Il faut vraiment aimer le cinéma HK pour se planter devant un tel truc. Signé par le tâcheron B. Chan, ce blockbuster ne s’embarrasse d'aucune bonnes manières pour emballer ce spectacle navrant. Aucune caractérisation des personnages (les méchants sont méchants parce qu'ils sont méchants, les gentils itou, le gentil tombe amoureux de la fille parce que c'est le gentil), on ne comprend rien aux enjeux ni à la place qu'occupent les 2 persos qui aident le héros, le héros est débile, le comique est bas du front, les effets spéciaux sont... moyens bref, c'est ennuyeux et sans but. Au niveau mise en scène, c'est pas trop mal car vu que c'est un film HK, les combats sont bien découpés et on a droit à plus de 3 mouvements dans un même plan. Bref, ça essaye de faire genre "X-Men" mais c'est juste raté. D'autres critiques sur
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0,5
Publiée le 4 octobre 2020
Si vous aimez beaucoup d'expositions avec des personnages essayant de se définir à travers des conversations et des séquences d'action lentes et bâclées et tout ce qui s'étire longtemps précipitez-vous pour voir Blast. On a beaucoup parlé des cascades des personnes impliquées dans Matrix mais un éditeur, un scénariste et d'autres professionnels ont également fait du bon travail. Ce film donne à n'importe quelle photo de Russ Meyer un aspect d'Eugene O'neill. J'ai continué à essayer de trouver quelque chose à aimer à ce sujet mais j'ai finalement arrêté pendant ce que j'espère être la dernière partie bâclé. C'est comme une station de câble à accès public, une parodie du genre qui ne marche pas et qui se produirait le samedi après-midi où personne qui avait des jambes ne regardait. Ce n'est même pas décevant c'est vraiment mauvais et sans rien pour le sauver...
« City Under Siege » est un film d’action, de science-fiction et d’horreur qui mélange assez gauchement comédie et d’aventures. Aaron Kwok incarne Sunny, un clown frustré qui rêve d’être lanceur de couteaux, infecté par un gaz mutant qui lui confère des pouvoirs surhumains, tout en affrontant des méchants mutants dirigés par Colin Chou. Si l'histoire est assez clichée et parfois maladroite, j'ai trouvé les scènes de combat bien chorégraphiées, bien qu’un peu exagérées avec l’abus de filins. Les performances d’ Aaron Kwok et de Shu Qi, qui joue une journaliste en détresse, apportent un certain charme, même si la crédibilité n'est pas vraiment au rendez-vous. Les effets spéciaux alternent entre réussites correctes et moments assez datés, mais le tout reste visuellement plaisant. Malgré ses défauts et un scénario parfois tiré par les cheveux, ce film kitsch et décalé m’a fait passer un moment assez divertissant avec sa bonne dose d’humour involontaire. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2 (Amazon Kindle)