme quoi Boganim a bien raté le sien, de coup. Si elle a su malgré tout éviter habilement bien des écueils (le larmoyant, le vindicatif...), ça n'a pas empêché "La Terre outragée" de sombrer dans l'ennui.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2012
    Première fiction sur Tchernobyl, une œuvre forte, entre le récit documenté et l'échappée fantastique.
    Yael F
    Yael F

    290 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2012
    Un très beau film qui compose des beaux paysages, des décors étonnants, des personnages bouleversants et une histoire qui nous concerne tous....ce n'est pas un film plombant malgré son sujet lourd on en sort enrichi. C'est une belle proposition de cinéma rare dans les salles d'aujourd'hui!
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2012
    On comprend bien que ce qui motive avant tout Michale Boganim, c’est comment on continue à vivre après un tel drame qui a abouti à l’exil forcé des habitants de la ville, si peu informés de l’accident et de ses terribles conséquences. Au travers de la trajectoire chaotique de quelques individus traumatisés, rongés par la culpabilité ou incapables de quitter les lieux qu’ils réinvestissent périodiquement, animés d’une fraternelle morbidité, la réalisatrice tente de cerner les ravages du choc nucléaire. Il faut néanmoins reconnaitre qu’elle n’y parvient pas en totalité. La première partie est convaincante car elle réussit sans aucune image spectaculaire à rendre palpable la tension et la bizarrerie qui commencent à poindre, notamment dans l’agitation inhabituelle des animaux. L’explosion a d’ailleurs engendré un dérèglement climatique voyant s’abattre sur Prypiat des pluies diluviennes qui auront pour effet néfaste de fixer la radioactivité. En revanche, le second volet pose problème quand il s’attache trop aux déboires sentimentaux de Anya et à la quête effrénée d’un adolescent sur les traces de son père, ancien ingénieur. Dès lors, le film perd de sa force et de sa singularité, renvoyant au second plan la catastrophe ou plutôt la banalisant, en lui faisant perdre sa spécificité. C’est donc davantage dans son traitement purement documentaire et informatif que le film retient l’attention, alors que paradoxalement la fiction semble l’affadir, peut-être aussi parce que les personnages ne sont pas suffisamment développés ou forts. Toujours est-il qu'un goût d’inaboutissement perdure après la projection.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    24 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Tchernobyl comme si vous y étiez. Une histoire bouleversante sur les survivants de la catastrophe à la frontière de la Biélorussie et de l'Ukraine. A dégouter à jamais du nucléaire et de toute forme de nostalgie de l'expérience soviétique et de la domination russe sur ces contrées. A l'inverse, un film à faire aimer le septième art.
    ml-menke
    ml-menke

    35 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2012
    Bienvenue en Ukraine c'est en tout cas ainsi que le film se présente il nous montre la beauté de cette terre avant la fuite nucléaire qui a détruit les familles et le sol de cette terre. Les acteurs ont bien été dirigé pour faire passer l'émotion. Un film très efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2012
    La Terre outragée de Michale Boganim est un film pertinent et réaliste. Il aborde la catastrophe nucléaire de Tchernobyl de front. Cette terre d Ukraine qui avant de devenir une zone radioactive dévastée regorgeait de vie, sans que nul ne se souci du lendemain. C est principalement a travers l histoire d Anya, interprétée par Olga Kurylenco, la narratrice, que nous découvrons ces campagnes magnifiques et la ville de Pripiat située a quelques kilomètres de la centrale nucléaire. Si le film interroge sur le nucléaire et notre façon de consommer "nous avions tout, aujourd'hui nous n avons plus rien" il n est pas sans rappeler certains propos du très bon "Syndrome du Titanic" de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lievre, nous placant face aux faits et a l irréparable. Cette catastrophe qui aura tué et tue encore, aura aussi privé tous ses habitants d une partie de leur histoire. Meme si le personnage d Anya ne peut s y résoudre, le temps s est arrêté et son passé comme ses repères d enfance sont a jamais perdus. Un film poignant, vrai, a ne pas manquer.
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