Derniers Avis : Detachment - Page 21

Beaucoup de bonne émotions, la tristesse de la réalité et le bonheur de l'espérance/des vraies valeurs, une mise en scène superbe!
Les dégât de l'insouciance et de la distraction prôner par notre société face à la motivation dans nos vie et le courage qu'elle nécessite.
A voir et à Revoir! : )

Un film intense, un Adrian Brody incroyable de justesse, une mise en scène intelligente. Je le recommande et ce malgré la noirceur et l'état dépressif dans lequel il plonge le spectateur, car ce film c'est de l'émotion sans tomber dans le mélo insipide.

Quel problème de la société n'est pas évoqué dans ce film ?
Bien réalisé dans l'ensemble si ce n'est ce coté documentaire biographique (que je n'aime pas). Joli réalisme du dévouement, de la motivation et du sentiment d'utilité que peut avoir un enseignant.

Sujet intéressant, acteur très performant, réalisation originale autant esthétiquement que techniquement. On déplorera donc les errances du scénario, et cette fâcheuse tendance au mélo qui peut avoir un aspect suffisamment nauséabond pour ne pas faire de ce film, l'oeuvre majeure qu'elle aurait dû être pour la filmographie de Brody.

que dire de se film theme interessant on suis ce professeur desesperer qui fait de son mieux pour aider des jeunes en difficulté mais on s'attend a mieux niveau scenario brody tiens bien le rôle principal

"Detachment" est un film surprenant et très fort. J'ai pris une claque en le voyant, tellement cette histoire d'un homme qui vit sa vie sans force ni envie est envoûtante et prenante. Adrien Brody est excellent, et l'ambiguïté de son personnage donne toute sa force au film. A voir absolument, si vous voulez voir un vrai bon film qui change de ce que l'on peut voir partout.

Si il y a un film a aller voir en ce moment c'est bien celui-ci, Adrien brody est comme d'habitude d'une justesse sans faille.

des répliques d'une justesse déroutante, une désillusion réelle, et un Adrien Briody convaincant...

Un film dur et fort qui parle d'un homme qui tente au maximum de son possible de rester détaché de la dureté des élèves dans le système scolaire américain. Adrien Brody est dans son meilleur rôle depuis Le Pianiste, habité par son rôle torturé de professeur remplaçant. La mise en scène de Kaye est sans concession, hyper intrusive, brute. Un film au scénario riche et complexe qui parle finalement assez peu de l'école mais plus de la psychologie humaine.

Très bon film, excellents acteurs et réalité intéressante de la culture américaine

Detachment arbore un côté réaliste appuyé par une mise en scène digne d'un documentaire tout en restant de la pure fiction du début à la fin. Cependant ce réalisme fait défaut au film puisque ce dernier multiplie les clichés qui servent un propos finalement très banal. Ca tente de critiquer le système éducatif américain mais en fin de compte ce n'est qu'un pavé dans la mare... Le film donne cette impression de toujours tourner autour du pot, dénonçant tour à tour les instances supérieurs de l'éducation, les élèves, les professeurs, les parents d'élèves sans jamais convaincre ni être vraiment tranchant. Detachment survole son sujet principal à cause de la multitude d'histoires secondaires. Non pas que celles-ci soient fondamentalement inintéressantes mais elles sont trop nombreuses sur un laps de temps très réduit, ce qui atténue la puissance du propos.
Le film pose des questionnements sociaux sans jamais apporter une once de réponse. Il y a des choses vraies certes, surtout en ce qui concerne l'attitude de certains parents et leur incapacité à faire preuve d'un tant soit peu d'objectivité vis-à-vis du comportement de leurs chères têtes blondes. Le film a de très bonnes intentions mais celles-ci auraient été réellement louables si traitées avec davantage d'intelligence. Ici c'est surtout plus lourd qu'autre chose, que ce soit sur le fond ou sur la forme.

La forme tiens, j'ai d'abord envie de critiquer la mise en scène qui est juste dégueulasse. La réalisation stylisée de Kaye est d'une boursouflure sans nom, et voilà que je zoome et que je dézoome, et voilà que je change sauvagement de plan dans une même séquence, et voilà que j'accélère, et voilà que je fais des ralentis... Cette caméra ne se pose pour ainsi dire quasiment jamais ce qui donne vite lieu à une migraine, un plan dure en moyenne 3 secondes et même sur les 3 secondes ça ne cesse de bouger. Seuls les petits passages animés sont les plus réussis dans cette avalanche d'effets de style minables et ratés.
La bande originale est assez quelconque, elle sert quand même plutôt bien l'ambiance globalement. Une ambiance de spleen où le personnage principal Barthes erre avec un sentiment de détresse accentué par la morosité de son quotidien entre les journées au lycée, ses relations ambigues avec une collègue, une jeune prostituée, les souvenirs de son enfance et les visites régulières chez son grand-père atteint de la maladie d'Alzheimer. Barthes est un personnage intéressant, ambigu, sa relation amicale avec une jeune prostituée est plutôt touchante mais l'ennui c'est que tout est traité avec facilité. Son intégration au lycée et la rapidité avec laquelle ses élèves turbulents se sont assagis sont la preuve d'un criant manque de finesse scénaristique. Les problèmes sont réglés à vitesse grand V et cela sonne indéniablement faux.



Adrien Brody dans le rôle de Barthes est le grand point fort du film. C'est un acteur de talent qui apporte ici sa figure tout aussi atypique qu'authentique dans un rôle pour lequel il s'est réellement donné. Le casting est très réussi dans son ensemble, on y retrouve James caan, Lucy Liu, Tim Blake Nelson, Marcia Gay Harden, Christina Hendricks, autant d'acteurs de métier qui offrent de solides prestations au service de personnages qui hélas sonnent un peu creux hormis Barthes.
Tout n'est pas forcément à jeter dans ce film mais les défauts sont beaucoup trop nombreux face à des qualités trop réduites. Le film bénéficie tout de même d'un petit capital sympathie grâce à la grande qualité de l'interprétation et les quelques points positifs concernant certains relations entre les divers personnages mais l'ensemble lourd et beaucoup trop démonstratif. Le film peine à émouvoir malgré les quelques séquences tristes et tragiques. Je retiens quand même le pétage de plombs de Lucy Liu qui est pour moi la meilleure scène du film.

Detachment aurait pu frapper un grand coup mais en fin de compte il s'agit d'un beau pétard mouillé qui traite son sujet avec une superficialité assez gênante d'autant plus que ce sujet passionnant à la base aurait pu prendre le pas dans mon esprit sur une esthétique pénible à souhait. Les intentions de départ et les quelques bonnes choses affichées ne suffisent pas à rendre le tout parfaitement honnête, le grand misérabilisme ambiant est assez gênant en fin de compte et le traitement de sujets tels que l'inceste, le suicide, la violence et autres est beaucoup trop faible. Kaye a voulu parler de trop de choses et finalement ça coince.
Ce film divise et divisera encore mais je doute qu'il passe à la postérité, pour ma part l'exercice est plus qu'en demi-teinte et ne se révèle pas vraiment marquant, dommage.

J'aime :
* Adrien Brody ♥ très très bon
* le côté pur et sans fioritures
* la juste sensibilité
* les réflexions existentielles

J'aime pas :
* la compilation de scénettes
* le manque d'originalité
* la réalisation lente et endormante

Film choc qui explique les difficultés d'un enseignant remplaçant dans un lycée ou tout le monde semble totalement désabusé.
Mêlant son passé tourmenté, une relation ambiguë avec une jeune prostitué et les difficultés rencontrées dans son établissement Adrien Brody, au sommet de son art, nous livre ici sa meilleure prestation en jouant un personnage perturbé mais extrêmement touchant.

Un excellent film. Je le recommande vivement. J'étais à fond dans l'histoire de A à Y, je n'ai pas aimé la fin ! A voir absolument. Adrien Brody est une merveille !

Si sur le papier « Detachment » vous rappellera aux bons souvenirs de «Dangerous Minds » alias « Esprits Rebelles », le film avec Michelle Pfeiffer incarnant une prof faisant de l’humanitaire dans un lycée de banlieue ultra craignos de Californie, même que tous les jeunes délinquants écoutent Coolio. Bref, que nenni, déjà ici l’histoire se passe à New York mais aussi et surtout, « Detachment » n’a aucune chance de marcher aussi bien que « Dangerous Minds ». On peut même parler de sortie confidentielle, ce qui est loin d’être synonyme de médiocrité pour autant. Le film de Tony Kaye n’a juste pas la même ambition et s’éloigne fortement du cahier des charges hollywoodien par un traitement de l’image, des lumières, un rythme et une ambiance en décalage avec un film américain classique.
Si le rôle d’Adrien Brody au sein du lycée est le fil conducteur du film, ce dernier suit son acteur principal dans d’autres aspects de sa vie, plus privés où l’on découvre un homme bon mais tourmenté.
« Detachment » est parfois triste, voire dur, mais il est beau et nous rappelle que dans tous les aspects de la vie, il y a des nuances, que les choses ne sont pas forcément se qu’elles semblent être à première vue, que tout n’est pas noir ou blanc, en clair que tout n’est pas aussi lisse et tranché que ce que l’on tente souvent de nous faire croire au cinéma.
On soulignera enfin un casting de qualité avec plusieurs acteurs qui étaient un peu relégués au second rang ces dernières années, à l’instar de l’excellent James Caan. Adrien Brody lui, signe son meilleur rôle depuis un bon moment et nous fait presque oublier son apparition franchement décevante dans « Predators ».