Mon compte
    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
    1975 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Oslo, 31 août ?

    233 critiques spectateurs

    5
    36 critiques
    4
    80 critiques
    3
    63 critiques
    2
    31 critiques
    1
    15 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 février 2013
    la détresse de l'acteur est si bien jouée.. intérêt soutenu toutle long du film
    Il faut aider nos jeunes face à leur détresse.bouleversant
    Akamaru
    Akamaru

    2 875 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2013
    Amorphe et apathique à l'image de son personnage principal,"Oslo,31 août",ne mérite pas forcément tous les éloges qui lui ont été attribués,mais il permet de découvrir le cinéma norvégien actuel,ce qui n'est déjà pas si mal.C'est l'histoire basique d'un ex-junkie qui essaie de se réinsérer dans une société qui ne veut pas de lui.Anders Danielsen Lie donne de la sobriété et de l'intériorité à son jeu,qui manque tout de même de force.Le réalisateur Joachim Trier semble s'être inspiré du cinéma européen des années 60,pour une mise en scène naturaliste,qui questionne les conditions de l'existence humaine.Le tout donne un drame assez froid,opaque mais en même temps lisible dans ses intentions jusqu'à un final trop démonstratif.C'est une ballade mortuaire dans le Oslo quasi automnal en compagnie d'un être au sort déjà scellé.Paradoxalement,les autres personnes qu'il croisent paraissent solaires,bien vivantes.Un film étrange,qui m'a échappé.
    Florentin-JP
    Florentin-JP

    22 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2013
    C’est le dernier jour de l’été et Anders, en fin de cure de désintoxication, se rend en ville le temps d’une journée pour un entretien d’embauche. L’occasion d’un bilan sur les opportunités manquées, les rêves de jeunesse envolés, et, peut-être, l’espoir d’un nouveau départ… Ce n'est pas un film exceptionnel, mais en même temps est-ce vraiment son but ? Je ne crois pas. C'est un film d'une simplicité et d'une sincérité sidérante, qui raconte l'histoire d'Anders un ancien toxicoman le temps d'une journée pour passer un entretien d'embauche. Banale en effet. Mais comment rester sans réaction devant la prise de conscience de ce jeune homme qu'on hésiterais pas chez nous à qualifié de raté ou de mec qui n'as rien compris à la vie pour être polie. Car lors de son fameux bilan on peux difficilement lui donné tort. Sa critique sur la société en générale n'est que véridique. On en est naturellement gêné que cette leçon de moral vient d'un toxicoman, c'est vrai ! Qu'à t-il à nous apprendre ? Lui qui a gâché sa vie (pour autant qu'on sache). Au fur et à mesure Anders se révèle très attachant, sa détresse interpelle notre pitié. Il faut dire que l'interprétation Anders Danielsen Lie y est pour quelque chose, son jeu sonne très juste ! En bref un drame particulièrement réussis, sombre, tellement sombre que je pense qu'il vaut mieux ne pas montrer ce film à un dépressif, il se suiciderai juste après... D'ailleurs je recommanderais de voir se film seul, car ce n'est pas du tout le genre de film à voir en groupe. [17,5/20]
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    57 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Un film d'une sincérité désarmante, en forme de parenthèse vaporeuse et mélancolique, purement émotionnelle et très touchante. Le parcours de ce personnage est très bien mis en scène, et on suit ce fantôme de la vie dans les pas de son ancienne existence, celle qu'on ne connaît pas, mais dont on entend parler, celle dont on comprend qu'elle l'a détruit. Tout repose sur cet acteur formidable qui porte toute la peine du monde sur ses épaules, sans qu'on sache quoi que ce soit sur lui, ou seulement en pointillé. Un petit bijou sans prétention, très juste et poignant.
    Sebmagic
    Sebmagic

    161 abonnés 1 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2013
    Ayant adoré ce film je ne regrette cependant pas de l'avoir raté au cinéma, un visonnage sur grand écran n'apportant certainement pas grand chose à ce film. J'aurais même tendance à dire que ce film a sûrement plus d'impact si on le voit tout seul, bien tranquille chez soi. Oslo, 31 août montre encore une fois que le cinéma scandinave a beaucoup de belles choses à nous montrer. Le film est à la fois charmant et déprimant et traite de l'addiction aux drogues de façon assez originale à travers un personnage qui semble avoir décroché mais ne ressent aucun soutien à son retour. Ses anciens amis le regardent bizarrement, sa soeur semble le rejeter, il parvient difficilement à nouer le contact avec autrui ou à faire confiance. Tout forme de bonheur semble lui échapper, ce qui rend son personnage désespéremment triste. L'intégralité du film est terriblement prenant, j'ai savouré chaque dialogue, chaque regard entre les protagonistes, les dialogues les plus réussis étant pour moi ceux entre Anders et Thomas. Le personnage principal est aussi attachant que contradictoire et ses rencontres m'a captivé, d'autant que la réalisation atteint parfois des sommets de beauté et de romantisme (lorsque Anders, un peu émêché, est traîné en soirée par une fille qui lui prend la main). Qui plus est, le pouvoir du film réside dans son ambiance très froide, blanche, très scandinave. Le même film tourné ailleurs n'aurait pas eu le même effet, le même charme, la même mélancolie, et c'est d'ailleurs surprenant. La souffrance du personnage est terrible et le dénouement impitoyable.
    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2013
    J'ai regardé ce film sans rien savoir de l'histoire ni même le nom du réalisateur, j'avais le film à disposition et donc je l'ai mis.

    On a quelques fois de bonne surprise et "Oslo 31 août" de Joachim Trier en est une.

    Son film est criant de vérité, c'est un beau récit désenchanté.

    Totalement envoutant, je veux dire que depuis que j'ai vu ce film il ne me quitte pas.

    Il incite en quelque sorte de prendre du recul et voir les choses tel quels sont.

    Et puis la mise en scène est vraiment très belle et on s'en rend compte dès les premières images tournés en super 8.

    C'est plutôt sensorielle.

    Des images magnifiques.

    Le fait que l'histoire soit dure m'empêche de mettre la note maximum.

    Les films de ce niveau sont assez rare aujourd'hui.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    22 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2013
    Un film formidable dans sa forme, probablement un des plus beaux visuellement qui nous ait été donnés de voir cette année. En revanche, sur le fond, le scénario souffre d'une certaine pauvreté. Tout d'abord intello dans sa première partie, presque trop philosophique pour être abordable, "Oslo, 31 août" devient beaucoup plus percutant par la suite. Par les mises en situation et par tous ces personnages que l'on voit (re)dégringoler en retenant notre souffle, le réalisateur nous montre les choses qui nous rendent nostalgique et met des images sur le regret et le pardon, mais aussi sur la rancoeur envers les autres et envers soi. Là est le point d'orgue du film, qui fait le choix de nous montrer le milieu de la drogue sans le rendre coupable et sans porter de jugement incriminent sur ceux qui en sont victimes. En suivant la descente aux Enfers puis la rédemption d'un homme, le film nous montre toutes les façons de courir à sa perte, tout en étant spectateur de l'échec des autres, qui pensaient nous surplomber.
    Hastur64
    Hastur64

    203 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Sélectionné à Cannes et à Sundance en 2012 et nommé pour le meilleur film étranger aux Césars 2013, « Oslo, 31 août » a déjà une réputation flatteuse pour un film norvégien, cinéma assez ignoré dans nos contrées. Avec ce petit bijou de délicatesse le réalisateur Jaochim Trier exprime la difficulté pour un trentenaire ex-toxicomane de réintégrer une société qui ne l’a pas attendu et qui le considère avec méfiance. Anders sort de désintoxication sans savoir ce qu’il va maintenant faire alors qu’il est clean ; sans boulot, sans petite amie, avec une famille qui le garde à distance et des amis qui ne savent pas trop quoi lui dire, il erre dans cet Oslo de fin d’été traînant sa mélancolie et une envie de suicide qui le tenaille. Anders Danielsen Lie campe avec beaucoup de force et une grande subtilité ce garçon profondément perdu qui ne trouve aucun point d’accroche dans cette nouvelle vie de sobriété et qui en revisitant les êtres et les lieux de son passé sombre de plus en plus dans une apathie morbide. Paradoxalement le réalisateur donne un éclairage plus lumineux à cet Oslo estival, au point de me donner envie de visiter cette ville, rendant ainsi la désespérance d’Anders plus poignante encore. Un film très mélancolique qui pourtant ne sombre jamais dans le sentimentalisme ni le misérabilisme et qui mérite amplement tout comme son interprète principal qu’on s’y intéresse. À voir pour découvrir un cinéma scandinave délicat et poignant (et sonorement dépaysant si vous avez comme moi la chance de le voir en norvégien).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    on est pris aux tripes, malgré nous, on est emmené loin dans cette journée , sans savoir où ça va nous mener.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Le cinéma scandinave a vraiment un charme imperceptible. Calme, lent, on dirait souvent qu'on suit le cour d'une rivière. Derrière cet aspect posé se trouve une véritable oeuvre. Réflexion, émotion, empathie et bluffant. La force tranquille.

    Le film, qui suit un dépressif et ancien drogué totalement perdu dans le monde d'aujourd'hui, pendant 24h va nous mener vers un chemin plein de désillusions. Un maux qui ronge l'Europe. La jeunesse égarée. Servit par une prestation de A.D.Lie criant de sincérité, le film m'a bouleversé dans ce requiem inéluctable. Même si le héros ne sait pas trouver sa place, les personnages secondaires sont tout autant de un espoir ou une résignation. Car, le film se pose autant de questions philosophiques et existentielles pour des gens de la classe moyenne. Des questions qui au final nous font comprendre tous les chemin du protagoniste. On le comprend à travers l'histoire des autres. Comme s'il était un fantôme venu poser les questions que ces gens avaient zappées et évitées de se poser.

    Quand au film et à l'image, J.Trier nous gratifie d'une qualité et d'une beauté lunaire. Les couleurs sont un peu cachées mais toujours existantes, comme des reflets ternis d'un monde plus beau, plus colorés. Une oeuvre que n'aurait pas renié T.Malick à mon avis.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 février 2013
    Oslo 31 aout est un très beau film sur la vie , ou ce qu'il en reste , d'un homme qui est passé par beaucoup de chose , la drogue , les problèmes... Plusieurs scènes sont d'une certaine puissance et filmé avec force pour un bon résultat
    pourkwapa
    pourkwapa

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    il faut faire l'effort de rentrer dans ce film assez singulier. c'est vrai qu'au début on a le sentiment d'assister a des dialogues tirés de réunion de toxicos anonymes. mais l'ensemble est plutot bien fait si on dépasse le premier quart d'heure.
    l’errance d;un jeune toxico dans les rues d'oslo, parfois ça frise un peu le catalogue "regardez tout ce que l'on peut faire avec une caméra".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2013
    Un film mélancolique mais si réaliste qu'il nous poignarde le coeur. Une bande son donnant des frissons, des images parfaites, un sujet marquant ...en résumé... un cocktail enivrant.
    Ne pouvant pas laisser indifférent... ce récit vous trottera dans la tête plusieurs jours.

    Le réalisateur a choisi des plans ''pudiques", restant subtile et y mêle vérité et métaphore ce qui rend cette pellicule si différente des films traitant du même sujet.

    A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    Immense film. Touchant. Puissant.
    À voir absolument.
    Manu711
    Manu711

    51 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2012
    Je savais que j’aurais du voir ce film avant, depuis le temps qu’il me tentait, et avec tout le bien que j’en avais entendu… Un film scandinave qui semble être une pépite, pourquoi ne pas se jeter dessus ?

    Ce film aurait pu être anglais, car il s’agit de cinéma à la fois social et dramatique, traitant d’un sujet parfois tabou, et à la réalisation très réaliste. Mais pourtant il s’agit bien d’un film norvégien. L’ayant présenté à Cannes, Joachim Trier nous embarque avec ce film dans des réflexions sur l’existence, les relations humaines et la reconstruction d’un ex-toxico. Le film commence d’emblée assez mal et nous donne un petit un avant-goût de ce à quoi on va avoir droit. Alors même si ensuite dans les minutes qui suivent ça peut sembler s’améliorer, il ne faut pas se leurrer, ce que nous allons voir résulte bien du tragique.

    C’est alors que nous suivons Anders, qui bénéficie d’une permission de sortie d’un jour de sa cure de désintoxication pour bonne conduite, afin de retrouver vieilles connaissances, famille et de passer un entretien d’embauche. Place alors à de nombreux dialogues qui ne sont pas ennuyeux – contrairement à ce que j’ai pu lire – car plutôt bien écrits et assez intéressants. Les plans sont assez classiques mais agréables dans l’ensemble, alors qu’en revanche la bande-son est divine (Daft Punk, Desire…).

    Malgré sa courte durée il est vrai que le film semble un peu long, car il y a vraiment beaucoup de dialogues. Mais là où le film prend véritablement son envol, c’est dans son dernier tiers, ou Joachim Trier laisse place à différentes séquences sans paroles pour laisser le spectateur se questionner. Alors même si le dénouement semble inévitable, on tente malgré tout de rêver à un sort différent en ce qui concerne Anders.

    Cet Oslo, 31 août fait donc partis des films qui questionnent plutôt de ceux qui proposent des solutions. Il mérite vraiment d’être vu autant pour le message qu’il délivre que pour le divertissement qu’il procure. Un film solide qui fait réfléchir et émeut, sans tomber dans le too much. A voir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top