Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
bsalvert
324 abonnés
3 471 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 17 août 2017
Un film à prendre en dérision. Rien de transcendental, les chorégraphies des combats sont néanmoins agréables. On y retrouve certaines bases d'une future trilogie qui a bien débuté pour terminer dans l'oubli.
Bien avant le Marvel Universe, à une époque où seul Batman avait réussi son passage ciné, où "Spawn" ou "The Shadow" ne brillaient pas par leur réussite, déboulait "Blade". Seul Tim Burton avait pris au sérieux un tel personnage pour en donner une lecture cinéma très personnelle mais certainement pas bâclée comme l'industrie pouvait le faire à ce moment. "Blade' dénotait à plus d'un niveau. Un film"d'action" adapté d'un comics plutôt obscur, avec un héros noir, des vampires, une histoire sombre. Son accueil dédaigneux (en gros: un truc pour ados, un Wesley Snipes's Movie de plus, du Hollywood bête et méchant etc) ne jouait pas en sa faveur. Et pourtant, David S.Goyer prend la chose au sérieux au scénario, Stephen Norrington filme avec talent, utilise des SFX qui ont certes un peu vieilli mais qui rendent/aient le film spectaculaire. Wesley Snipes est parfait, Kris Kristofferson badass à souhait, et l'ambiance très bien travaillée. Bref, en 1998 ce film n'a pas vraiment été pris au sérieux malgré son relatif succès. Le revoir aujourd’hui permet de reconnaître ses indéniables qualités. Du comics fun, bien foutu et jouissif.
Bien avant la déferlante de SuperHéros Marvel/DC des années 2000 on a eu droit à l'adaptation d'un héros atypique de l'univers Marvel. Alors le film est plutôt efficace bien que trop porté sur l'action et peu sur la psuchologie. Cela dit ça reste correct.
Un de mes films cultes alors oui 5 étoiles ! LE film de vampires qu'il fallait faire. Sans caricature, gore mais nécessaire quand on s'introduit dans le monde des vampires ! Ce 1er opus est tout aussi bien ancré dans la réalité que le 3ème mais plus authentique forcément ! Wesley est impeccable en vengeur-justicier bien remonté et les combats maitrisés et embellis par une bande-son d'enfer sont pour moi un pur régal audiovisuel. La scène d'ouverture est extasiante !!! à voir pour ceux qui aiment : Wesley, les vampires et la techno :)
Je sais pas pourquoi je prends 2 minutes pour poster une critique sur ce navet vide de tout intérêt, pour cette série B parmi 1000 autres. Je dois être bien oisif...
J'adore ce film. Il est très original, et surtout très réussi. L'action est excellente, et surtout Wesley Snipes joue trop bien. Les cascades sont bien faites, et les effets spéciaux sont géniaux.
Certes pas le Chef d'Oeuvre du genre mais un film qui possède beaucoup de qualités,avec des sequences originales,une bonne interpretation avec cependant des effets speciaux parfois decevants.Mais c'est un bon spectacle qui satisfera les fans du genre.
J'ai pas trouvé ce film génial. Pourtant j'aime bien les histoires de vampires mais alors là dès le début je n'ai pas été passionné, j'ai trouvé le temps long et puis je trouve que Wesley Snipes n'est pas crédible !!
Mais quelle mocheté! Je ne m'attendais pas à la qualité de X-Men de Singer ou de Spider-Man de Raimi mais au moins à quelque chose de regardable au vu de la réputation qu'à Blade comme ayant participé à la renaissance des films de super-héros des années 2000, mais j'étais loin de me douter que j'assisterai à un tel torchon. Stephen Norrington nous prouve une nouvelle fois son amateurisme dans cette production Marvel qui tient plus du mauvais film d'action que du film fantastique. Nous gratifiant d'une réalisation aléatoire, d'une production design laide sans personnalité et d'un visuel moche alternant les scènes d'actions illisibles et les effets visuels atroces tout ça compacté dans un scénario qui tiendrait sur un timbre poste. Une profonde sensation de fatigue et de questionnement du pourquoi on regarde ça se pose. On parle d'une amélioration du personnage par rapport aux comics mais Blade n'est ici rien de plus qu'un héros de film d'action lambda avec un Wesley Snipes qui l'incarne comme n'importe quel héros de film d'action lambda, non, en fait c'est le cas de tous les personnages. Tous vides, caricaturaux, oubliables, rien de plus. Je ne vois pas ce qui a pu provoqué de succès à part peut-être le fait qu'il n'ait eu aucune concurrence lors de sa sortie. Une vulgaire série B camouflée.
Personnage à part de l'univers marvel,Blade,né durant la vague "blacksploitation" des années 70,ne pouvait pas trouver meilleur interprète à l'écran que W.Snipes. Quant au film,il remplit son contrat en alignant avec professionalisme des scènes d'actions bien torchées et en restant assez fidèle au comics. C'est tout ce qu'on lui demande,et c'est déjà beaucoup!
La fin des années 90 et le début des années 2000 ont vu la naissance des adaptations cinématographiques de comics-book et plus précisément de ceux concernant les super-héros. Marvel est aujourd'hui connu entre autre pour son "Marvel Cinematic Universe" (MCU) avec Iron Man, Captain America, etc... Ce sont de très gros blockbusters, rapportant des centaines de millions de dollars à chaque fois. Sauf qu'avant d'en arriver à un tel succès, il a bien fallu passer par la case apprentissage. Blade, le mi-homme mi-vampire chasseur de vampires, créé par Marv Wolfman et Gene Colan, fut l'un des premiers personnages a avoir droit à sa version cinéma. Il est incarné par Wesley Snipes dans le film de Stephen Norrington datant de 1998. Ce long-métrage rencontra du succès à sa sortie et c'est vrai que pour un film d'action avec des effets spéciaux, ça tient la route. Certes, les effets spéciaux ont beaucoup vieillis depuis mais pour l'époque c'était du bon spectacle. Malheureusement, le film n'a pas grand chose d'autres à proposer. L'histoire en elle-même n'est pas passionnante, les péripéties s'enchaînent sans trop d'intérêt. Le personnage de Blade ne manque pas de charisme ni de style mais il se contente hélas pendant tout le film de jouer de l'épée. C'est au final un personnage assez plat, sans profondeur, comme tous les autres dont certains frôlent le clichés. "Blade" a beau avoir ouvert la voie pour les films "X-Men" et "Spider-Man", et amorcé ainsi l'ère des superhéros, il n'en est pas moins un film très moyen qui fait uniquement office de léger divertissement.
Blade cru 1998 prouve que le studio Marvel, loin de sa formule algorithmique contemporaine qui tend à transformer le cinéma en industrie de la malbouffe, savait à ses débuts prendre des risques. Risques esthétiques de prime abord, puisque le sang gicle d’un peu partout, sort des murs et des douches, bat dans les yeux du grand méchant : il y a une violence endémique assez surprenante, n’ayant pas peur des effets gores réussis, et qui trouve dans le postulat même du film de vampire sa légitimité (faire couler le sang constitue l’apanage de ces monstres). Risques relatifs au ton adopté, dans la mesure où le sentimentalisme ne perce jamais la carapace bodybuildée du chevalier en armure, pas même lorsqu’il doit prononcer un adieu à son ami – adieu qu’il ne prononce d’ailleurs pas. Le film de Stephen Norrington refuse l’émotion, oppose ainsi à la construction canonique des récits mettant en scène un héros sa propre ligne directrice, dépourvue de tout ce qui desservirait l’action. Œuvre épurée et pourtant gorgée de combats, Blade respecte également le comics dont il s’inspire, créé en 1973 par Marv Wolfman (le bien nommé) et Gene Colan : sa noirceur est reproduite à la fois dans la dureté de certaines scènes et dans la captation des décors, lieux sordides en marge du monde civilisé. Notons aussi le langage fleuri, du moins sans retenues aucunes, des personnages, et en particulier du protagoniste principal. Si le métrage souffre d’une surdose dramatique qui donne lieu à des dei ex machina plutôt grossiers – le retour de la mère en est un –, il a néanmoins l’immense mérite de ne privilégier que sa cohérence interne, de n’avoir dans le viseur que sa propre mythologie. Il est rare aujourd’hui de contempler un film qui, soucieux de respecter son matériau de base et le support qu’il investit (à savoir le cinéma), refuse de donner au spectateur lambda la petite popote qui le maintiendra dans sa zone de confort. Voici un très bon moment de cinéma, divertissement de qualité dont nous aurions tort de nous priver en cette période de vaches maigres.